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Il y a un siècle, le premier Hazebrouckois mourait sous les balles allemandes VDN 15/09/2014 |
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Jules Van Poucke. Décédé le 15 août 1914, lors de la bataille de Dinant, en Belgique. Premier Hazebrouckois à mourir lors de la Première Guerre mondiale. Son histoire a été exhumée par Jean-Michel Saus, professeur d’anglais au lycée Saint-Jacques. L’établissement a vu 179 élèves, ou anciens élèves, périr lors du conflit. La Première Guerre mondiale a frappé Hazebrouck, le 15 août 1914. Jules Van Poucke, ancien élève de Saint-Jacques, venait de mourir au combat. Jean-Michel Saus a retrouvé la trace de ce soldat, lors de recherches débutées en 2008, et a reconstitué son histoire. Tué non loin de Charles de Gaulle « Il a été tué lors de l’assaut contre la ville de Dinant, en Belgique. La ville venait d’être prise par les Allemands. Et à quelques mètres de lui, le même jour, c’est Charles de Gaulle qui était blessé », explique le professeur. Il n’existe plus aucune photo du soldat Van Poucke. Les archives familiales ont brûlé pendant la Seconde Guerre mondiale. En revanche, celles de l’institution Saint-Jacques ont continué à parler. « Jules Van Poucke était brillant. Il avait gagné des prix en classe de 5è, en orthographe notamment, et avait obtenu son baccalauréat en 1908 », retrace Jean-Michel Saus. Une réussite plus rare au début du XXe siècle
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Féru de l’histoire de l’établissement Saint-Jacques, Jean-Michel Saus s’est également plongé dans les archives municipales. Il a trouvé la confirmation de ce décès dans les mots du secrétaire de mairie de 1914, Mr Boncourre. « La date du décès était confirmée. J’ai alors cherché à joindre la famille de Jules Van Poucke. Ça m’a pris quelques mois, car c’est assez difficile de remonter un siècle en arrière. Ces proches vivent dans l’Orne aujourd’hui. Ils étaient au courant qu’un de leur ancêtre était mort en Belgique pendant la Grande Guerre. Une partie de la famille avait même fait le déplacement sur sa tombe, à Dinant. » L’institution Saint-Jacques a vu 179 de ses élèves, ou anciens élèves, disparaître lors du premier conflit mondial. « Mes recherches ont été menées à bien grâce aux archives de l’établissement, aux archives municipales, à Internet et à la chance », assure Jean-Michel Saus. Il a compilé ses trouvailles sur une vingtaine d’affiches, exposées à la rentrée. Une recherche lancée en 2008 Jean-Michel Saus, professeur d’anglais à l’institution Saint-Jacques, a commencé a travailler sur les archives de l’établissement en 2008. « Lorsque j’étudiais ici, en 1974, je voyais la plaque commémorative rappelant que Saint-Jacques était un hôpital pendant la guerre. Ça m’a toujours intéressé et c’est pour cela que j’ai consulté les archives. » |
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Toujours en recherche Jean-Michel Saus collecte encore des documents concernant l’institution. « Il suffit de me joindre en appelant Saint-Jacques. J’emprunte le document, je fais une photocopie et je le redonne. Je recherche surtout des documents traitant de Saint-Jacques dans la guerre. » Renseignements auprès de l’institution Saint-Jacques : 03 28 41 98 92. Saint-Jacques dans la guerre L’institution Saint-Jacques a été un hôpital militaire pendant la Première Guerre mondiale. Sous le nom d’hôpital auxiliaire numéro 6, la partie lycée était occupée par des blessés de guerre français, tandis que le collège accueillait les Anglais. Par la suite, les Néo-zélandais se sont fait soigner dans l’institution. Saint-Jacques a également reçu un blessé célèbre : Louis-Ferdinand Destouches, plus connu sous le nom de Céline. Il y a été soigné pendant un mois et aurait entretenu une romance avec une infirmière. Une conférence traitera de cette partie de la vie de Céline, le 3 octobre, à Saint-Jacques. Mais la fiction semble avoir pris le pas sur la5 réalité.
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Hazebrouck : le lycée Saint-Jacques a entamé un chantier qui nécessitera trois ans de travail VDN 29/08/2014 |
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Le lycée Saint-Jacques d’Hazebrouck a, lui aussi, entrepris des travaux au sein de ses locaux. Le projet, qui a démarré fin juin, le lendemain de la dernière épreuve du baccalauréat, va se dérouler sur trois ans. Ces travaux concernent à la fois l’intérieur et l’extérieur des bâtiments. Des passerelles relieront les futurs laboratoires du lycée dont les capacités d’accueil passeront de 24 à 32 places. La principale problématique rencontrée par la direction du lycée a été le gain d’espace. Comment créer de nouveaux laboratoires scientifiques plus grands ? La réponse : créer des passerelles entre les bâtiments pour faciliter l’accès entre les salles. Ainsi, plus de couloirs à l’intérieur. Ce projet devrait voir le jour d’ici la rentrée 2017. Des laboratoires modernes « Notre objectif final est qu’il y ait un laboratoire pour deux professeurs, explique Franck Olivier, proviseur du lycée. Nous souhaitons que les élèves, mais aussi les enseignants, puissent travailler dans des conditions agréables. » Pour y parvenir, la direction de l’établissement ne lésinera pas sur les moyens. Au total, deux millions d’euros de travaux vont être réalisés au cours des trois prochaines années. La moitié de la somme est prise en charge par le conseil régional, le reste sera financé par des fonds propres. À terme, l’établissement comptera six laboratoires, dont deux polyvalents, et deux nouvelles salles de préparation équipées de monte-charge afin d’acheminer plus facilement le matériel dans les classes. Chaque laboratoire fera en moyenne 100m² et sera relié avec les autres salles par des passerelles entre les bâtiments qui sont en cours d’élaboration. « Pour ne pas perturber le fonctionnement de l’établissement, il n’y aura qu’un laboratoire en travaux à la fois, confirme Franck Olivier. Lors des périodes de vacances, nous essaierons d’accélérer le chantier pour avancer plus vite. » Journée en continu
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Hazebrouck : une pétition de la CGT au lycée Saint-Jacques pas totalement désintéressée ? VDN 20/09/2014 |
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Climat de tensions à Saint-Jacques L'indicateur 24/09/2014 |
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![]() La récente pétition lancée par la section CGT de l'Institution Saint-Jacques remet sur le devant de la scène une situation de tensions au sein du personnel. La succession de Jean-Pierre Bailleul, qui a dirigé le collège et le lycée d'enseignement catholique pendant plus de vingt-cinq ans, semble difficile. La greffe n'a pas pris avec Dominique Leterme nommé dès septembre 2012. L'homme a dirigé une année l'établissement avant d'arrêter à cause de problèmes de santé. Franck Olivier, alors directeur du lycée Saint-Joseph, a assuré l'intérim avant d'être confirmé dans ses fonctions à la tête de Saint-Jacques et de Saint-Joseph par la direction diocésaine. Lui qui vient de faire sa première rentrée à Saint-Jacques est peut-être le seul des différents interlocuteurs rencontrés à afficher un large sourire. « Je suis satisfait de ma rentrée avec des élèves contents et des professeurs qui sourient », dit-il. Tous pourtant ne sourient pas. D'abord ceux qui figurent parmi les douze syndiqués de la section CGT de Saint-Jacques. Ils dénoncent sept suppressions d'emplois (deux surveillants, une infirmière, le responsable de la maintenance informatique, une secrétaire, un salarié du service comptabilité et le directeur adjoint du lycée) dans un tract distribué sur la voie publique à la sortie du lycée et dans une pétition sur internet (lire ci-dessous). Mais aussi les autres représentants syndicaux de l'établissement catholique d'Hazebrouck Philippe Brouteele (CFDT) et Flavie Gryselyn (CFTC). Eux dénoncent, les méthodes de la CGT. Le premier parle d'opportunisme et de manipulation. Une pétition qui ne passe pas « La vérité n'est pas celle que l'on peut lire sur leur tract. Thibaut de Rieux se moque pas mal des personnes qui risqueraient de se retrouver sans emploi. Et mêler sans arrêt les élèves à ça, non ! », lâche furieux Philippe Brouteele. « La CGT est dans l'obstruction permanente. Si on n'accepte pas de négocier, on va vers les licenciements. La CFDT a déjà géré une rupture de contrat à l'amiable pour une surveillante qui était à deux ans de la retraite », poursuit-il. Le représentant de la CFDT estime qu'au regard de la situation financière de l'établissement, il n'est pas possible de continuer comme avant. « Nous avons un personnel cadre trop important : 60 % contre 40 % de non cadre. Cela plombe la masse salariale. Il aurait fallu prendre en main la situation avant », explique-t-il. Pas forcément d'accord avec toutes les initiatives prises par Franck Olivier, Philippe Brouteele estime tout de même que les salariés doivent se plier aux décisions de leur direction. « C'est une nouvelle forme de management, ce n'est pas le ronron quotidien de l'époque de Jean-Pierre Bailleul », commente-t-il. Philippe Brouteele craint pour l'image de Saint-Jacques et son avenir. Flavie Gryselyn est plus nuancée sur ce point. L'effectif de seconde est en progression et les parents qu'elle a récemment rencontrés ne semblent pas trop inquiets. « Pour le quotidien de leur enfant, tout va bien. Les jeunes sont encadrés par une bonne équipe. on veut que les enfants réussissent. Les parents sont rassurés quand on leur explique », avance la représentante CFTC. Ce qu'elle regrette ? La méthode utilisée. « Car ça rompt le dialogue. Je crains que ce que dénonce la CGT ne finisse pas arriver. Il n'était pas question de licenciements au départ, mais de reclassements et de non remplacements », explique-t-elle. Elle aussi milite pour retrouver de la sérénité dans l'établissement et souhaite que les élèves ne soient pas mêlés à ces histoires. Les deux représentants syndicaux estiment que Thibaut de Rieux n'a pas compris la décision de la direction diocésaine de ne pas le nommer directeur de l'établissement en 2012 lorsque Jean-Pierre Bailleul est parti à la retraite. « Ça n'a pas été accepté et depuis deux-trois ans, on n'en sort pas », souligne-t-elle. « Cela n'a pas dû être clairement précisé qu'il ne serait pas directeur de Saint-Jacques. La direction diocésaine a foutu une pagaille qui ne nous aide pas », estime Philippe Brouteele. À Franck Olivier de trouver la voie de la sérénité pour remettre Saint-Jacques sur de bons rails et atteindre son objectif : « améliorer les conditions de travail des élèves et des professeurs ». Audrey Rohrbach-Minette |
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Bras de fer tendu entre la CGT et la direction du lycée Saint-Jacques 24/04/2015 |
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![]() Hier, la section CGT de l’établissement scolaire Saint-Jacques, à Hazebrouck, a manifesté contre le projet de trois licenciements. Plus généralement, le syndicat déplore « une discrimination » à son encontre. Du côté de la direction, on regrette qu’une minorité puisse mettre en péril l’établissement. Le dialogue est rompu et il ne sera pas simple de le renouer. Hier midi, une trentaine de personnes, essentiellement issues de la section CGT de l’établissement, ont manifesté devant le lycée Saint-Jacques pour s’opposer à la direction. Une première, semble-t-il, dans l’histoire de l’institution. Selon la CGT, moins de deux cents élèves sont pré-inscrits pour l’année 2015-2016, alors qu’ils étaient 280 à la rentrée en septembre 2012. Et les reproches à Franck Olivier, le directeur, sont nombreux : emplois du temps bricolés, cours supprimés, absences non remplacées, promesses non tenues... Thibaut de Rieux, fondateur de la section CGT et à la tête du mouvement, évoque « un fiasco annoncé » et « le personnel épuisé ». « Franck Olivier est arrivé il y a deux ans, ça fait deux ans de galère. Il n’a jamais voulu écouter ce que l’équipe avait à lui dire. Il veut tout gérer tout seul. » Le lycée Saint-Jacques pourrait perdre une centaine d’élèves à la rentrée, notamment, selon la CGT, à cause de cette mauvaise gestion. « Il y a un transfert des élèves vers le lycée des Flandres qui, lui, voit ses effectifs augmenter. Moins de deux cents élèves sont pré-inscrits pour 2015-2016, alors qu’ils étaient 280 à la rentrée 2012 », s’alarme Thibaut de Rieux. Mais, surtout, la section CGT s’oppose catégoriquement aux trois licenciements économiques annoncés, à savoir une infirmière scolaire, un informaticien et un sous-directeur qui n’est autre que... Thibaut de Rieux lui-même. Tous à la CGT. « La direction justifie cette décision par la baisse des effectifs d’élèves. Or, les licenciements ont été décidés avant que l’on connaisse leur nombre l’an prochain, assure-t-il. Ça ne tient pas, c’est de la discrimination ! » La directrice de l’Enseignement catholique du diocèse de Lille devait rencontrer hier soir des représentants du personnel – « ce que la CGT n’est pas » – et de l’Organisme de gestion de l’enseignement catholique. La section locale de la CGT a alerté le rectorat, l’archevêque-évêque de Lille et Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale. « Ils répandent un climat de peur » Du côté de la direction, la version est bien différente, voire totalement inverse. « Depuis trois ans, les agissements de certains individus, pour des motifs personnels, nuisent à l’image de l’établissement. Ils répandent un climat de peur. Beaucoup de parents veulent inscrire leurs enfants à Saint-Jacques, mais ils ont peur devant cette agitation », affirme Marie-Claude Tribout, directrice de l’Enseignement catholique du diocèse de Lille. Pour elle, les licenciements à venir sont justifiés par le contexte. « La situation économique de l’établissement s’est dégradée depuis quelques années, avant l’arrivée de M. Olivier , précise-t-elle. Un audit financier a révélé l’an dernier que des postes pouvaient être mutualisés avec le lycée Saint-Joseph, qu’il y avait un surplus administratif. » En empêchant la direction de l’établissement d’assainir ses dépenses, la CGT irait donc à l’encontre de l’intérêt de l’établissement que le syndicat entend protéger. « Ils veulent défendre le personnel mais, en nuisant à Saint-Jacques, ils mettent ce personnel en danger. » félix pennel hazebrouck@lavoixdunord.fr |
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![]() Ils ne voulaient pas s’impliquer dans un conflit qui ne les concerne pas directement mais, parce que les inscriptions pour la rentrée prochaine risquent d’en pâtir, les parents d’élèves du collège et du lycée Saint-Jacques ont décidé de réagir. « Ce qui nous intéresse, c’est le bien-être de nos enfants. On lit sur les tracts (de la CGT) que des cours sont annulés, qu’il y a beaucoup d’absentéisme, que c’est une catastrophe... Mais ce n’est pas la réalité que nous racontent nos enfants, affirme Christine Corteel, de l’Association des parents d’élèves. C’est l’image que ça donne de Saint-Jacques qui nous gène, et nous voulons défendre la qualité de l’éducation qui est donnée ici. » Christine Corteel insiste : « Il ne faut pas avoir peur d’inscrire les enfants, les cours se déroulent normalement. » Selon la CGT, moins de 200 élèves seraient pour le moment inscrits pour la rentrée, contre 250 en septembre dernier. « Moins d’élèves, c’est moins d’argent », rappelle la maman d’élèves, qui aimerait que « tout le monde œuvre ensemble ». Le classement des lycées du Nord 2015 a situé Saint-Jacques à la 43e place, qui était 5e en 2013. Selon la CGT, c’est l’une des conséquences visibles de la mauvaise gestion supposée de la direction. De son côté, l’Association des parents d’élèves met en avant que le taux de réussite au bac y est toujours « plus élevé que la moyenne ». |
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