Pari réussi pour la communauté éducative: le collège a pu rouvrir ses portes, hier matin. Il compte 651 élèves. Incendié le 24 juin, le collège Saint-Jacques à Hazebrouck a rouvert ses portes, hier, comme si de rien n'était... Ou presque.
« Port du casque obligatoire. » Sous le porche, un panneau rappelle que l'établissement a été en chantier tout l'été.
Pourtant, hier, la rentrée avait bien lieu. Dès 8 h, les sixièmes attendaient patiemment, beaucoup accompagnés de leurs parents.
Jimmy, 12 ans, redouble sa sixième. Forcément, les lieux, il les connaît. « Ça m'a choqué d'apprendre que le collège avait brûlé. Et là, ça fait bizarre de voir les préfabriqués », commente le gamin, surtout bougon de repiquer. Dans la cour, dix-huit modules d'agglomérés ont été installés. Au besoin, ils pourront accueillir trois classes. Mais, le directeur, Jean-Pierre Bailleul, l'assure : tout a été fait pour que la rentrée se déroule normalement. Pendant deux mois, vingt employés ont travaillé quotidiennement pour tout remettre en ordre.
Peu avant 9 h, après avoir souhaité la bienvenue aux secondes, Jean-Pierre Bailleul accueille les sixièmes dans le restaurant scolaire. « Tout l'été, on m'a demandé si mon établissement serait prêt pour la rentrée. La réponse, c'est vous ! »
« Totale confiance »
Reçus autour d'un café, les parents gardent un oeil attentif sur leurs enfants. Les mamans de Marie-Lou et Maëlle l'assurent, elles ont eu une « totale confiance ». « Début juillet, nous avons reçu un courrier nous indiquant que la rentrée se déroulerait normalement. » C'était effectivement le cas hier matin. Certains membres de la communauté éducative, comme Jean-Michel Saus, professeur d'anglais et de lettres, reconnaissaient avoir été « plutôt pessimistes ». Mais, au final, le pari est gagné.
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Le soutien des parents
ne faiblit pas à Saint-Jacques VDN
01/10/2008 |
Vendredi, a eu lieu l'assemblée générale de l'association des parents d'élèves (APEL) de Saint-Jacques, au restaurant scolaire.
Sandrine Prince, présidente de l'APEL, a dressé un bilan des activités de l'année scolaire, en rappelant que les nombreuses soirées et actions avaient pour but de financer les sorties pédagogiques et d'aider à l'achat de matériel.
Ont eu lieu l'élection du conseil d'administration puis celle du bureau qui se compose ainsi : présidente, Sandrine Prince premier vice-président, Jean-Marc Debusschere deuxième vice-président, René Berteloot trésorière, Cathy Delebarre trésorière-adjoint, Véronique Falewee secrétaire, Édith Moreel secrétaire-adjointe, Christine Corteel.
Au cours de la soirée, la parole a été donnée à Jean-Pierre Bailleul, directeur de l'institution, qui a fait un point sur la rentrée : des effectifs sensiblement stables, une équipe professorale complète, d'importants travaux de peinture et de rénovation des sanitaires et salles d'études réalisés au cours de l'été.
Au sujet de l'incendie du 24 juin, il s'est réjoui que les familles, toujours aussi nombreuses, continuent de soutenir l'institution. Est venu le temps de la réflexion concernant les prochains travaux de reconstruction de la toiture principale du collège, de la chapelle et de la salle de musique. Les idées ne manquent pas. Il s'agit pour l'organisme de gestion de l'enseignement catholique (OGEC) Saint-Jacques et la direction d'un nouveau challenge.
La soirée s'est terminée par le verre de l'amitié et la mise en place du calendrier des actions prévues par l'APEL pour l'année à venir.
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L'élan de générosité se poursuit au collège Saint-Jacques
28/10/2008
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Jeudi, l'association des parents d'élèves du collège Saint- Jacques a remis à Jean Pierre Bailleul, directeur, un chèque d'un montant de 16 700 E. La somme a été récoltée
lors du repas du 4 octobre à l'espace Flandre (huit cents personnes) mais aussi grâce à des dons. Elle contribuera à la reconstruction des bâtiments endommagés par
l'incendie du 24 juin.
Sandrine Prince, présidente des parents, a annoncé qu'un nouveau repas aura lieu le 18 janvier à la salle des Augustins. Par ailleurs, des tirelires ont été déposées dans
des commerces hazebrouckois : les dons seront acceptés jusqu'au 15 novembre.
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Début d'incendie
salle Jean Bouin 24/10/2008
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Un début d'incendie s'est déclenché hier vers 16 h 30 à la salle Jean-Bouin, rue Warein. Des lycéens de Saint-Jacques étaient en cours de sport mais le sinistre n'a pas fait
de blessés. Le feu est parti de deux bouches d'aération situées dans un local sanitaire, près de l'entrée du gymnase. Des bouteilles en plastique, du papier et du
polystyrène ont brûlé, dégageant une fumée épaisse jusqu'à l'intérieur de la salle. Les dégâts sont minimes. Le cours d'éducation physique a été interrompu. Le sinistre a
été maîtrisé à l'aide de deux extincteurs avant même l'arrivée des pompiers d'Hazebrouck. Les policiers hazebrouckois ont ouvert une enquête pour retrouver les
responsables.
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Trente-quatre Suédois sont accueillis par des élèves de section européenne du lycée Saint-Jacques pour une semaine
24/10/2008 VDN |
Lundi matin, la municipalité représentée par Jean-Paul Duval, conseiller au jumelage et aux échanges internationaux, a reçu les trente-quatre Suédois qui participent à un
jumelage avec le lycée Saint-Jacques. Une expérience enrichissante pour les vingt-huit élèves de section européenne au lycée Saint-Jacques, qui accueillent leurs camarades suédois. Ces derniers viennent de
Djuras, un petit village qui appartient à la commune de Gagnef, située à 250 km au nord-ouest de Stockholm.
Thérèse Barbier, Nathalie Poreye et Philippe Delpierre, responsables du projet, ont prévu un programme très varié à destination des élèves : découverte d'Hazebrouck, de la
danse flamande, visite du Vieux Lille et de la Piscine de Roubaix, un peu d'histoire avec la Coupole d'Helfaut et Arc International, sans oublier l'incontournable Tour Eiffel à
Paris et la visite du château de Versailles. L'arrivée des Suédois à Hazebrouck coïncide avec la Semaine européenne. L'occasion pour Jean-Paul Duval de rappeler que «
cette nouvelle génération qui arrive va renforcer l'Europe que nous et nos ancêtres avons commencé à construire ». L'échange continuera en avril : ce sera au tour des élèves
du lycée Saint-Jacques de partir à la découverte de la Suède. Pour l'heure, reste à souhaiter la bienvenue à ces jeunes Suédois dans la capitale de Flandre : « Välkomna Till
Hazebrouck ».
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Adélaïde Leroux n'en est plus à ses premiers pas au cinéma
22/10/2008 VDN
(ancienne élève du collège)
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Sur le tournage de «Séraphine», avec Yolande Moreau, Adélaïde Leroux interprète Minouche, toute en complicité. Révélée par « Flandres », Adélaïde Leroux est à l'affiche
au cinéma dans « Séraphine ». La semaine prochaine, elle apparaîtra de nouveau à l'écran dans « Home » avec Isabelle Huppert.
La comédienne de 25 ans qui a grandi à Hazebrouck demeure une fille du Nord. Un caméléon certes, mais ancré sur terre. Elle repasse rarement dans sa cité d'enfance.
Mais ne rechigne pas à évoquer son parcours dans un café
hazebrouckois. Adélaïde Leroux, comédienne, vit à Lille quand elle n'est pas en tournage. Souriante, gilet et
collier fuschia, elle explique au plus juste : « La caméra prend des choses de soi dont on n'a pas conscience. Il y a toute une partie qu'on ne peut pas contrôler. » Adélaïde
parle à grand renfort de gestes. « Petite, elle se levait pour regarder le cinéma de minuit », confie sa maman. L'Hazebrouckoise a commencé le théâtre à 13 ans.
L'été, au parc Marguerite-Yourcenar, elle assistait à des lectures avec ses parents. Elle est allée au lycée à Béthune suivre l'option théâtre. A effectué une licence d'art et
culture puis le conservatoire de Roubaix. Elle est encore étudiante, quand elle tourne Flandres de Bruno Dumont, sorti en 2006.
Adélaïde Leroux se souvient d'un tournage pas facile. « En voyant l'affiche, mon frère avait l'impression qu'on lui volait sa petite soeur , glisse la comédienne, qui a plus
l'impression d'avoir fait partie d'une expérience de cinéma que d'avoir été engagée comme actrice ». Mais si on fait le bilan, « c'est un beau cadeau ». Avec Flandres,
Adélaïde a connu le succès, les marches à Cannes... Le métier peut être grisant. Mais ce qui lui importe, « c'est le travail sur le plateau », « faire le caméléon ». La peur
d'en faire trop ou pas assez la taraude encore, mais c'est tant mieux. « C'est important de douter, sinon on devient vite con. » Sur la table du café, son téléphone vibre
souvent, mais Adélaïde prend son temps. L'après-Flandres n'a pas été évident. La comédienne s'est efforcée de surmonter les périodes de creux. « Y a toujours des choses
qui se passent, dans la vie aussi. » Et quand les rôles finissent par tomber, tous en même temps, « la vie personnelle en prend un coup »,
confie-t-elle. Courir les castings, les contrats, la rebute. A présent, son agent s'en charge. Adélaïde a trouvé son équilibre. Un moyen de « répondre à la banalité de la vie, en vivant d'autres vies ». Deux jus
de fraise plus tard, elle évoque le quartier du Biest. « C'est chez moi ici ! » Seule à vélo à travers la campagne flamande, Adélaïde s'est nourrie de cette lumière si
particulière. Philippe Brouteele, son professeur d'histoire-géo se souvient d'une élève qui « ne rentrait pas trop dans le cadre ». Son épanouissement sur grand écran est
aujourd'hui une belle récompense. « On n'a pas le droit de juger trop hâtivement les ados qu'on a en face de nous. Il y a une parcelle de qualité énorme en chaque élève que
l'enseignant doit déceler », poursuit-il. La frustration a émaillé l'adolescence d'Adélaïde : « On est à Hazebrouck, c'est pas facile. Les choses sont plus restreintes, mais
c'est possible. Tout est possible. » Adélaïde Leroux donne envie d'y croire
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Lecture déambulatoire
et dépôt de de gerbes, hier, pour le 11 Novembre VDN 12/11/2008 |
Dans le cadre des manifestations organisées pendant le mois du souvenir, hier matin, à Hazebrouck, une lecture déambulatoire était organisée pour célébrer la 90e anniversaire de l'Armistice. En commençant par les lieux qui ont marqué l'histoire de la ville pendant la Première Guerre, le parcours historique s'est achevé par le remise de gerbes au pied du monument aux morts de la guerre 14-18.
Rendez-vous était donné devant l'hôtel de ville. Ils étaient environ une quarantaine à s'être déplacés malgré le froid et la pluie, parmi lesquels le maire, Jean-Pierre Allossery, et ses adjoints. À 9 h 15, sous le porche de la mairie, Serge Flamenbaum et Marcelle Fontaine, les acteurs de la compagnie de théâtre du même nom, ont commencé par lire des extraits du roman de Maurice Genevoix, Ceux de 14. Témoignage émouvant d'un soldat d'infanterie qui a vécu l'enfer de la guerre des tranchées.
Robert Eftimakis, historien local, a ensuite pris la parole : « À 18 h, le 1er août 1914, le tocsin de la ville résonne. C'est le début de la mobilisation générale pour les 12 000 habitants. » Les usines textiles d'Hazebrouck se vident, les hommes partent, les enfants et les femmes restent seuls. Le 23 août, la frontière belge cède et les Hazebrouckois voient déferler une marée humaine de 46 000 réfugiés. Lille est occupé et le secteur d'Hazebrouck est défendu par les troupes britanniques. En 1917, la ville est bombardée par l'aviation allemande, puis attaquée au canon.
L'actuel collège Saint-Jacques était à l'époque un hôpital militaire de fortune. « En mai 1915, les premiers soldats victimes des gaz asphyxiants employés pour la première fois à Ypres ont été soignés tant bien que mal. Imaginez qu'ici, il y a eu près de 1 200 lits, la cour du collège, qui était à l'époque un séminaire, était remplie de blessés et de soldats mutilés », explique l'historien aux personnes qui l'ont suivi jusqu'au collège. « Au secours, on assassine des hommes », déclame Serge Flamenbaum, en citant l'extrait d'un roman de Roland Dorgelès.
Un bref arrêt devant le monument aux morts, puis le jardin public. Devant la statue de l'abbé Lemire alors maire d'Hazebrouck, le comédien entame une ultime lecture. « À la fin de la mal nommée "Der des Ders", Hazebrouck est détruit aux deux tiers. On compte 400 morts ou disparus, quelques-uns sont rentrés, blessés et traumatisés », conclut Robert Eftimakis. La lecture déambulatoire se termine, mais la cérémonie officielle débute.
À 10 h 30, accompagné de la première adjointe de la ville de Soignies, en Belgique, le maire a déposé une gerbe au pied du monument aux morts de la guerre 14-18. Dans le discours qu'il a ensuite prononcé à la salle des Augustins, le premier magistrat a cité l'abbé Jules Lemire : « Je puis dire maintenant que j'ai connu l'extrémité des souffrances humaines. »
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Dès jeudi, Hazebrouck vivra au rythme du
Téléthon. VDN 28/11/2008
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- Jeudi à 18 h 30, conférence d'Aïda Tellier Les
Patteins, Gustave, César, Georgette et les autres, à la salle des Augustins.
- Vendredi à 13 h 30, après-midi récréatif (cartes, pyramide, Scrabble), vente de pâtisseries et boissons, à la salle Bernadette à 16 h 30, envoi officiel du Téléthon, arrivée des élèves de Saint-Jacques et du géant Saint-Jacques de Compostelle et lancement du défiHazebrouck Téléthon (puzzle de 1 000 pièces) de 17 h à 19 h, collecte d'objets pour le vide-greniers, à la salle
Saint-Jules, place du Sacré-Coeur de 18 h à 22 h, kermesse, au collège Saint-Jacques à 20 h, matches de football, au complexe
Pierre-de-Coubertin.
- Samedi à 8 h 30, départ des cyclotouristes, de la Grand-place à 9 h, reprise du défi, animation autour du podium, vente de peluches par les pompiers, présentation de la grande échelle, sur la Grand-place de 9 h à 17 h, vente de brioches par le
Lion's- club dans les supermarchés de 9 h à 16 h 30, vide-greniers et vente de légumes par les Jardins ouvriers, à la salle Saint-Jules de 9 h à 18 h, vente de gaufres et de roses des sables, à la salle du Rocher, rue
Heerstraete.
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Coup d'envoi du Téléthon : cinq cents enfants réunis autour du
géant Saint-Jacques VDN 6/12/2008
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Hier après-midi devant l'hôtel de ville, le comité hazebrouckois du Téléthon lançait officiellement la campagne 2008. Vers 16 h, sous un rayon de soleil, environ cinq cents élèves des établissements catholiques de la ville, du primaire au lycée, étaient rassemblés devant la mairie. Autour du géant Saint-Jacques, enfants et adolescents ont brandi des banderoles aux couleurs du Téléthon. Ils ont ensuite dégusté un chocolat chaud sous le chapiteau monté sur la Grand-place.
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Caroline Vandamme, championne de France et étudiante rangée
(ancienne élève)
VDN 5/12/2008 |
Caroline Vandamme a remporté le week-end dernier le titre de championne de France de boxe poings-pieds. Une distinction qui récompense une sportive mervilloise à la tête bien pleine sur ses fines, mais solides, épaules. À peine 18 ans, et déjà une vie très bien réglée, organisée autour des études et de la boxe. Pas étonnant quand on sait que papa Oscar Vandamme n'est autre que Jack Mervil, ex-artiste de renommée internationale ayant côtoyé les stars des années 60-70, reconverti dans la sécurité des équipements publics et créateur de normes sécuritaires appliquées dans le monde entier. Alors, forcement, il veille sur sa fille. « Mon objectif, c'est le sien. » Mais pas forcement dans la boxe.
Caroline a toujours fait du sport, surtout de l'athlétisme et de la course à pied où elle était toujours deuxième, derrière la même adversaire. Rageant. « Vers 5-6 ans, j'ai fait de la danse classique, à l'Orphéon d'Hazebrouck avec Catherine Creton. J'ai arrêté il y a trois ans. » Pour se lancer dans la boxe, pas par goût particulier pour la discipline. « Une fois, j'ai vu un combat à la télé et ça ne me plaisait pas vraiment. J'étais retournée voir l'élection de miss France avec ma mère... » C'est plutôt sous l'impulsion de son père que Caroline a passé les gants, parce qu'une jeune fille doit savoir se défendre. Rapidement, le sport a pris le dessus. Engagée au Karaté-club de Merville, elle est vite repérée et étonne les dirigeants. « Elle frappe comme un mec. Quand elle est montée sur le ring, on a vu qu'elle en voulait. Elle a vite maîtrisé ce qu'on lui enseignait », se rappelle son entraîneur, Angelo Sanfilippo.
Au sein de la petite famille du club, elle apprend et combat très vite, rigoureuse et motivée. Et les résultats arrivent. Championne de France catégorie C (amateur) en écrasant ses adversaires dès le premier round, elle totalise quinze combats dont quatorze victoires.
Une brute ? Non, une étudiante en droit, bachelière à 16 ans, qui veut faire carrière dans la police judiciaire. « Lieutenant, c'est le minimum que je vise, après on verra. » Si on lui parle de faire carrière dans la boxe, un « oh non, quand même pas » retentit faiblement. Et papa n'est pas rassuré. Il préfère un métier stable. « Ce qui me plaît dans la boxe, c'est de prouver qu'on arrive à se surpasser. Et l'entraide des autres qui est très importante. » Après son sacre en région parisienne, Caroline est très vite retournée à ses études. Même pas le temps de fêter son titre, avec ses amis boxeurs, ou ceux de la fac. « Ils ne comprennent pas trop la boxe. Une amie a cherché les combats sur Eurosport, elle ne pouvait pas trouver, évidemment. » Mais, si les caméras n'étaient pas là, cela n'enlève rien aux performances solides de Caroline, qui a encore tout l'avenir devant elle. Et une marge de progression importante. Caroline : « La boxe, c'est comme l'amour, on ne sait pas quand ça va finir. » Nous n'en sommes qu'au stade de la lune de miel...
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Le lycée Saint-Jacques à l'heure
internationale 11/12/2008 VDN |
Vendredi, six élèves étrangers du lycée Saint-Jacques organiseront une soirée festive pour faire découvrir à leurs camarades leurs pays d'origine. Rencontre avec cette colonie sympathique. Ils sont six lycéens, âgés de 16 à 19 ans, venus en France par l'intermédiaire du Rotary-club ou d'organismes spécialisés pour apprendre la langue de Molière. Il y a Alice, la Néo-Zélandaise,
Ann-Marie, la Canadienne, Aliisa, la Finlandaise, Omar et Jimena, Mexicains, sans oublier Yvana, la petite Irlandaise et benjamine du groupe.
Une fois par semaine, ils se retrouvent en compagnie de Sylvaine Oden, professeur de lettres, pour faire un point sur leur séjour. « J'essaie de les suivre au maximum. On discute ensemble de leurs éventuelles difficultés, de leurs problèmes avec la langue. On fait des exercices. Tout se passe très bien car ils sont très motivés », explique l'enseignante. Jean-Pierre Bailleul, le directeur, ne peut qu'abonder dans ce sens : « À chaque fois qu'on me parle d'eux, c'est toujours pour m'en dire du bien. » Si les premiers jours ont naturellement été difficiles, ces étudiants, en France depuis maintenant plusieurs mois, semblent à présent parfaitement acclimatés. Le rythme scolaire, très différent de ce qu'ils avaient connu jusqu'alors, les a surpris au début, comme en témoigne Ann-Marie : « Se lever tôt le matin et commencer les cours à 8 h, on n'est pas habitué à ça chez moi. » Et les habitudes alimentaires aussi : « Moi, les frites, je croyais que c'était les Belges », note Aliisa, convertie au maroilles.
Les rires fusent tout en évoquant d'autres stéréotypes. « Pour moi la France, c'était la baguette, le béret et le fromage », poursuit Alice dans un très bon français. Décidément, les clichés sont tenaces... Ils seront justement au
cœur du spectacle que la petite colonie étrangère prépare activement depuis quelques jours, histoire de faire découvrir à leurs camarades leurs lointains horizons.
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Unanimité au conseil
municipal pour la dernière séance de l'année
VDN 13/12/2008
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C'était un peu la fameuse trêve des confiseurs avant l'heure, jeudi soir au conseil municipal, où une trentaine de questions ont été adoptées à l'unanimité moins une seule abstention. C'était surtout l'expression d'une démocratie sereine dans laquelle l'opposition jouait un jeu constructif. Aucun dossier ne semblait appeler la polémique, jeudi soir au conseil municipal. Tout a été adopté dans une belle unanimité rassemblant la majorité et l'opposition, à l'exception d'une seule abstention sur deux questions touchant à l'abattoir (lire ci-dessous).
Même une motion contre la privatisation de la Poste a rassemblé tout le monde. Il faut dire que la défense des services publics de proximité est un sujet sur lequel se retrouvent les élus locaux de tous bords.
Dans le même esprit consensuel, l'action pour obtenir l'annulation du nouveau décret supprimant le tribunal d'Hazebrouck a recueilli, elle aussi, l'unanimité du conseil.
Le pôle musique
Au chapitre des gros dossiers, on trouvait la réhabilitation des anciens locaux du collège
Saint-Jacques, à l'angle des rue d'Aire et de Merville.
Odile Legrois (opposition) s'est dite heureuse de voir avancer ce projet initié sous le précédent mandat.
Jean-Pierre Allossery a précisé que le souhait était de boucler la première tranche au moins pour les prochaines vacances d'été, la caisse d'allocations familiales souhaitant s'installer dans les locaux qui vont être libérés dans la rue du Dépôt par l'Union musicale et les Amis de l'accordéon.
Il s'agira de réaliser dans l'ancien collège Saint-Jacques un pôle musique et enfance. La première phase de travaux concernera la création de
salles de répétitions pour l'Union musicale et les Amis de l'accordéon, ainsi que d'une structure pour accueillir l'école municipale de musique et la chorale
Chanteflandre, plus des salles pour les musiques actuelles. Le tout sur cinq niveaux pour une surface de 1 800 m² avec un coût prévisionnel de 3 600 000 E HT.
Autre dépense importante votée jeudi soir, une somme de 955 000 E HT pour des travaux complémentaires de mise aux normes de l'abattoir municipal, plus 90 000 E HT d'honoraires, avec une demande de subvention au conseil général. Il s'agit de suivre l'évolution constante des normes sanitaires en ce qui concerne le stockage frigorifique, d'autant plus qu'un tonnage supplémentaire est attendu à Hazebrouck avec l'arrêt des abattoirs publics de Fruges et de Dunkerque.
Par ailleurs, les tarifs communaux ont été réévalués, de 2,5 % à 3 % pour l'an prochain. Et enfin, les subventions aux associations ont été adoptées sur la base de nouveaux critères, comme on le lira ci-dessous.
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Des
physiciens d'élite à Saint-Jacques VDN
14/12/2008
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Les présélections des Olympiades de la physique ont eu lieu mercredi au lycée Édouard-Branly de Boulogne-sur-Mer. Dix groupes d'élèves, dont cinq de Saint-Jacques d'Hazebrouck, présentaient leur travail devant un jury d'universitaires et d'ingénieurs. Parmi les groupes qui iront à Paris pour le concours national, on trouve celui de Quentin, Timothée et Julien avec leur sujet sur le modem.
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"C'est vous qui le
dîtes" Directeur en colère- VDN 4/01/2009 |
Voici un courrier que nous adresse Jean-Pierre Bailleul, directeur du collège-lycée Saint-Jacques à Hazebrouck.
« Vous avez relaté les manifestations lycéennes qui ont eu lieu à Hazebrouck le jeudi 18 décembre. Je voudrais ici exprimer en quelques mots le point de vue d'un chef d'établissement de terrain, sur les difficultés que nous rencontrons dans notre métier à cause ou grâce à la réforme qui était annoncée depuis quelques mois et qui est retardée et suspendue. En effet, la rentrée scolaire de septembre 2009 se prépare dès à présent.
Dès que nous avons eu connaissance des premiers textes de la réforme sur le site du ministère, nous avons essayé de les comprendre, d'analyser les conséquences pour les structures pédagogiques du lycée, pour les postes des enseignants (...). En résumé, d'analyser la faisabilité - puisque le découpage de l'année était prévu en semestres et non en trimestres -et la possibilité pour les élèves de changer de spécialité en cours d'année en février.
Novembre et décembre sont les mois traditionnels pour les directeurs de lycées privés pour faire le tour des collèges et informer les parents et les futurs élèves sur ce qu'est le lycée et notamment la seconde. Cette démarche a été partiellement faite et souvent au conditionnel. Les dossiers d'inscription sont en général transmis aux familles des futurs candidats en décembre. Cette importante démarche sera donc à recommencer puisque nous gardons les mêmes textes et la même copie qu'avant. Que de temps perdu (...), entre le nombre de réunions inutiles d'information et de réflexion sur la réforme sans oublier l'énergie qu'il faut déployer pour assurer la protection de nos personnels et élèves de nos établissements lors de manifestations lycéennes extérieures.
Tout ceci pour vous dire que les premiers à manifester auraient dû être les chefs d'établissements qui sont restés pendant plusieurs mois dans l'incertitude pour revenir enfin à la case départ, et l'année scolaire n'est pas finie. Il est vrai que nous avons un certain devoir de réserve, mais jusqu'où ? Bonne année, disaient-ils ! »
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Exposition
1914-1918 VDN
04/01/2009
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Pour commémorer les 90 ans de la fin de la guerre 14-18, le musée de Bailleul présente «
L'Art dans la tourmente ». Une exposition visible jusqu'au 9 février, de 14 h à 17 h 30. Quant à l'exposition « C'était Hazebrouck en 14-18 », elle est encore visible jusqu'à ce soir.
Plusieurs salles du musée bailleulois sont consacrées à une exposition de peintures, dessins, estampes, photographies, cartes postales, journaux et objets fabriqués par les Poilus.
À Hazebrouck, le parcours de l'exposition prend la forme d'un chemin de mémoire, qui fait la part belle aux témoignages du quotidien.
> Aujourd'hui, le musée de Bailleul est ouvert de 14 h à 17 h 30, celui d'Hazebrouck, de 10 h à 12 h et de 15 h à 18 h. Entrée gratuite aujourd'hui
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L'heure de la retraite a sonné pour Bernard
Gambier, professeur d'EPS VDN 09/01/2009
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Bernard Gambier a fait ses adieux au collège Saint-Jacques, lundi soir. Après trente-cinq ans de bons et loyaux services au collège Saint-Jacques, Bernard Gambier a définitivement rangé sa tenue de professeur d'éducation physique et sportive aux vestiaires pour goûter aux joies d'une retraite bien méritée.
Lundi soir, Bernard Gambier fêtait son départ entouré de nombreux collègues, lesquels lui avaient réservé bien des surprises. Un beau moment d'émotion conclu par Jean-Pierre Bailleul. « Merci pour tout ce que tu as fait pour Saint-Jacques et ses élèves », a notamment déclaré le directeur de l'établissement après avoir retracé la riche carrière d'un récipiendaire apprécié de tous et et loué pour son savoir pédagogique.
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Les anciens de Saint-Jacques se retrouvent le temps d'une soirée
VDN 7/0/12009
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Ils n'ont pas attendus dix ans, comme dans la chanson de
Bruel, pour se retrouver... Samedi soir, c'était les retrouvailles à Saint-Jacques. À l'initiative d'un petit groupe d'anciens élèves, les promotions 2004 et 2005 du lycée Saint-Jacques ont été contactées. Deux cent soixante anciens élèves ont répondu à l'invitation, mais également des anciens professeurs. Ils ont pu se remémorer leurs années au lycée grâce à un diaporama de photos. Les bénéfices générés par la soirée seront intégralement reversés à l'établissement au profit de la rénovation de la chapelle.
Diaporama
de la soirée des promotions 2004 et 2005 réalisé par Benoît
PETIT
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Que s'est-il passé en Flandre dans la semaine du 25 janvier au 1er février il y a dix ans ?
VDN/01/02/2009
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Jean-Pierre Bailleul, directeur des collège et lycée Saint-Jacques à Hazebrouck, décoré par Alfred Foy, sénateur.
Le 30, Jean-Pierre Bailleul, directeur des collège et lycée Saint-Jacques d'Hazebrouck, est décoré de la médaille de chevalier dans l'ordre des Palmes académiques.
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Des élèves allemands de
Porz reçus au lycée Saint-Jacques VDN 15/02/2009
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Des élèves allemands, accueillis au lycée dans le cadre d'un échange linguistique, ont pu visiter la région.Des lycéens allemands ont été accueillis au lycée Saint-Jacques. Mercredi, Jean-Paul Duval les a reçus. Délégué aux relations extérieures, au développement économique et au jumelage, Jean-Paul Duval a accueilli mercredi matin Jean-Pierre Bailleul, chef d'établissement du lycée et collège Saint-Jacques, et une vingtaine d'élèves du lycée Maximilien-Kolbe de Porz-Am-Rhein (Allemagne), ville jumelée avec Hazebrouck.
L'établissement scolaire reçoit chaque année des élèves dans le cadre d'échanges linguistiques. Pour Jean-Pierre Bailleul, c'est un judicieux moyen de faire connaître aux élèves les pays voisins et l'Union européenne. En février et mars, d'autres rencontres auront lieu avec la Suède et l'Espagne. Les jeunes allemands de Porz ont pu durant leur séjour visiter le forum des sciences à Villeneuve-d'Ascq, les Boves d'Arras, Bergues et le musée-bateau de la Duchesse-Anne à Dunkerque. Accueillis dans des familles, ils ont ainsi pu s'imprégner de la région.
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Au lycée Saint-Jacques, on peint la
philosophie VDN 01/03/2009
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Les élèves de Terminale L du lycée Saint-Jacques ont entrepris de repeindre la salle où Sabine de Rieux, professeur de philosophie, leur dispense ses cours.
Succédant à leurs camarades de l'an dernier qui y avaient peint l'arbre de la connaissance de Descartes, ils ont choisi de représenter Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre dans l'épisode du garçon de café tiré de « L'être et le néant » de ce même Jean-Paul Sartre.
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Sylvain Blas a assuré la restauration du
tableau et a expliqué son travail aux élus en l'apportant hier au musée.
VDN 18/03/2009
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Le tableau du retable de Saint-Jacques, miraculeusement épargné dans l'incendie de l'établissement en juin dernier, vient d'être restauré. Il va être exposé au musée dans quelques jours.
Marie-Flore Cocq, directrice du musée des Augustins, s'attend à de nombreuses visites quand le tableau sera accroché, sans doute la semaine prochaine. Le musée municipal accueillait déjà depuis les journées du Patrimoine, dans la salle Jonas, La Crucifixion, oeuvre contemporaine d'Eugène Leroy qui avait échappé à l'incendie du collège Saint-Jacques.
De nombreux visiteurs sont venus spécialement pour voir ce tableau. Ils devraient être également nombreux à pousser la porte du musée municipal pour aller y admirer celui du retable de la chapelle de Saint-Jacques, qui vient d'être restauré.
Le Miracle de la mule est une copie de bonne facture réalisée au XIXe siècle d'après un tableau de Van Dyck du XVIIe siècle. Cette oeuvre centrale du retable de Saint-Jacques est inscrite à l'inventaire des monuments historiques.
Décroché en août, ce tableau monumental de 4 m x 2 m avait été déchiré dans sa partie supérieure et avait surtout souffert de la chaleur de l'incendie.
Sylvain Blas, restaurateur à Beaurain (entre Le Cateau et Solesmes), était venu chercher l'oeuvre à l'automne pour l'emmener dans son atelier. Il aura fallu, expliquait-il hier en ramenant au musée le tableau, deux mois de travail pour une personne à temps plein.
S'agissant d'un tableau rentoilé à la cire, il a fallu à nouveau chauffer cette cire qui avait souffert de l'incendie afin d'en réparer les outrages pour la partie entoilage. Dans un second temps, le restaurateur a travaillé sur la couche picturale elle-même, dont la surface était recouverte de cloques causées, là encore, par la chaleur.
Cette restauration devrait coûter environ 11 000 E, indiquait hier Jean-Pierre Bailleul, le directeur de Saint-Jacques. Cette somme devrait être prise en charge par les assurances. Tout comme les travaux aux bâtiments qui devraient démarrer en avril pour une dizaine de mois, si tout bien. La facture totale devrait avoisiner un million et demi d'euros.
Dans l'attente de l'achèvement du chantier, grâce à un accord avec la municipalité et le musée, le tableau sera exposé dans la salle Jonas. « Ce sont les Capucins qui arrivent chez les Augustins », lançait hier en clin d'oeil historique Jean-Pierre Bailleul à Jean-Pierre Allossery, maire, venu assister à l'arrivée de l'oeuvre avec Françoise Polnecq, adjointe à la culture.
Ils ont été les premiers à pouvoir apprécier la qualité de la restauration du tableau. Il reste à organiser son accrochage dans de bonnes conditions de sécurité pour qu'il puisse être vu par tout le monde, ce qui devait être possible dès la semaine prochaine.
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JUMELAGE FRANCO BRITANNIQUE
COLLÈGE SAINT JACQUES – QUEEN ELIZABETH
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22 élèves du lycée Queen Elizabeth de Faversham, lycée aux labels maths et langues étrangères, sont à Hazebrouck du 16 au 21 mars 2009, dans le cadre du jumelage franco-britannique avec les élèves de 3ème section européenne du Collège Saint Jacques
Depuis plus de 25 ans maintenant, encouragée par M. Bailleul, Directeur et M.
Kazmierczak, Directeur-Adjoint, épaulée désormais par Mme Penin, professeur d'anglais et Mme Boddaërt, professeur d'histoire géographie, Mme Gambier anima cet échange qui a, en autant d'années et sous différentes formes (journée, week-end, semaine et même quinzaine) drainé plus de 1000 élèves vers
notre ville jumelle.
Au programme cette année pour cette semaine, la visite de Lille Version XXL, un arrêt à Paris et plus particulièrement au Louvre, des cours et un moment de pure détente au tout nouveau bowling des Flandres.
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Pèlerinage à Lourdes
L'indicateur 07/05/2009
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Du 19 au 25 avril, des jeunes du collège Saint-Jacques sont partis avec d'autre jeunes du diocèse de Lille, au "Ch'ti Pélé".Le Ch'ti Pélé est une belle aventure, pour les jeunes de 4e-3e, qui est à la fois sportive, religieuse et festive. Ils y ont découvert l'histoire religieuse de Lourdes et les lieux de vie de Bernadette.Lors de ce pèlerinage ils ont pu faire des rencontres avec d'autres jeunes de leur âge, avec qui ils ont pu partagé leur foi, à travers des jeux, de la randonnée au pic du Ger, des moments de célébration (messe internationale, messe à la grotte avec le pèlerinage de printemps du diocèse de Lille), veillée de chant avec Hugues Fantino etc.
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Une semaine banalisée mais pas
banale pour les collégiens de Saint-Jacques
VDN 09/04/2009
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Au collège, dans la région ou à l'étranger, la semaine banalisée a fourni l'occasion de nombreuses visites pédagogiques. Les élèves de tous les niveaux du collège Saint-Jacques viennent de vivre une semaine banalisée... pas banale. La semaine banalisée était organisée et encadrée par les enseignants et des parents bénévoles.
Pour les 6e, c'était la découverte de Lille et de son patrimoine, les métiers du livre, les traces du passé, les richesses du petit-déjeuner, la connaissance du patrimoine hazebrouckois et la visite d'une ferme pédagogique de Renescure.
Le programme des 5e comprenait une sortie à Canterbury, le permis vélo et la préparation à
l'ASSR 1 (attestation de sécurité routière de niveau 1), la visite de la station d'épuration d'Hazebrouck, la découverte de la bataille d'Azincourt, l'étude de la faune et de la flore au mont des Cats, des mares, du système solaire, la visite du Planétarium à Villeneuve-d'Ascq et une sensibilisation à la calligraphie.
Pour les 4e, chaque élève était en stage de découverte dans une entreprise pendant trois jours. Le jeudi et le vendredi furent consacrés au bilan du stage et à la visite des lycées technologiques et professionnels du district privé
hazebrouckois.
Les 3e ont vécu en classe tandem en Allemagne (Freiburg) pour ceux qui étudient en langue vivante 2 l'allemand et à Barcelone en Espagne pour les hispanistes.
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Le collège Saint-Jacques a dix mois pour faire
peau neuve VDN 24/04/2009
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Une réhabilitation temporaire avait permis d'accueillir les élèves dès la rentrée de septembre. Incendié le 24 juin, le collège privé a entamé, dix mois plus tard, sa reconstruction et prévoit d'apporter quelques modifications à la version originale. Un large échafaudage est en train d'être érigé sur la façade du collège Saint-Jacques. L'établissement profite des vacances de Pâques pour entamer de copieux travaux, tout juste dix mois après l'incendie qui a ravagé sa chapelle et une partie des dortoirs.
Des aménagements temporaires avaient permis d'assurer la rentrée en septembre. Le réfectoire avait été rénové, une cloison temporaire dressée du côté du dortoir des filles et des salles préfabriquées installées dans la cour. Cette fois, c'est donc la reconstruction définitive qui débute. Le chantier, confié à l'architecte Christophe Louchart, est prévu pour durer dix mois. Douze entreprises de différents corps de métier s'y succéderont. La priorité est la mise hors d'eau de l'ancien dortoir, explique le directeur d'établissement, Jean-Pierre Bailleul. Déjà équipé d'un bac acier, il devrait donc disposer prochainement d'un « parapluie », préalable au début des travaux de réfection, avant la pose d'une nouvelle charpente. « L'idéal serait que la mise hors d'eau soit faite pour septembre », espère le directeur.
Profitant du chantier, le collège a décidé de procéder à des modifications : un étage supplémentaire verra le jour. Les internats du lycée seront alors aménagés sur deux niveaux et les chambres de deux personnes - au nombre de quarante pour les filles, de même chez les garçons - « modernisées ». Cela nécessite l'abattement de murs au deuxième étage afin que chaque chambre dispose d'une fenêtre. Le chantier se poursuivra ensuite dans la chapelle. Toujours à ciel ouvert, elle dispose actuellement d'une pompe permettant d'éviter, à chaque pluie, un « effet piscine ».
Parmi les autres nouveautés, un ascenseur devrait voir le jour au fond de la chapelle pour communiquer avec les étages et adapter le collège aux normes d'accessibilité pour les personnes handicapées. Par ailleurs, pour mettre en valeur la chapelle, le directeur annonce la mise en place d'une baie vitrée placée face à la porte d'accès du collège. Elle donnera une vue directe sur le retable.
Au total, la facture des travaux déjà réalisés s'établie à 1,5 million d'euros, comptabilise le chef d'établissement. Le chantier qui débute est estimé aux alentours de 4 autres millions d'euros. Le collège, qui a lancé des appels aux dons, a dû faire des choix : ainsi le cloître qu'il avait prévu de restaurer devra patienter. La réfection du clocher a également été abandonnée. « On ne peut pas tout refaire à l'identique », soupire le directeur. Et Thérèse, la cloche, ne remontera pas à sa place. De même, les confessionnaux ne reverront pas le jour. « Priorité à l'outil de travail », précise le directeur.
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Le père Jacques Lubrez, supérieur de Wisques et natif
d'Oudezeele, est décédé VDN 25/04/2009
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Le père supérieur de la communauté bénédictine Saint-Paul de Wisques est décédé mercredi. La messe de funérailles sera célébrée aujourd'hui à 10 h 30. Le père Lubrez était arrivé à l'abbaye Saint-Paul en 1966, il n'avait pas encore 19 ans. Il sortait du petit séminaire Saint-François d'Assise (aujourd'hui collège Saint-Jacques) d'Hazebrouck. Issu d'une famille de trois enfants d'Oudezeele, il était né le 2 novembre 1947.Au cours de ces années passées à l'abbaye, le père Lubrez avait exercé plusieurs charges : responsable du vestiaire, sacristain, secrétaire du chapitre, avant de devenir sous-prieur, Le 22 février 2005, le père Jacques Lubrez avait été élu père abbé à la tête de la communauté.
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Les anciens de Saint-François d'Assise et Saint-Jacques
réunis VDN
28/04/2009
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Jeudi, d'anciens élèves et professeurs de Saint-Jacques et de Saint-François-d'Assise se sont retrouvés au collège. Bernard Balloy a réuni une quarantaine de personnes, et leurs conjoints, sur les lieux de leur scolarité, durant les années allant de 1958 à 1967. Une messe a été concélébrée par les abbés Daniel Dewulf, Daniel Nonque, Georges Verbruge, Jean-Pierre Demoulin et René Delannoy. Les convives ont partagé un repas. Puis, ils ont visité les lieux ravagés par un incendie, il y a près d'un an.
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La rue Warein
en circulation alternée pour cinq mois VDN 06/05/2009
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Les travaux de réhabilitation du collège privé Saint-Jacques, incendié en juin, entraîneront des difficultés de circulation rue Warein jusqu'à fin septembre au moins. L'établissement profite des travaux de réfection pour rénover profondément les internats du lycée, qui occuperont un étage supplémentaire. En préalable à cette élévation, la mise hors d'eau du bâtiment nécessite la pose d'un « parapluie », d'où la présence hier d'une grue qui barrait le passage rue Warein. La rue a été dégagée dès hier soir. « Par la suite, la circulation sera alternée au moins jusqu'à fin septembre , date prévue de l'achèvement de la mise hors d'eau », précise Hervé
Vancoppenolle, chef de chantier à Eiffage TP Nord, à Dunkerque. Et ce n'est pas tout. L'élévation du bâtiment d'un étage est en effet une opération complexe. La pose du parapluie sera suivie de la démolition de l'étage supérieur, endommagé lors de l'incendie (au-dessus de la frise blanche sur la photo), et du remaçonnage en brique légère sur deux étages. Entre ces deux niveaux, la pose de dalles de béton alvéolaires rendra indispensables de nouvelles interventions de la grue. La rue Warein sera donc à nouveau barrée à trois reprises au cours du mois de juin, lors des trois phasages de montage de dalles. Il ne restera ensuite qu'à poser la charpente et la toiture.
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Il faudra être prêt pour le 20 mai! En attentant, place aux
répétitions!
14/05/2009 L'indicateur
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Je donne des cours de danses à des seniors et elles ont deux fois plus d'énergie que vous".
Non vous n'êtes pas à la Nouvelle star ou à la dernière émission télé à la mode proposant de devenir "star" en quelques leçons, vous êtes à Espace Flandre et sur scène ce sont des élèves de troisièmes qui se font remonter les bretelles.Ils ne sont pas au bagne, ils sont volontaires et préparent la 14e représentation théâtrale des ateliers du collège Saint-Jacques."Mur, murons" voilà pour le thème de l'édition 2009. Vingt ans après la chute du mur de Berlin, les collégiens nous emmènent pour un voyage dans le temps, qui débute en 1961, le 13 août, jour de l'érection du mur pour finir en 1989, lors de sa chute.
Ni comédie musicale, ni pièce de théâtre, ni spectacle de danse la représentation mêlera danse, musique, théâtre et chant et aura lieu le 20 mai prochain à l'Espace Flandre.Coordinatrice du projet, Corinne Leblond revient sur la genèse de "Mur, murons". "Il s'agit d'un projet scolaire annuel qui allie quinze adultes (professeurs, bénévoles, secrétaires, techniciens...) travaillant au collège. Les élèves sont tous volontaires et travaillent sur le projet durant l'heure du midi. Le thème a été choisi par l'équipe pédagogique en veillant à coller à l'actualité. On pose le thème, on dégrossit, on fait des rectifications plus poussées, on met en commun, on élabore une trame narrative pour ensuite écrire la pièce".
Rendez-vous le 20 mai à 20h à l'Espace Flandre.
"Mur, murons" le 20 mai à 20h à l'Espace Flandre. Renseignements :
http://www.college.stjacques-hazebrouck.fr
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la Nordiste Adélaïde
Leroux, l'une des actrices les plus prometteuses de sa génération
VDN 10/05/2009
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Isabelle Huppert, Sandrine Bonnaire, Philippe Torreton ou Albert Dupontel sont les comédiens préférés de la jeune actrice nordiste.
Chaque dimanche, nous vous proposons de faire une rencontre. Aujourd'hui, alors que le festival de Cannes va démarrer ce 13 mai, rendez-vous avec la Nordiste Adélaïde Leroux, l'une des actrices les plus prometteuses de sa génération.
Le plateau de Flandres, vous connaissez ? À le chercher sur une carte, les géographes en perdraient la boussole. C'est pourtant bien là qu'elle est née. En 2004.
Je parle de la jeune Barbe bien sûr. Et du plateau de Flandres, le film de Bruno Dumont, grand prix du jury à Cannes en 2006.
À l'instar de Barbe, Adelaïde est fille de Flandres. Mais de la plaine. D'Hazebrouck plus exactement. La comparaison s'arrête là. Barbe n'est qu'un personnage de cinéma. Adélaïde la jeune comédienne qui l'interpréta.
Car Adélaïde - heureusement pour elle - a une existence autrement plus remplie que le personnage qui lui valut d'être pré-sélectionnée comme meilleur espoir féminin aux César.
Pour tout dire, Adélaïde a plusieurs vies. C'est ce qu'on attend des comédiens. C'est ce qu'elle attendait de sa vie à elle.
« J'ai très vite adoré le théâtre. Ma chance, c'est d'avoir eu des parents qui s'intéressaient à la culture. Mon père était pourtant ouvrier et ma mère serveuse. Et puis mon frère et ma soeur m'ont emmenée en sortie avec eux. Il fallait que je joue... » Après un bac option théâtre au lycée Blaringhem de Béthune, Adélaïde quitte ses parents pour Lille et une licence d'art théâtral. C'est à ce moment-là qu'elle démarre le tournage de Flandres. Dès lors, tout va très vite s'enchaîner.
« Flandres, ça a été énorme pour moi. Cannes... Les paillettes... Tout ce côté people que je n'aime pas trop au départ mais sans quoi Cannes ne serait pas Cannes. » La vie d'Adélaïde prend alors un nouveau tour. Elle dispose d'un agent, multiplie les castings (jusqu'à quinze dans le mois), reçoit des scenarios, est sollicitée comme jurée dans des festivals. « On ne me reconnaît pas encore dans la rue, enfin ça m'est arrivé deux fois, c'est tout. Je peux encore me ballader sans être embêtée ! » Surtout à Lille, où la jeune femme vit dans un coquet appartement du quartier de Saint-Maurice-Pellevoisin, au dernier étage d'une ancienne demeure bourgeoise (de quoi s'entraîner pour de futures montées des marches sur la Croisette). Un appartement qu'elle devra sans doute quitter pour Paris, où tout se fait, qu'on le veuille ou non, en matière de cinéma.
« Dans cet univers, le danger c'est qu'on peut très vite être oublié. Il faut être vu, aller à des projections, des cocktails, rencontrer des gens. C'est plus facile à Paris qu'à Lille. Mais si je pouvais garder mon pied-à-terre ici, je le ferais sans hésiter ! » D'autant que la jeune femme « adore les ciels gris du Nord et les monts de Flandre ». Et confesse se régaler « d'un lapin aux pruneaux, d'une carbonade avec une bonne Karmeliet ou des Merveilleux d'Hazebrouck, là où la pâtisserie est née » !
Ciné, télé... cloisonné !
Autre écueil à éviter pour Adélaïde, être cataloguée. « Mon parcours est plutôt fait de rôles dramatiques et de cinéma d'auteur. Pas de rôle comique ou à la télé. Alors que j'aimerais bien aussi jouer des comédies ou tourner des téléfilms ! En France, le problème c'est que tout cela est très cloisonné. On est acteur de cinéma ou de télévision. Pas les deux. Il y a là une bulle qu'il faudrait percer. » Malgré son parcours déjà élogieux, Adélaïde reconnaît que ce n'est pas tous les jours facile d'être comédienne, en tout cas d'en vivre.
« Parce qu'on vous a vu à Cannes ou aux César, les gens pensent que vous êtes millionnaire, que vous vous droguez (rires)... Ils vous inventent presque une vie. La réalité, c'est que le métier est une vraie galère pour beaucoup. Moi, par exemple, je n'ai pas assez tourné cette année pour avoir mon statut d'intermittente. Je suis peut-être un peu trop exigeante. En fait je n'aime pas trop le nivellement par le bas. » Adélaïde a heureusement des projets : un tournage en cours - Suerte, de Jacques Séchaud -, une pièce en préparation - Agatha de Marguerite Duras -, mise en scène par Tommy Milliot, son compagnon.
« Je ne me vois pas exercer un autre métier. J'aime bien la déco, l'architecture. J'adore la musique : à peu près tout sauf le rap. J'adore lire : d'Agatha Christie à Zola en passant par Claudel et Duras. Mais j'ai besoin de jouer des rôles, y compris parfois quand je vais acheter mon pain !
» Joueuse et enjouée, Adélaïde prend la vie du bon côté, sans se plaindre mais sans passivité. Et de citer Barbara, une de ses maîtresse à penser : « Il faut toujours être en colère, sinon c'est cuit », le tout dit avec un large sourire.
« C'est vrai qu'on est dans une période difficile, que les gens ont peur et qu'on leur fait peur. On a besoin d'un peu de folie . » Et par là même de beaucoup de cinéma.
Repères
30 décembre 1982. Adélaïde Leroux naît à Hazebrouck. Études au collège Saint-Jacques, puis au lycée
Blaringhem, à Béthune.
2004. En licence d'études théâtrales à Lille 3, Adélaïde tourne Flandres, de Bruno Dumont.
2006. Pré-sélectionnée comme meileur espoir féminin aux César.
2007. Adélaïde interprète Judith dans Home, de Ursula Meier aux côtés d'Isabelle Huppert, puis Minouche, dans Séraphine, le succès de Martin Provost, aux côtés de Yolande Moreau.
Nouvelle pré-sélection comme meilleur espoir féminin aux César.
2009. Jouera Agatha, dans la pièce de Duras, du 25 mai au 13 juin au Ciné 13, à Montmartre.
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L'abbé Gérard Blondeau : une vie consacrée à l'Église et à Merris
VDN 24/05/2009
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Le père Gérard Blondeau, 86 ans, célébrera aujourd'hui une messe très particulière à l'église Saint-Laurent, à
Merris. L'office religieux sera l'occasion de fêter ses soixante années de sacerdoce et quarante ans d'accompagnement des Merrisiens.
Vous fêtez aujourd'hui vos soixante années de sacerdoce : quels ont été les instants les plus marquants de vos ministères ?
« Ils sont nombreux. L'un des grands moments a été pour moi le pèlerinage à Jérusalem en 1979 avec une vingtaine de prêtres ordonnés en 1949. Il s'agissait alors d'une invitation pour nos trente années de sacerdoce. Je retiens aussi la présence de Monseigneur Gand, évêque de Lille, pour mes vingt-cinq ans de sacerdoce en 1974. Ou encore le cinquantenaire de l'église Saint-Laurent de
Merris, événement pour lequel nous avions exposé de nombreux documents d'archives sur l'édifice. » Quarante ans au service de Merris en tant que curé et aumônier de l'internat familial : pouvez-vous nous parler de votre attachement à ce village ?
« Merris abrite une population très sympathique, très accueillante, avec laquelle les liens d'amitié sont faciles à créer. J'ai vu la transformation de ce village et je connais moins les nouveaux habitants arrivés depuis une quinzaine d'années. En général, ces derniers sont moins pratiquants que les gens du village, on les voit moins. Ce n'est pas un reproche, c'est juste un changement de mentalités. » Lors de votre ordination en 1949, vous aviez choisi cette phrase inscrite sur une image : « Pour révéler aux hommes l'amour de Dieu, pour leur apprendre à l'aimer et à s'aimer ». Pensez-vous avoir réussi à transmettre ces valeurs ?
« J'espère avoir réussi... J'espère avoir respecté mon idéal, car cette phrase était pour moi un idéal de vie. Les notions évoquées sont les deux aspects majeurs de mon apostolat. Alors, ai-je réussi ? Dieu en est le seul juge. Mais je dois dire que je reçois beaucoup de messages de sympathie de la part des gens du village, même de la part de ceux qui pratiquent peu. » Vous êtes devenu prêtre à 26 ans, on peut parler de vocation. Si c'était à refaire, changeriez-vous quelque chose à votre parcours ?
« Quand on entre au séminaire, on ne sait pas ce que nous réserve l'avenir. J'avais alors 14 ans et je ne me suis jamais posé de question, cela a toujours été clair. J'avais l'impression que c'est pour ça que j'ai été créé. J'ai conscience que j'ai été guidé par la Providence dans tout mon parcours. J'ai été accompagné. J'ai une grande reconnaissance envers Dieu et envers toutes les personnes de Merris que je connais depuis quarante ans. » Quel message adresserez-vous aux personnes qui assisteront à la messe de ce matin ?
« Je leur dirai que je veux être avec eux jusqu'à mon dernier jour. À mon âge, on se rend compte que le départ est proche. Un jour ou l'autre, je ne serai plus là. Si Dieu me donne la santé, je veux rester auprès d'eux le plus possible. »
1884
L'année de naissance des parents de l'abbé Gérard Blondeau. Antoine Blondeau et Marthe Six sont ouvriers et ont quatre enfants. Antoine, l'aîné, meurt en 1942 en Allemagne, six semaines après une évasion avortée.
1923
L'année de naissance de Gérard Blondeau, en janvier, à Linselles où il passe son enfance. Dernier enfant de la famille, il effectue ses études secondaires au
petit séminaire d'Hazebrouck entre 1937 et 1943. Il obtient le bac en 1943 et intègre le grand séminaire cette même année. Mobilisé en 1945, il est ajourné en raison du décès de son frère en Allemagne. Il fait son service pendant onze mois à Lille, dans le bureau de libération des prisonniers de guerre, jusqu'en 1946.
1949
Ordination sacerdotale le 29 juin 1949, par le cardinal Liénart. Il exerce son premier ministère au
petit séminaire d'Hazebrouck pendant douze années, assumant les fonctions de directeur du séminaire des vocations tardives pendant six ans. Puis il est nommé prêtre auxiliaire à Bailleul Saint-Vaast pendant deux ans.
1969
Gérard Blondeau devient le curé de Merris en novembre. Il est du même coup le nouvel aumônier de l'internat familial, puis aumônier à
l'EPSM de Bailleul de 1988 à 2000.
1979
Pèlerinage à Jérusalem avec une vingtaine de prêtres à l'occasion du trentième anniversaire de leur ordination.
1999
Jubilé de cinquante années de sacerdoce fêté à Merris, le 20 juin.
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Le spectacle du théâtre des
ateliers de Saint-Jacques a fait tomber les murs
VDN 25/05/2009
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Mercredi soir, à l'espace Flandre, les élèves de 3e du théâtre des ateliers du collège Saint-Jacques ont présenté leur spectacle intitulé « Mur... murons ». Les élèves et Corinne
Leblond, professeur de français et coordinatrice du spectacle, avaient choisi de célébrer le vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin. L'histoire ? L'aventure de deux frères et deux amoureux séparés par l'histoire. Une histoire perturbée par deux sorcières qui souhaitent une réelle reconnaissance de leur statut mais qui, au bout du compte, feront tomber tous les murs pour mener les personnages vers la liberté.
« Il faut oser la rencontre pour évoluer », telle est la morale de cette histoire. Un spectacle qui, à travers quarante-deux tableaux, a allié le théâtre, la danse, les chants, utilisant la créativité, les compétences et les talents respectifs des jeunes. Sur un écran géant, des vidéos historiques ont ponctué le spectacle, dégageant une émotion perceptible dans le public. Ce dernier a chaleureusement applaudi cet important travail d'équipe porté par des élèves volontaires pour vivre une formidable aventure humaine.
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Hommage à Karl Valentin
L'indicateur 28/052009
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Vendredi soir, les apprentis comédiens du Théâtre du Songe ont exploré le répertoire d'un auteur méconnu, repéré par Bertold Brecht et véritable père spirituel de nos plus
grands comiques. Pour le spectacle de fin d'année joué à Espace Flandre, Olivier
Buisine, professeur, et sa jeune troupe de lycéens de Saint-Jacques ont rendu hommage à
Karl Valentin, auteur allemand, jongleur des mots, magicien du verbe et orfèvre des comiques de situation. Cette soirée avait pour titre Théâtre obligatoire, éponyme d'une
des saynètes créées par Karl Valentin. Les scènes se déroulaient donc au coeur d'un théâtre, dans ses coulisses. Avec cette nouvelle pièce, le Théâtre du Songe et ses
comédiens ont convié le public à un voyage dans l'univers burlesque et loufoque de Karl Valentin, auteur sachant conjuguer humour et esprit.
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Des Saint-Jacquois à
Normale Sup' L'indicateur 28/052009
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Trois élèves de 1re Scientifique du lycée Saint-Jacques ainsi que leur professeur de physique-chimie ont eu la chance de pouvoir visiter les laboratoires de physique
fondamentale de l'école normale supérieure de Paris.La visite avait été gagnée aux Olympiades de Physique au mois de Janvier. Arrivés tôt à Normale
Sup', Quentin, Julien
et Timothée ont été accueillis par deux étudiants en thèse de Physique.
La visite a démarré par le laboratoire de fabrication des nanotubes de carbone, dans lequel on essaie de comprendre l'infiniment petit ; elle s'est poursuivie par la visite du
laboratoire de biologie dans lequel on tire sur des molécules d'ADN pour étudier leur structure.
Après un repas dans le quartier latin, les quatre invités sont passés au laboratoire de Physique des particules où on essaie de refroidir les atomes jusqu'au zéro absolu.
Après quelques expériences avec de l'azote liquide, la visite s'est terminée par la fabrication d'un circuit électronique en salle blanche où la poussière n'est pas tolérée.
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Troupe du théâtre des ateliers du collège St Jacques
L'indicateur 28/052009
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Vingt ans après la chute du Mur de Berlin, les élèves de l'atelier théâtre du collège Saint-Jacques se sont mis en scène dans une comédie musicale ayant pour thème : les murs.
L'Espace Flandre accueillait la représentation et c'est Corinne
Leblond, coordinatrice du projet, qui prenait la parole avant le début des hostilités pour mettre en avant cette "aventure humaine, où l'on apprend à vivre ensemble, à écouter les autres." Le spectacle pouvait débuter. Le synopsis ? 2009, Berlin. On fête les 20 ans de la chute du mur
en fêtant aussi l'Europe. Puis, flashback. Retour en 1961, la veille de la montée du mur, deux frères vont être séparés par l'histoire, mais aussi deux amoureux, Axel et
Lilly. La suite est un peu tirée par les cheveux car l'histoire est perturbée par deux sorcières qui souhaitent "la
reconnaissance de leur statut". Ainsi elles font atterrir deux extra-terrestres sur la Bernauer Strasse, des aliens cherchant à instaurer l'harmonie intergalactique. Les forces du mal présenteront face à eux tous les murs négatifs de ce monde via une île imaginaire en proie au chômage et la crise économique.
Finalement les sorcières reprendront le contrôle de cette histoire pour faire tomber tous les murs et nous mener vers la liberté ! Ouf !
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Résultats d'athlétisme et de course
d'orientation L'indicateur
04/06/2009
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Le collège et le lycée Saint-Jacques ont participé aux 7e championnats de France UGSEL de course d'orientation à Fougères les 15, 16 et 17 juin.
Deux épreuves étaient au programme : une course au score par équipe et une course en ligne individuelle. Les 6e - 5e ont terminé 7e par équipe (sur 13). Au classement
individuel : Marine Boulogne (12e), Marie Lecoustre (14e) et Sarah Moungari (18e). Les garçons de 1re ont terminé 12e par équipe. Au classement individuel : Alexandre
Kallumannil (9e), Florian Watorek (16e) et Timothée Schesser (17e).
Le 27 mai, c'est un championnat régional UGSEL d'athlétisme qui s'est déroulé à Longuenesse pour les benjamins et minimes. Quatre élèves ont récolté cinq médailles au
total : Morgane Pattin (3e au poids et 2e au triple saut), Perrine Connart (3e au triple saut), Antoine Cleenewerck (3e au saut en longueur) et Claire
Mesmacque,
championne régionale au 1 000 mètres. Claire et Morgane défendront St-Jacques aux championnats de France à Compiègne les 18 et 19 juin.
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Une première décapante à Saint-Jacques
VDN 09/06/2009
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Vendredi soir, au théâtre de
L'Orphéon, les élèves de première du lycée Saint-Jacques ont créé une première dans l'histoire de l'établissement.
Pour la première fois, des élèves ont présenté leur propre revue. Écrite et mise en scène par Matthieu Fioen et Valentin Belleval, cette revue laissera sans aucun doute un souvenir inoubliable dans l'esprit des nombreux spectateurs venus y assister.
À travers le chant, la musique et la danse, les trente élèves participants ont pu montrer tous leurs talents.
Les plus comédiens d'entre eux ont joué des sketches à l'humour décapant, voire cru, sur des thèmes d'actualité. Les présentateurs, Matthieu et Valentin, ont également fait preuve d'une totale liberté d'expression, qui a déclenché sytématiquement des fous rires à chacune de leurs interventions.
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Jumelage franco-allemand
L'indicateur 11/05/2009
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Le dixième échange scolaire entre le collège Saint Jacques et le Lise Meitner Schule de Leverkusen fut comme les précédents, un grand succès.
Une trentaine d'élèves de troisième du collège Saint Jacques avait reçu un accueil chaleureux en décembre dernier à Leverkusen alors qu'il faisait un froid glacial. Cette fois-ci, c'était leur tour de recevoir leurs correspondants allemands. Le programme fut dense et varié, en particulier une journée sur la côte d'Opale avec la visite de Nausicaa, des caps Griz-Nez et Blanc-Nez, jeux sur la plage de Boulogne sous le soleil. Le dernier jour : cours avec les correspondants, bowling et visite de Lille.L'amitié et la complicité étaient au rendez-vous.
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Une rafale de prix
au challenge TPE ICAM L'indicateur 11/05/2009
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Mercredi 27 mai se déroulait à
l'ICAM (institut catholique des arts et métiers), à Lille, le rassemblement d'élèves de première scientifique de 12 lycées de la région.
Ces jeunes scientifiques venaient défendre leurs projets de TPE qu'ils ont travaillés cette année et qu'ils ont présentés en mars pour le baccalauréat 2010.
Parmi les 31 TPE en compétition le matin, 15 ont été présélectionnés pour être présentés à l'oral l'après midi dans les amphis de
l'ICAM. Les élèves de Saint Jacques se sont distingués par l'obtention de 4 prix sur 5 groupes d'élèves ; un 3e prix dans la catégorie SVT avec un TPE sur les fourmis, et les 1er, 2e et 3e prix dans la catégorie Physique Chimie, avec des sujets sur la magnéto hydro dynamique, la catapulte au Moyen-âge et le boomerang.
La direction de l'ICAM remercia les jeunes pour le temps passé et le travail effectué et les félicita pour la qualité de leurs prestations, puis ce fut au tour de Jean-Pierre Bailleul, Directeur des Collège et Lycée de féliciter les 17 élèves participants de la journée, ainsi que les professeurs présents aux côtés des lycéens : Mmes Pantenier, Tratsaert, MM. Béclin et Thibaut.
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Les 3e font tout un cinéma !
L'indicateur 11/05/2009
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Jeudi 4 juin, les 3e E du collège St Jacques se sont rendus avec Mme Moreau et Mme Leblond à Roubaix pour un moment de cinéma bien particulier. Ils étaient lauréats avec 5 autres collèges pour la meilleure affiche et le meilleur scénario afin de célébrer les 20 ans de Collège au cinéma.Collége au cinéma permet, via le Conseil général, le CNC (Centre national cinématographique) et l'Education nationale, de découvrir 4 films par an, sous le biais d'une thématique ; cette année, ce fut le regard des autres avec Persépolis, Osama, Le bal des vampires et des courts métrages. 20000 élèves ont été concernés en 2009.
"Baignant dans une culture de l'image, il n'est pas négatif d'éduquer le regard du citoyen de demain" nous dit Mme Leblond, leur professeur de français, relais dans cette opération. Après avoir assisté à la projection du film de Mme Palcy, SiméonSiméon, "un conte fantastico-musical" se passant aux Antilles, ils ont pu participer à une conférence/débat avec la réalisatrice, une artiste généreuse et très accessible qui a voulu montrer que la musique, créole ici, pouvait faire passer le message de valeurs humanistes, comme l'amour, l'amitié, la solidarité.
Un deuxième prix qui a permis à ces jeunes de gagner des places de cinéma et une dotation pour leur collège... et surtout une belle rencontre.
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Tournoi de Beach volley
L'indicateur 11/05/2009
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Les 13 élèves du lycée St Jacques ont bien cru ne jamais pouvoir participer au tournoi de beach volley organisé par
l'UGSEL.Près de 200 personnes étaient rassemblées, toutes catégories confondues et enseignants, pour profiter de cette
manifestation. Réception, passe, attaque, rire, fairplay, combativité... additionnés de quelques grains de sable, voilà la recette qui a permis aux 13 élèves de se surpasser et de dominer le tournoi, dans leur catégorie junior. 13 lycéens qui ont formé 4 équipes finalistes (dans l'ordre de classement) : les Piankali Glenn (Glenn Piankali, Nicolas Ringard, Adrien Colpaert), les Sexy Beach (Rémy Sailly, Antoine Coubronne, Edouard Vacossin), les Internes (Clément Moreau, Quentin Debels, Antoine Grechez, Timothée Courmont) et les DK'psuleurs (Mathilde Leborgne, Antoine Debaecker, Cyril
Baelden).
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Réhabilitation du collège Saint-Jacques
18/06/2009 L'indicateur
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Dans le cadre des travaux de reconstruction du collège Saint-Jacques à Hazebrouck, la rue Warein sera à nouveau fermée à la circulation routière ainsi que piétonne dans les deux sens à hauteur du chantier.Cette fermeture interviendra à plusieurs reprises durant la période du 17 au 26 juin et peut durer plusieurs jours. L'entreprise chargée du gros-oeuvre va mettre en place, au milieu de la chaussée, une grue mobile qui doit élever les nouvelles structures porteuses des planchers des niveaux en cours de réhabilitation.
Les dates exactes de fermeture de la chaussée ne sont pas arrêtées. Ces travaux de levage ne peuvent se faire que dans un contexte météorologique favorable.
Durant ce laps de temps et dans un souci de sécurité, le conseil général a décidé de modifier les lieux de montée et de descente des élèves des bus. En effet, les transports scolaires ne devraient plus desservir le collège, ni le lycée Saint-Jacques durant cette période de fermeture de chaussée. Les lieux de montée et de descente seraient alors au Lycée des Flandres.
Itinéraires
Venant du Lycée des Flandres, les élèves pourront se diriger vers le POnt Rommel et emprunter la rue du Moulin, puis la rue Nicolas-Joseph Ruyssen afin de pénétrer dans le collège par le parking situé dans cette rue. Néanmoins, l'entrée habituelle située rue Warein sera également accessible.
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Les premières à l'Orphéon
18/06/2009 L'indicateur
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En février, deux élèves de première, Valentin Belleval et Matthieu
Fioen, les responsables de l'Orphéon et la direction de St Jacques se sont rencontrés pour mettre en place une soirée spectacle "premières" dont les bénéfices iraient au financement de la restauration de la chapelle St Jacques sinistrée le mardi 24 juin 2008.
Pendant 4 mois, 40 jeunes de première et seconde ont conçu et réalisé un spectacle de qualité, un peu dans le style de la revue, fait de sketchs, chansons, danses et musique... Devant le nombre d'inscrits, deux soirées furent proposées aux lycéens et parents de St Jacques. Un spectacle inoubliable, un public conquis, souvent debout pour applaudir nos jeunes artistes talentueux.
M. Bailleul, chef d'établissement remercia les 40 lycéens pour leur talent, leur travail et pour avoir fait beaucoup rire. Il adressa aussi des remerciements aux parents, à la direction de l'Orphéon pour son aide technique et professionnelle ainsi qu'à Anne Sophie
Malesys, animatrice en pastorale qui a soutenu le projet tout au long de sa conception et dont elle avait rêvé.
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Second échange linguistique avec l'Angleterre
18/06/2009 L'indicateur
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Une dizaine d'élèves du collège Saint-Jacques viennent de rentrer d'un séjour linguistique réalisé avec une école primaire anglaise située à Ashford (Kent).C'est la seconde année que plusieurs écoliers de la
"Godinton Primary School" accueillent dans leurs familles respectives, quelques élèves des classes de 5e du collège St Jacques. Ces derniers les avaient précédemment rencontrés lors de leur découverte d'Hazebrouck il y a quelques semaines. Sous la conduite de Jim
Holdtich, directeur et de Ann Barrett, enseignante, les élèves ont ainsi successivement découvert la ville de Rochester, chère à Charles Dickens, son château médiéval et son musée. Après une initiation à la pratique du Cricket, Ils ont été invités à assister aux cours de leurs correspondants et c'est essentiellement dans la langue de Shakespeare que les collégiens se sont exprimés dans leurs familles d'accueil
d'Outre-Manche ou lors de discussions réalisées avec les écoliers anglais.
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Les cinquièmes de Saint-Jacques grimpent sur les
planches VDN 22/06/2009
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Vendredi soir, quarante élèves de cinquième étaient en représentation au collège Saint-Jacques. Devant un public nombreux, près de cent vingt parents, ils ont interprété deux pièces de théâtre : « Cendrillon à la cour des miracles » et « En attendant Monsieur de La Fontaine ». Les comédiens en herbe étaient accompagnés de leurs camarades de l'atelier chant, lesquels assuraient les intermèdes musicaux.
Fruits d'une année de travail, les spectacles avaient également été joués, dans l'après-midi, pour les CM1 des écoles privées catholiques d'Hazebrouck. « Les élèves se sont vraiment impliqués. Ils ont fait de gros efforts de mémorisation, d'expression orale et corporelle », ont notamment salué Marie-Geneviève Deboudt et Anne Dehaudt, deux professeurs responsables du projet en compagnie de Véronique Bourgeois.
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Un an après, le collège se
reconstruit mais n'oublie pas VDN 24/06/2009
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L'incendie du 24juin a marqué durablement les élèves et les personnels de l'institution. Il y a un an jour pour jour, le centre-ville d'Hazebrouck était en émoi. Un redoutable incendie frappait le collège Saint-Jacques. Détruisait la chapelle, sous les regards impuissants. Aujourd'hui, le spectacle de désolation a laissé place à un chantier colossal.
« Je suis toujours en train de ruminer ce truc, comment cela a pu arriver », souffle Jean-Pierre Bailleul.
Un an après, le directeur de Saint-Jacques aurait eu envie de marquer l'événement. Mais la priorité a été donnée au bac, au présent. De gigantesques échafaudages enserrent l'aile gauche en façade rue Warein, depuis mai. La reconstruction est en marche Saint-Jacques a rebondi. L'année n'a pas toujours été rose. Longtemps, les pluies ont été redoutées. Au premier étage, l'odeur d'humidité est tenace. « On a eu les dégâts du feu, l'eau des pompiers, alors quand l'eau du ciel s'en mêle ! », lance Jean-Pierre Bailleul. Afin que le chantier reste au sec, un immense échafaudage lui sert de couverture. Le bâtiment devrait être hors d'eau fin août. Ce sera un nouvel été de labeur, mais plus dans l'urgence.
Depuis lundi, des dalles alvéolaires ont commencé à être posées sur ce qui sera le troisième étage. Ainsi, un niveau supplémentaire réunira les deux internats, soit cinquante chambres de deux places. À cela s'ajoutera un nouvel ascenseur et un nouvel escalier central. Emmanuel
Verschaeve, économe de l'institution, dépeint un chantier à l'accès difficile, car la chapelle a été encerclée par les constructions au fil des générations.
Cette dernière sera reconstruite, mais pas tout à fait à l'identique. Il a fallu renoncer au clocher. « Des gens me disent "on voyait le coq de chez nous", mais on ne peut pas trop faire dans le sentiment », explique Jean-Pierre Bailleul.
Le maître-mot demeure le montant de l'opération. L'architecte, les assurances et l'expert discutent encore du coût de la reconstruction à l'identique. À partir de cette estimation, l'organisme de gestion de l'enseignement catholique (OGEC) sera libre de reconstruire comme il l'entend. Le montant devrait passer la barre des cinq millions d'euros. Une somme colossale, au regard desquels les 50 000 E de dons récoltés ne pèsent pas lourd.
La solidarité a émaillé l'année. « C'est important qu'on ait pu tous rester sur le même site », déclare Claudette Simon, professeur de musique, dont la salle a été entièrement ravagée par les flammes. Les cours se sont déroulés en partie dans des bâtiments modulaires, la profession de foi a eu lieu dans le restaurant scolaire. À cette occasion, Jean-Pierre Bailleul a rouvert les portes de la chapelle, interdite d'accès. Il faudra encore patienter une bonne année avant qu'elle ne redevienne un lieu accueillant.
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De bons résultats aux
concours 25/06/2009 L'indicateur
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Au cours de l'année scolaire, tous les collèges sont sollicités pour participer à de nombreux concours organisés, soit par le Ministère de l'Éducation Nationale, soit le Rectorat ou encore le Conseil Général.
Comme toujours, les professeurs de St Jacques répondent favorablement à ces différentes propositions en faisant participer les élèves. Comme les années précédentes, les élèves de St Jacques ont particulièrement brillé par leurs résultats.
En voici un aperçu :
- Concours Collège au Cinéma qui fête ses 20 ans : La classe de 3e E : obtient la 2e récompense, celle de la meilleure affiche pour les 20 ans du Collège au Cinéma
- Concours du Conseil Général : 50 bougies pour le petit Nicolas ! : Mathilde Quenu, 5e D, 5e académique.
- Concours académique de Sciences Physiques : Morgan Pattin, 5e D et Maxence Bossaert, 3e C , 16e et 46e régional.
- Concours National de la Résistance et de la Déportation : Nathan Dulongcourty, 3e D - 14e (14.75/20) et Philippe-Alexandre Vanhoye,3 e D - 27e (13.5/20) - l'Association des Membres de l'Ordre des Palmes Académiques (AMOPA) a récompensé Manon Pauchet, 5e A qui obtient le 2e prix national et le 1er prix départemental dans la catégorie composition française.
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Six professeurs disent «
adieu » à Saint-Jacques VDN 30/06/2009
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Vendredi soir, la retraite a sonné pour six professeurs de Saint-Jacques. Pour le collège, il s'agit de Bernard Gambier, professeur d'EPS, Lyliane Luchez, professeur de maths, Geneviève Cokelaer, professeur d'anglais. Et pour le lycée, Jean-Marie Beck, professeur de sciences physiques, Daniel Duvivier, professeur de lettres et Brigitte Isambard, professeur de maths. Calcul fait, ils totalisent deux cent vingt années consacrées à l'enseignement à Saint-Jacques !
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À trois semaines de la rentrée, priorité au gros
oeuvre VDN 11/08/2009
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Un échafaudage de plus de seize
mètres, une grue en service régulièrement et des hommes perchés sur la nouvelle charpente. Durant l'été, le chantier tourne à plein dans le collège déserté par les élèves. « Pour des conditions fonctionnelles et de sécurité, une grosse partie du gros oeuvre sera finie pour la rentrée », précise Jean-Pierre Bailleul, directeur.
Gros oeuvre, charpente et couverture ont pour le moment la priorité. Mais, si l'on considère aussi menuiserie, vitrail, plâtrerie, plomberie, peinture, sol, ascenseur... ce sont pas moins de douze entreprises qui cohabitent.
Dernièrement, la grue a permis de hisser toutes les dalles alvéolaires de douze mètres de long au sommet du bâtiment. Elles ont été posées sur ce qui sera le troisième étage. « Au final, la hauteur du mur n'a été augmentée que de 50 cm. Le dernier étage sera mansardé », explique Jean-Pierre Bailleul.
Recouverte de zinc, la charpente de l'internat sera terminée courant septembre, en même temps que celle de la chapelle. Cette dernière sera montée dans la cour un mercredi après-midi, en l'absence des élèves, et installée dans la foulée. « Ce qui me surprend, c'est le temps de préparation, relève Jean-Pierre Bailleul. Après, on peut foncer. » Afin de permettre la réalisation des travaux, des avances de fonds ont été faites par l'assurance. Cependant, le montant qui lui incombe, vraisemblablement situé entre quatre et six millions d'euros, n'a pas encore été arrêté par l'expert judiciaire. Pour l'heure, le chantier se poursuit sans encombre. Tous les services reprendront le 17 août. La rentrée des professeurs aura lieu le 1er septembre et celle des élèves le lendemain.
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Le retable, livré aux
pigeons VDN 11/08/2009
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Une bâche protège le retable de la pluie, pas des pigeons. Dans la chapelle, les travaux en sont au stade du terrassement. L'objectif est de mettre l'édifice hors d'eau d'ici fin septembre. Alors, pourra commencer la restauration du retable, qui fait malheureusement office de perchoir géant pour le moment.
Dans la chapelle, les travaux de terrassement ont pris du temps, le sol n'étant pas d'excellente tenue. « On a dû refaire une assise, décaisser sur 60 cm, puis compacter le sol. La dalle se serait fissurée si on l'avait mise directement dessus », assure le conducteur de travaux.
Un restaurateur viendra au chevet du retable, dès que la chapelle sera munie d'un toit, en principe en septembre. Pour l'heure, le précieux retable, sauvé des flammes, est la cible des pigeons. « Dès qu'il y a un sinistre, ils se sentent tout de suite chez eux », déplore Jean-Pierre Bailleul. Le retable est protégé de la pluie par une bâche. Mais contre les pigeons, attirés par le point d'eau du cloître, il n'y a semble-t-il pas de parade.
La reconstruction de Saint-Jacques est en marche. Mais, dans la chapelle à ciel ouvert, le retable constellé de fientes reste empreint de désolation.
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