Vendredi, c’était la rentrée pour les parents d’élèves des collège et lycée Saint-Jacques. Réunis en assemblée générale dans le restaurant scolaire, les parents ont d’abord écouté Jean-Pierre Bailleul, directeur de l’institution, qui a présenté les principales caractéristiques de la rentrée scolaire, à savoir cinquante élèves en plus et vingt-deux nouveaux professeurs et personnel OGEC
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Des écoliers et des collégiens réunis au stade Damette pour un
cross VDN
28/10/2007 |
Mardi, au stade Damette, les élèves des écoles primaires privées du secteur ainsi que les collégiens de Saint-Jacques ont participé au traditionnel cross organisé par ce dernier établissement. Les trois premiers de chacune des douze catégories ont été récompensés. Jean-François Bonnel (5e), Romain Cousin (6e) et Clémentine Victoor (3e) ont également été distingués pour leur investissement dans ...
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Au collège Saint-Jacques, un
loto au bénéfice des élèves VDN 28/11/2007
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Samedi soir,
l’Association des parents d’élèves de Saint-Jacques (APEL) a organisé son traditionnel loto dans les locaux du collège.
Trois cents personnes ont participé au jeu dans l’espoir de repartir avec l’un des lots mis en jeu, parmi lesquels des bons d’achat
offerts par les commerçants hazebrouckois. Lundi, le conseil d’administration de
l’APEL s’est réuni afin de statuer sur la destination des bénéfices. Ila a ainsi été décidé d'attribuer une
subvention pour aider les élèves de seconde qui accompagneront le Train
rose; une subvention pour le voyage à Lourdes des élèves de quatrième; une subvention pour les classes de troisième transplantées en
Espagne et en Camargue; une subvention pour aider les jeunes du collège
dont les familles sont en difficulté à participer aux voyages organisés
par l'école.
Enfin, une enveloppe sera réservée pour l'achat d'un caméscope utilisé
dans le cadre des sorties pédagogiques ainsi qu'une autre pour le club
nature.
Yannick Boone a gagné un téléviseur LCD, Andréa Bacquerel un
ordinateur portable, Maxence Baroux un GPS Europe et Marie Thérèse
Vanbelle un matelas.
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La troupe Babel’Arts voudrait-elle nous faire croire que Don Juan fut fidèle ?
VDN 30/11/2007
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La troupe hazebrouckoise Babel’Arts se prépare à la représentation de sa quatrième pièce de théâtre, s’attaquant à un adversaire de
choix en la personne de Don Juan. Après Huit Femmes de François Ozon, Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry et La Salle de
bain d’Astrid Veillon, Babel’Arts présente La Nuit de Valognes d’Éric-Emmanuel Schmitt. En trois actes, Don Juan le séducteur y
affronte son propre mythe.
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Semaine anglaise
à Saint-Jacques Indicateur
30/11/2007
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C’est dans un contexte authentique
que les élèves des Collèges et lycée Saint-Jacques ont pratiqué la
langue de Shakespeare ces derniers jours. En effet, 50 élèves des
sections européennes des classes de troisième et de Terminales on été
accueillis pendant une semaine dans les familles de leurs correspondants
anglais scolarisés au lycée Queen Elizabeth de Faversham, notre ville
jumelle.
Nombre d’activités avaient été préparées par la responsable
anglaise, Mme Hermance Gush : Visite de Londres, activités
culturelles ou sportives et présence active dans les cours de leurs
correspondants. Mmes Gambier, Lagatie, Ducourant, Boddaert ainsi que M.
Dubaele ont assuré l’encadrement des élèves français durant tout le
séjour.
Pendant ce temps, à Hazebrouck, 50 élèves de l’école primaire de
Godinton située à Ashford (Kent) étaient reçus pour une journée de découverte
de notre ville. Après le repas pris au collège, ils ont assistés en
compagnie des élèves de 5° à une heure de cours d’Anglais et effectué
une visite rapide du collège et de la ville. Nul doute que les jeunes
anglais ont désormais hâte de présenter à leur tour leur école à
leurs nouveaux amis français.
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TÉLÉTHON
Bénévoles et population mobilisés malgré le vent et la pluie, hier
VDN 9/12/2007
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Hier, les bénévoles du comité Téléthon à Hazebrouck et les nombreuses associations mobilisées ont résisté au vent et à la pluie afin de récolter des fonds pour la recherche. Vers 17 h, les stocks de gaufres vendues par le centre d’animation du Rocher étaient épuisés. Idem pour les pompiers qui ont vendu toutes les peluches qui leur avaient été confiées. Au
skate-park, les concerts ont attiré de ...
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Les Babelarts revisitent
« La Nuit de Valognes » au lycée
Saint-Jacques VDN 6/12/2007
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Samedi soir, les Babelarts ont retrouvé la scène de leurs débuts, en l’occurrence celle du lycée Saint-Jacques, pour présenter leur nouvelle pièce intitulée « La Nuit de Valognes », d’après Éric-Emmanuel Schmitt. Cinq femmes, séduites puis abandonnées par Don Juan, qu’elles condamnent à ce qu’il redoute le plus : la fidélité. Mais à la surprise de ces dames, Don Juan accepte. ..
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Saint Nicolas
pour les enfants de Saint-Jacques VDN
20/12/2007
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Samedi après-midi, saint Nicolas a rendu visite, au collège Saint-Jacques, aux enfants du personnel. Avant, Tonio le clown a amusé tout ce petit monde durant une heure, pour le plus grand plaisir des enfants mais aussi des parents. Chacun des soixante-sept enfants a reçu un cadeau et des friandises offerts par le comité d’entreprise. Pour terminer cet après-midi festif, tous se sont retrouvés ...
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Marie-Paule Massiet quitte le lycée Saint-Jacques
VDN 11/01/2008
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Lundi soir, au lycée Saint-Jacques, Marie-Paule Massiet a été mise à l’honneur à l’occasion de son départ à la retraite. Jean-Pierre Bailleul, directeur du lycée Saint-Jacques, a d’abord retracé brièvement trente-sept ans d’enseignement à Saint-Jacques de la professeur certifiée hors classe en mathématiques. « Appréciée des élèves, Marie-Paule Massiet a toujours assuré les fonctions
d'enseignant et notamment de professeur principal avec passion et conviction. Professeur active, souriante, dynamique, elle a été proche des élèves et très à l'aise dans sa matière », a déclaré Jean-Pierre Bailleul.
Ce dernier l'a également félicité pour son engagement dans la vie de l'établissement en tant que catéchiste, et notamment lors sorties pédagogiques à Taizé. Récemment, elle participait encore à la mise en place du Comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté.Entourée de son mari, de son père, de ses enfants et beaux enfants et de ses cinq petits-enfants, Marie-Paule Massiet a remercié la nombreuse assistance présente. Elle a rappelé avec modestie qu'elle avait essayé de donner aux élèves le goût des maths, science particulièrement abstraite pour eux, avec comme fil rouge l'amour et le respect des élèves. « Il ne faut surtout pas les
humilier dans leurs faiblesses », a-t-elle ajouté.
Avec émotion, Marie-Paule a précisé qu'elle garderait un trait d'union avec Saint-Jacques par la présence de son mari Vivian, professeur pour quelques années encore au lycée. Pleine d'idées pour occuper sa retraite, MariePaule a émis le souhait d'être utile par le soutien scolaire à l'hôpital, pour la réinsertion et pourquoi pas à Saint-Jacques. Jean-Pierre Bailleul a remis à la jeune retraitée un bouquet de fleurs et un bon d'achat pour une bague, symbole des liens qu'elle gardera avec Saint-Jacques.
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Saint-Jacques : retrouvailles entre anciens élèves
VDN 24/01/2008
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Samedi soir, au lycée Saint-Jacques, trois cent cinquante anciens élèves se sont donné rendez-vous. À l’initiative de trois de leurs camarades, les promotions 1999, 2000 et 2001 se sont retrouvées. Venus des quatre coins de France et même d’Outre-Manche, les élèves ont répondu à l’appel, curieux de savoir ce que leurs compagnons de lycée étaient devenus. Un questionnaire avait été envoyé
à chacun d'entre eux. Les métiers qu'ils exercent sont très divers.
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E = MC² Saint-Jacques se distingue aux Olympiades de
physique VDN 30/01/2008
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Le concours national des Olympiades de physique s’est déroulé vendredi et samedi au palais de la Découverte à Paris. Des Hazebrouckois y étaient. Le concours a rassemblé une vingtaine de groupes d’élèves de première et terminale scientifiques venant de toute la France pour défendre le projet qu’ils ont élaboré depuis septembre. De l’étude de l’équilibre du vélo au funiculaire à eau, les élèves ...
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Des écoliers veillent sur la planète
VDN 01/02/2008
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Samedi matin, à l’école Abbé-Lemire, les enfants ont eu droit à un cours particulier de sciences. La transmission des savoirs était assurée par des élèves de première du lycée Saint-Jacques. Les deux établissements ont en commun un projet autour de l’environnement. Ainsi, dans ce cadre, les lycéens sont allés visiter la station d’épuration. Ils ont par exemple appris à leurs cadets comment ...
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Décès de l'abbé Léon Trenteseaux
6/03/2008
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Décédé à Marcq en Baroeul à l'age de 99
ans. Aumônier des Forces françaises à Londres en 1940
A DIEU, PERE TRENTESEAUX !IL ETAIT LE PLUS ANCIEN PROFESSEUR DE SAINT-JACQUES
Titulaire de la Croix de guerre et chevalier de la Légion d'honneur, le père Léon Trentesaux est décédé le 28 février 2008 à Lomme à l'aube de son centenaire. Nous l'avions rencontré peu avant sa disparition pour évoquer avec lui cent ans d'histoire dont ses 76 ans de vie de prêtre.
C'est dans l'appartement qu'il occupe dans une maison de retraite à Tourcoing que le père Léon Trenteseaux accueille ses visiteurs. Tout sourire, il évoque sa santé : "J'ai bientôt 100 ans, et j'ai beaucoup de difficultés à marcher, et puis je suis un peu sourd, mais à part ces petits soucis, ça va !" Il commence à parler de son enfance : "Je suis né le 13 septembre 1908 de parents commerçants en beurre et oeufs. Ma famille a toujours été très chrétienne, parmi les dix frères et soeurs de mon père, cinq étaient religieux ou religieuses. J'avais huit frères et soeurs. Il me reste une soeur, et quantité de neveux et nièces, avec lesquels je garde contact, même s'ils ne peuvent pas souvent venir me voir, parce qu'ils sont installés loin d'ici." Dès sa jeunesse, il prend conscience de sa vocation : "Je me suis beaucoup occupé de jeunes, dans les patronages, les colonies de vacances, et j'ai senti à leur contact qu'ils avaient besoin d'être pris en charge. C'est tout naturellement que je me suis tourné vers la prêtrise. "A 18 ans, il entre au séminaire, où il passera cinq années, avant d'être ordonné prêtre dans la cathédrale de La Treille, le 10 juillet 1932.
D'abord nommé professeur au collège Saint-Jacques à Hazebrouck, il le restera jusqu'en 1944.
C'est très sobrement et pudiquement qu'il évoque cette période : "J'ai passé une grande partie de la guerre en Angleterre, en tant qu'officier de réserve. J'ai été blessé, et à ma sortie d'hôpital, j'ai pu rencontrer le général De Gaulle, pour lui demander de rester aumônier. En effet, il n'y avait pas beaucoup de prêtres français à ce moment-là. "A la Libération, il rentre à Lille, et sera curé de Marquette-lez-Lille jusqu'en 1956. Il sera ensuite nommé à Saint-Paul de Marcq, où il restera pendant vingt-cinq ans. Son ministère se voulait essentiellement familial, tourné vers les enfants et les jeunes : "Je me suis toujours occupé des jeunes, surtout des scouts, y compris en Angleterre, où j'étais l'aumônier des scouts français de Londres. J'ai baptisé beaucoup de leurs enfants et je suis resté en contact avec eux. " Depuis 1990, il vit en maison de retraite et participe aux activités : "Je lis beaucoup et je continue de célébrer des messes ici. Nous sommes soixante pensionnaires, dont vingt-cinq qui assistent régulièrement aux offices du mercredi". Pour conclure le père Trenteseaux évoque le ministère du prêtre et celui de l'apostolat du laïc : "En fait, chacun doit s'inspirer du milieu dans lequel il vit pour trouver la matière de son apostolat : les prêtres, les diacres, les religieux, les religieuses, les laïcs, tous doivent travailler ensemble pour faire avancer l'Eglise. L'apostolat du laïc par le laïc, et du prêtre pour tous ceux qu'il accompagne.
Tiré de la revue diocésaine "EGLISE de Lille"
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Au lycée Saint-Jacques, l’absurdité de la
Grande Guerre sous tous les angles vdn 12/03/2008
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Vendredi, avait lieu le vernissage d’une exposition consacrée à la Première Guerre mondiale au lycée Saint-Jacques. Le projet a été mené par les élèves de trois classes de première scientifique encadrés par Céline Delannoy et Sophie Paillart, professeurs
d’histoire-géographie. L’exposition fait suite à la visite de Verdun, le 17 décembre, et intervient l’année où l’on commémore les 90 ans ...
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Le collège et le lycée Saint-Jacques ont pris l’accent
anglais cette semaine vdn 18/03/2008
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Jeudi matin, Jean-Pierre Bailleul, directeur de l’Institution Saint-Jacques, a accueilli chaleureusement quarante et un élèves de la « Queen Elisabeth Grammar School ». L’établissement recevait cette semaine vingt-huit collégiens et, pour la première fois, treize lycéens venus de Faversham, ville avec laquelle un jumelage est organisé depuis plus de vingt ans. Arrivés avec un jour de retard, conséquence d'un voyage pour le moins tumultueux entre les grèves et les conditions climatiques exécrables, les étudiants anglais n'ont ensuite plus perdu une minute pour visiter la ville, la région mais aussi Paris. Ils ont également eu l'occasion
de parfaire leur maîtrise de la langue de Molière en assistant à quelques cours
avec leurs homologues français qui se sont, eux, rendus Outre-Manche en novembre dernier.
À l'origine du projet, Marie-Christine Gambier, professeur, d'anglais au lycée Saint Jacques, était particulièrement fière de voir les lycéens participer cette année à l'échange. « C'est l'aboutissement de vingt années de travail, explique-t-elle. Le
jumelage avec Faversham s'est enrichi au fil du temps. On a démarré avec les écoles primaires puis le collège
et, désormais, ce sont les lycéens qui peuvent en bénéficier. » Jean-Pierre Bailleul, après une allocution en anglais très appréciée des visiteurs, a insisté sur l'importance pédagogique de ces échanges et a remercié les enseignants pour leur investissement.
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Bravo à l'AS tennis
de
Table indicateur
04/04/2008
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Mercredi 26 mars se déroulait la dernière étape avant la qualification pour les nationaux Tennis de Table UGSEL. Trois équipes de St Jacques étaient sélectionnées : les Juniors (Nicolas Dereubreu, Samuel Sapelier et Alexis Terrier (Terminale), David Lippens, Maxime Domarle (Première), les Benjamins (Maxence Baoux, Léo Desmedt et Alexis Cartier (Cinquième), Adrien Debuyser (Sixième). Ils vont participer à la finale les 8, 9 et 10 mai à Châteauneuf du Faon dans le Finistère Sud. Les cadets (Mathieu Lefebvre, Marc Chavalle, Louis Derue (Seconde), Damien Petit (Troisième) sont seconds après une rencontre difficile. Félicitations à tous pour leurs résultats et leur assiduité lors des différentes étapes de la compétition ainsi qu'à Camille Boulinguiez (Troisième) 6e en Individuels.
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Badmington: de Bons
résultats indicateur
04/04/2008
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Le championnat régional de badminton s'est déroulé mercredi 19 mars à Valenciennes. 6 élèves du lycée étaient qualifiés. (Derebreu Nicolas, Billiet Pierre-Benoit, Claeys Josephine, Ricquoir Hélène, Croquette Hélène et Bertrand Marine).
Lors de cette journée, les meilleurs élèves du Nord et du Pas-de-Calais ont pu se rencontrer dans leurs catégories respectives. Parmi les 6 participants du lycée,
Joséphine CLAEYS (junior) a brillamment réussi à se qualifier pour le championnat de France qui aura lieu les 23, 24 et 25 mai près d'Angers.
Dans la même discipline aura lieu le 4 avril à Arras le régional par équipe, et les 4 joueurs qui représenteront le lycée sont : Bossuwe Vincent, Baclet Josselin, Bouvier Caroline et Ricquoir Hélène. Tous ces élèves qui participent aux compétitions UGSEL de badmin
ton s'entraînent à l'AS le mercredi ou font partie de l'option facultative EPS que propose le lycée depuis 3 ans à raison de 3 heures hebdomadaires, en plus des 2 heures obligatoires. Dans une autre activité s'est illustré Antoine
Bodein, élève de seconde. Il a participé le 12 mars au régional Ugsel d'Escrime à Bergues dans la catégorie cadet en épée. Il a terminé 2ème et se qualifie pour le championnat de France les 1, 2 et 3 mai à Lyon.
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Le théâtre des ateliers
du collège St Jacques Le nouveau spectacle en préparation indicateur
04/04/2008
Emma Deledicq
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ils sont 54 élèves de troisième à y participer, c'est dire tout le succès du théâtre des ateliers du collège SaintJacques. Depuis treize ans, Corinne Leblond, professeur de lettres, porte le projet entourée d'une équipe d'enseignants et de personnel de l'établissement. "t'équipe varie tous les ans autour d'un noyau de fidèles" explique l'enseignante.
100% création
Chaque année le théâtre fait le plein au niveau des élèves. Pourtant les ateliers ont lieu en dehors des heures de cours et des répétitions se déroulent
durant les vacances scolaires. L'engouement ne faiblit pas. Chaque année, le spectacle est le fruit d'une création "100% maison". La trame narrative est établie par les enseignants et complétée après une réflexion sur le sujet avec les élèves. La musique est de John Evan Pidou, les chorégraphies sont confiées à Béatrice Avez, Thomas Théry et Sabine Tryhoën, les costumes sont réalisés par Marylène Vasseur et Yvette Franchi. Le thème retenu cette année est les droits de l'enfant sous le titre
Les enfants de l'arche.
Corinne Leblond cherche à "coller à l'actualité". Le synopsis s'articule autour de quatre axes : l'enfant soldat, la malnutrition, l'enfance maltraitée et le travail des enfants. "C'est un groupe d'agents secrets qui intervient au travers du monde pour différentes missions pour contribuer à l'application de la convention internationale des droits de l'enfant" explique l'enseignante. Le spectacle emmènera le public dans différents pays d'Afrique et d'Asie mais aussi en occident car
"on voulait montrer que le non respect des droits de l'enfant c'est chez nous aussi avec les différentes formes de
maltraitances" note Corinne Leblond. Pour elle, cette aventure est aussi l'occasion de découvrir les élèves sous un jour nouveau: "Certains se révèlent sur scène". La distribution des rôles se fait aussi de manière équitable. Les postulants doivent passer le cap d'une série d'improvisations "nous
prenons les plus solides pour les rôles les plus importants" Une bonne façon pour mettre en valeur certains élèves qui acquièrent plus de confiance en eux et aussi mettre sous les projecteurs les domaines d'excellence de chacun.
"Les enfants de l'Arche", l'occasion pour les troisièmes de toutes les classes de travailler ensemble.
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Pourquoi faites-vous partie du théâtre des ateliers ?
Julien et Cyril, atelier musique.
Cyril : Je suis bassiste et c'est l'occasion de jouer à Espace Flandre. Julien, guitariste : ça permet d'être sur scène et ensemble.
Marianne et Jérémy, atelier théâtre.Jerémy : Jouer sur scène ça permet de se libérer et de penser à autre chose. Marianne : On peut être tout à fait différent de ce qu'on est en réalité
Emmanuelle et Sarah, atelier danse.Sarah : J'ai vu les spectacles des autres années, je voulais y participer.Emmanuelle : on viens de différentes
classes et ça permet de se parler.
Emma et Emilie, atelier technique.Emilie : Je voulais faire ce qui était
artistique et faire le DJ pour la musique que. Emma : je voulais participer aux
décors et pas retenir des textes
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SPECTACLE Les collégiens de Saint-Jacques préparent une comédie musicale sur les droits de l’enfant VDN
06/04/2008
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Les comédiens en herbe du collège Saint-Jacques se produiront sur la scène de l’espace Flandre le mercredi 30 avec un spectacle intitulé « Les Enfants de l’arche ». Corinne Vandecasteele-Leblond, professeur de français au collège Saint-Jacques, est à l’origine de la création du théâtre des ateliers, il y a treize ans. « L’idée de départ était de donner un lieu d’expression ...
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Journée diocésaine du monde du
handicap La troisième édition accueillie au collège Saint-Jacques
indicateur
04/04/2008
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Après ErquinghemLys et Halluin, la troisième édition de la journée diocésaine du monde du handicap, coordonnée par Christine Delhaye, s'est déroulée dimanche à Hazebrouck. Plus de 450 personnes ont participé à la messe célébrée par le vicaire épiscopal Michel Petitprez le matin à l'église Notre-Dame. Tous ont pu découvrir la chorale "Chante avec les mains" de l'équipe d'animation pastorale du monde des sourds. Formée en 1996 par Jean-Paul et Lucienne Landais, cette chorale rassemble dix personnes, dont un sourd et un malentendant. Elle a participé à l'animation de la messe par des chants gestués. La messe a été signée, tout comme le concert de l'après-midi. "Nous chantons en français signé pour respecter les chants, pour qu'ils soient mélodieux même en geste", commente Lucienne Landais.
Plus de 350 personnes ont partagé un repas servi dans le réfectoire du collège Saint-Jacques, mis à disposition par Jean-Pierre Bailleul pour l'occasion. Le repas suivi d'un concert animé par un chorale flamande de Dunkerque a beaucoup plus au public, qui se composait de personnes handicapées, de leur famille et de professionnels. En fin de concert, les applaudissements ont été très chaleureux. Mission remplie pour Christine Delhaye, dont le but était de créer "un temps fort pour les familles, pour les dynamiser dans leur vécu au quotidien". Une partie des personnes présentes dimanche étaient mobilisées la veille à Paris dans le cadre du mouvement Ni pauvre, Ni soumis. Ce mouvement revendique "un revenu d'existence" équivalent au SMIC pour les personnes qui ne peuvent plus travailler en raison de leur handicap.
A.M.
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Classement
des lycées : Saint-Jacques à Hazebrouck se hisse à la deuxième
place VDN 09/04/2008
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Hier, « La Voix du Nord » a dévoilait le classement des lycées du Nord. Il s’appuie sur le taux d’accès de la seconde au bac et le taux de réussite au baccalauréat. Selon ces critères, le lycée Saint-Jacques à Hazebrouck se classe deuxième sur cent cinq établissements. Jean-Pierre Bailleul, chef d’établissement au collège-lycée Saint-Jacques à Hazebrouck, était déjà heureux que la ...
Etablissement
|
|
Ville
|
Taux d'accès
de la 2nde
au bac
|
Réussite
au
bac 2006
|
Elèves en 2de
|
Evolution sur 5 ans
|
Brut
|
Valeur
ajoutée
|
Taux %
|
Valeur
ajoutée
|
LE
COLLEGE |
Privé |
MARCQ
EN BAROEUL |
92
|
11
|
100
|
7
|
304
|
  |
SAINT-JACQUES |
Privé |
HAZEBROUCK |
88
|
12
|
98
|
11
|
268
|
  |
SAINT-JEAN |
Privé |
DOUAI |
86
|
9
|
95
|
5
|
166
|
 |
NOTRE-DAME-DES-ANGES |
Privé |
ST AMAND
LES EAUX |
85
|
8
|
99
|
10
|
146
|
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Une visite des anciens du
séminaire VDN 15/04/2008
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A l'initiative de M. Balloy, ancien du petit séminaire (promotion 63), des anciens se sont retrouvés jeudi.
La rencontre commença par une messe concélébrée autour de Mg, Jean-Paul Jaeger, évêque d'Arras. Il était entouré de ses anciens amis, les abbés Dewulf, Nonque, Delanoye et Goethals. Jean-Pierre Bailleul, directeur, a guidé les anciens à travers les locaux et a présenté les prochains travaux. Prochaines retrouvailles le 23 avril 2009.
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Le théâtre de Saint-Jacques consacre une
comédie musicale aux droits de l'enfant
VDN 15/04/2008
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Les comédiens du collège Saint-Jacques se produiront à l'espace Flandre avec un spectacle intitulé « Les Enfants de l'arche ». Corinne Vandecasteele-Leblond, professeur de français au collège Saint-Jacques, est à l'origine de la création du théâtre des ateliers, il y a treize ans. Cette année, la nouvelle comédie musicale de la troupe, constituée de cinquante-quatre élèves de troisième, est placée sous le signe des droits de l'enfant. « J'ai choisi ce thème pour mes collégiens car il s'agit de la première génération de jeunes qui atteindront la majorité en ayant bénéficié de cette protection toute leur enfance», explique l'ordonnatrice du projet. Les Enfants de l'arche raconte l'histoire d'un groupe d'agents secrets qui intervient à différents endroits du monde pour veiller à l'application de la convention des droits de l'enfant, l'occasion d'aborder des sujets comme la maltraitance ou le travail des enfants. « Les Enfants de l'arche » par la troupe du théâtre des ateliers du collège Saint-Jacques, le 30 avril à 20 h, à l'espace Flandre. Les billets sont en vente au secrétariat du collège, 60, rue Warein, le matin. Tarifs : 5€ pour les adultes, 3€ pour les moins de 16 ans.
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Le collège Saint-Jacques à l’heure de la
Mongolie VDN 26/04/2008
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Dans le cadre de la semaine de la Mongolie en Flandre, les élèves de 5e du collège Saint-Jacques ont été initiés, mardi, à une culture bien différente de la nôtre. Les 175 élèves se sont répartis en ateliers pour assister à un film documentaire tourné en Mongolie. Ils ont également découvert une yourte, habitat traditionnel mongol, installée dans la cour du collège. Francine
Boddaert, professeur d'Histoire-Géographie s'est réjouie de cette
journée.: "Les enfants sont très réceptifs, il y a un
dépaysement complet. La culture mongole est une culture qu'ils ne ne
connaissent pas. Les élèves y attachent un grand intérêt." A
travers cet évènement, les élèves ont appris à ouvrir leur esprit sur
le monde. Pour terminer la journée, ils ont assisté au démontage de la
yourte.
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Les lycéens de Saint-Jacques ont reçu leurs correspondants
allemands VDN
29/04/2008
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Fraîchement arrivés de Porz-Am-Rhein, les correspondants allemands des élèves du lycée Saint-Jacques ont été reçus mercredi à midi par des représentants de la municipalité dans le salon d'honneur de la mairie.
Dans le cadre d'un jumelage qui a plus de trente et un ans d'existence entre les deux établissements, les lycéens de Saint-Jacques reçoivent, jusqu'à aujourd'hui, la visite de leurs correspondants du lycée Maximilien Kolbe de Porz. Avant de partir à la découverte du Nord, du marais de
Saint Omer aux caps Gris-Nez et Blanc Nez, en passant par Lille et Dunkerque, les treize jeunes Allemands, accompagnés de leurs professeurs, Rosi Feyen, responsable du jumelage, et Marcel Vogler, ont débuté leur séjour linguistique par une réception officielle à la mairie. En l'absence du maire,
Jean-Pierre Allossery, c'est Jean-Paul Duval, conseiller délégué au jumelage, qui s'est fait une joie d'accueillir dans la langue de Goethe la délégation conduite par Jean-Pierre Bailleul, directeur du lycée hazebrouckois.
Tous deux ont insisté sur la nécessité et la richesse de tels échanges pour les adolescents, rappelant au passage les liens qui unissent Hazebrouck et Porz-AmRhein, les deux villes étant jumelées depuis 1955. Ces échanges scolaires sont le meilleur moyen d'apprendre une langue et, au-delà, ils forgent une Europe forte et pacifique », a notamment déclaré Jean-Pierre Bailleul. Il a également remercié l'ensemble des élus qui étaient venus souhaiter la bienvenue aux lycéens allemands pour leur séjour en Flandre.
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« Enquête à l’école Notre-Dame »: les écoliers sur la scène à Saint-Jacques
VDN 03/05/2008
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Samedi matin, des élèves de l’école Notre-Dame ont présenté une pièce de théâtre à leur famille, au collège Saint-Jacques. La pièce intitulée Enquête à l’école Notre-Dame est une mise en scène de trois romans étudiés par les élèves de CM 2 Meurtre à la jumelle, Ce n’est pas un crime et Le Chat assassiné. La classe de CM 2 compte vingt élèves qui travaillent depuis le mois de novembre avec la ...
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Mercredi soir, Le Théâtre des ateliers du collège Saint-Jacques a présenté sa 13e comédie
musicale intitulée
« Les Enfants de l’arche ».VDN
04/05/2008
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Depuis le mois d’octobre, cinquante-sept élèves de 3e du collège travaillent sur le spectacle en dehors du temps scolaire. La comédie musicale relate les droits de l’enfant dans le monde entier par le chant, la danse et le théâtre. Tous les
talents
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Résistance et déportation
VDN 15/06/2008
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Mercredi, une cérémonie officielle était organisée à la préfecture pour remettre les prix du concours national de la résistance et de la déportation aux collégiens et lycéens du Nord. En présence des plus hautes autorités du département, les orateurs rappelèrent le devoir de mémoire qui accompagne ce concours et la démarche des résistants et déportés qui viennent témoigner dans les collèges et
lycées. Le sujet national était « L'aide aux personnes persécutées et pourchassées en France pendant la Seconde Guerre Mondiale : une forme de résistance ».
Sept collégiens de Saint-Jacques, élèves de Philippe Brouteele, ont participé aux devoirs individuels. Deux ont été primés. Il s'agit de Cyril Smagghe, qui a obtenu le 4e prix ex æquo, et de Célia Desmedt, qui a décroché le 18e prix. Les lauréats ont reçu de nombreux livres récompensant la qualité de leurs travaux écrits sur une page douloureuse de l'histoire de France.
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Des collégiens sensibilisés aux risques
ferroviaires VDN 18/06/2008
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Jeudi et vendredi, plus de cent soixante-dix élèves de sixième du collège Saint-Jacques ont été sensibilisés aux risques ferroviaires par des employés de la SNCF.
Les collégiens ont visionné des mises en scène sur les attitudes à adopter, ce qu'il faut ou ne faut pas faire pour leur sécurité. Au-delà du risque pour la sécurité des personnes, c'est un message de respect pour une attitude citoyenne qui leur était délivré.
L'opération avait lieu pour la première fois au collège Saint-Jacques. Jean-Pierre Bailleul, chef de l'établissement, espère réitérer l'expérience dans les années à venir en voyant l'intérêt qu'ont pu y porter les élèves. Ils ont réagi aux images visionnées etont posé des questions aux employés de la SNCF.
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Hazebrouck : l'heure des comptes et des solutions de repli après l'incendie du collège Saint-Jacques
mardi 24.06.2008, 18:35 La Voix du Nord
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Les responsables de l'Institution Saint-Jacques ont rencontré cet après-midi les experts des compagnies d'assurance après l'incendie qui s'est déclaré ce matin, vers 9h, au collège Saint-Jacques d'Hazebrouck, gros établissement privé situé en plein centre-ville.
18h35 :
Dans l'immédiat, le chiffrage des dégâts reste difficile à établir. En revanche, pour ce qui est de l'organisation, une solution interne a été trouvée dans l'attente des vacances scolaires. Jusqu'à mercredi prochain, les élèves de 6e, 5e et 4e iront au lycée, en face du collège sinistré. Les oraux de rattrapage du bac devraient bien avoir lieu à Saint-Jacques, jusqu'au 4 juillet. La semaine suivante, une réunion mettra autour de la table la municipalité et le directeur de l'établissement en vue de la rentrée de septembre.
15h40 :
L'incendie est quasiment éteint. Les pompiers d'Hazebrouck effectueront des rondes de surveillance cette nuit pour éviter toute reprise du feu. A priori, il n'y a plus de risque pour la façade qui était un temps menacée d'effondrement.
La rue Warein, où se situe le collège, restera coupée à la circulation jusque demain lorsque les experts du laboratoire de police scientifique de Lille et la cellule d'identification de la police judiciaire viendront sur place.
En ce moment, le directeur de l'établissement anime une réunion avec des responsables de l'OGEC, l'organisme de gestion de l'enseignement catholique, pour décider des solutions à mettre en place pour l'accueil des élèves dans les jours qui viennent.
11h45 :
Les pompiers luttent toujours contre des reprises de feu éparses, même si l'incendie qui ravage le collège Saint-Jacques depuis 9 heures est quasiment circonscrit.
Les principales craintes se concentrent désormais sur la façade de l'édifice. Celle-ci s'est déformée près de l'entrée principale. Une partie du deuxième étage, qui menace de s'effondrer, pourrait être abattue en début d'après-midi.
11h35 :
Tandis que les flammes ravageant le collège Saint-Jacques sont en passe d'être maîtrisées, la façade de l'édifice menace de s'écrouler. Un périmètre de sécurité va être mis en place. Une partie des cinq cents collégiens évacués à 9 heures dans la cour du lycée voisin ont retrouvé leurs familles.
10h45 :
Les secours n'ont cessé de converger vers Hazebrouck où les flammes ravagent les toitures du lycée Saint-Jacques en dégageant une épaisse fumée visible à des dizaines de kilomètres à la ronde. A 10h30, plus de trente engins de pompiers sont à pied
d'œuvre et d'autres continuent à arriver. Les pompiers éprouvent des difficultés à stopper la progression du feu dans les toitures en raison de la complexité des bâtiments, qui ont subi de nombreux ajouts au fil des années. Le lycée avait été bâti à la fin du XIX° siècle, accueillant ses premiers élèves en 1893. La grande chapelle détruite, elle, datait de 1854 : elle faisait partie du monastère des Capucins. Son retable était considéré comme un très beau
spécimen de l'art flamand populaire.
10 h :
Un incendie s'est déclaré vers 9 heures au collège Saint-Jacques d'Hazebrouck, gros établissement privé situé en plein centre-ville. Tous les élèves ont été immédiatement évacués vers la salle de sports de l'établissement, où une cellule d'aide psychologique a été mise en place par le SAMU. Dans le même temps, d'importants moyens étaient mis en oeuvre par les pompiers. Les flammes se situaient dans les toitures. Peu avant 10 h, la grande chapelle de ce qui était autrefois le petit séminaire d'Hazebrouck s'est écroulée, entraînant sans doute la destruction du retable classé
monument historique qu'elle renfermait.
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Un collège privé d'Hazebrouck ravagé par les
flammes, hier matin
VDN mercredi 25.06.2008
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Un incendie s'est déclaré hier à 9 heures, au collège Saint-Jacques, gros établissement privé situé en plein coeur d'Hazebrouck. Cinq cents élèves ont dû être évacués. Le feu n'a pas fait de blessés.
Mais les Hazebrouckois ont vu partir en fumée un pan de leur patrimoine.
Le sinistre n'a pas fait de victimes. Pourtant, l'émotion est intense aux abords de Saint-Jacques, hier matin. Des collégiens en pleurs sont évacués vers le lycée voisin, entourés de leurs professeurs, tout aussi émus. Parents et habitants affluent, saisis par le spectacle. Un épais nuage s'échappe de la toiture du collège, grignotée progressivement par les flammes. L'ancien couvent du XIXe siècle est en train de partir en fumée. « Il manque de l'eau », lance Jean-Pierre Bailleul, directeur d'établissement, bouleversé.
Un symbole disparaît
Le centre-ville est en alerte. Les secours ne cessent d'arriver, toujours plus nombreux. Une quinzaine de casernes de la région sont mobilisées, soit quatre-vingts hommes. Malgré les trois grandes échelles, les lances à incendie, le feu progresse. L'enchevêtrement des bâtiments qui ont subi de nombreux ajouts au fil des années rend la tâche complexe. Le début de l'incendie a été décelé dans les salles de catéchisme situées au premier étage, par un éducateur.
Rapidement, le feu s'est propagé à la chapelle. Il est 10 heures quand le clocher de cette dernière s'effondre dans un craquement. Un coup sur la tête pour le personnel de Saint-Jacques. En revanche, le retable de la fin du XIXe siècle, spécimen de l'art populaire flamand, a pu être sauvé.
Un temps menacé, l'internat des filles est finalement mis en sécurité. La fumée se dissipe, les dégâts se révèlent considérables : 1 000 m² de toiture sont partis en fumée. « Depuis quinze jours, la toiture du bâtiment situé dans la cour était en réfection. Les travaux devaient être finis fin juillet », se lamente le directeur.
On envisage un temps d'abattre la façade de l'entrée principale, déformée par la chaleur. Mais après avis de l'expert, le directeur général des services confie : « Le chéneau sera retiré, ainsi que quelques rangées de briques : la façade devrait être préservée. » Vers midi, la majorité des élèves ont quitté les lieux. Le personnel demeure sur place, soudé. Des jeunes, incrédules, contemplent encore le spectacle. « Nous aussi on a été élèves ici. On pensait pas que ça pouvait arriver. » Le retour des élèves dans l'établissement est prévu demain par l'équipe de direction. « Nous sommes à quelques jours du brevet. Les élèves seront bientôt rendus à la liberté pour des raisons de calendrier », précise Jean-Pierre Bailleul. La rentrée sera assurée le 2 septembre. Deux mois ne seront pas de trop pour atténuer le désarroi ambiant.
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Incendie au Collège
Saint-Jacques Nord éclair 24/06/2008
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L'incendie de toiture qui dure depuis ce matin 9h au collège privé St
Jacques d'Hazebrouck est en passe d'être éteint. Les pompiers luttent désormais
contre des foyers résiduels. Désormais, les inquiétudes des pouvoirs
publics se concentrent sur la façade d'entrée du collège, qui aurait été
déstabilisée par la chaleur de l'incendie. Elle pourrait être abattue
au cours de l'après-midi. Des experts sont actuellement à pied d'œuvre.
Au total, plusieurs milliers de mètres carrés de toiture sont partis en
fumée dans cet établissement qui date de 1853. L'origine du feu est indéterminée
: certains parlent d'un court-circuit, d'autres mettent en cause des
ouvriers qui travaillaient sous les toits. La chapelle du collège, bâtie
en 1854, est dévastée : le clocher s'est effondré peu avant 10h, entraînant
avec lui le toit de l'édifice. Construit pour abriter un couvent de
Capucins, le bâtiment a été transformé en petit séminaire à la fin
du XIXe, puis dans les années 1980 en établissement scolaire privé et
diocésain. Pour le directeur du collège, Jean-Pierre Bailleul, cet
incendie est une "catastrophe". Désastre historique et
architectural, d'abord, puisque la chapelle était selon lui un
"bijou d'art flamand". L'orgue a été détruit. Un retable de
1880, retenu à l'inventaire des monuments historiques et restauré il y a
10 ans a pu être épargné par les flammes. Sa partie haute a cependant
été endommagée par la chute de la toiture. Désastre pédagogique,
ensuite, puisque les deux mois de vacances ne devraient pas permettre de
tout remettre en état. Outre la chapelle et une partie de la toiture, une
salle de musique a été détruite.
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Le collège Saint-Jacques atteint dans sa
chair VDN
25/06/2008
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Hier dans la matinée, le collège Saint-Jacques, rue Warein à Hazebrouck, a été ravagé par un incendie. En quelques heures, 1 000 m² de toiture sont partis en fumée. Aucune victime n'est à déplorer. Mais les élèves et le personnel ont été énormément choqués par l'ampleur du sinistre.
Deux par deux, les élèves progressent rue Dehaene, un épais nuage au-dessus de la tête. « Y a le feu à l'école », lance un jeune, rivé à son portable. Les professeurs évacuent près de cinq cents collégiens de Saint-Jacques en direction du lycée.
Beaucoup sont en pleurs. En attendant les renforts, les sapeurs-pompiers d'Hazebrouck sont à pied d'oeuvre. Les flammes progressent sur la toiture, s'emparent de la chapelle.
Le feu s'est déclaré, à proximité du cloître, dans les chambrettes du premier étage, consacrées au catéchisme. Didier Bailleul, éducateur, a été le premier à donner l'alerte, aux alentours de 9 h.
Alertés par l'épaisse fumée, les parents grossissent les rangs des Hazebrouckois, abasourdis par le spectacle. « J'ai accouru depuis le rond-point de
l'Abbé-Lemire », confie la maman d'Agnès, élève en sixième. « On se sent impuissant devant le feu. On est
écœuré. Et cette belle chapelle qui brûle ! » Quelques secondes plus tard, le clocher carbonisé s'effondre dans la stupeur générale. Il est tout juste 10 h le centre-ville est en émoi.
Devant la propagation de l'incendie, les craintes se tournent vers l'aile qui abrite l'internat des filles. Grimpés sur le bâtiment, les pompiers s'appliquent à dégarnir le toit. Des détonations se font entendre les ardoises éclatent sous l'effet de la chaleur. Les secours continuent d'affluer.
Trois grandes échelles sont mobilisées. Les lances ne cessent d'arroser la façade qui donne sur la rue Warein. Vers 11 h, l'internat des filles semble hors de danger, mais la façade de l'entrée principale menace de s'effondrer.
Un spectacle désolant
« Ça fait mal au coeur. Ça fait trente et un ans que je travaille là », lâche Patricia
Pattou, éducatrice. Une cellule psychologique a été mise en place par le rectorat. Beaucoup d'enfants quittent les lieux, accompagnés de leurs parents. Massé à l'entrée du lycée, le personnel reste, solidaire face au drame. Jean-Pierre Bailleul, chef de l'établissement depuis vingt et un ans, est très ému. L'incendie commence à faiblir, mais le directeur demeure inquiet. La chapelle détruite, il n'ose se prononcer sur l'état du retable. « On a sauvé un tableau à la dernière minute », se console-t-il. Pour le reste, « c'est une catastrophe ».
Vers midi, le ciel redevient bleu. Le feu est quasiment circonscrit. Les secours diminuent. Finalement, la façade de Saint-Jacques tiendra bon, mais les dégâts sont énormes, le désarroi aussi prégnant que l'odeur de fumée.
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Les collégiens accueillis au lycée en attendant la rentrée
VDN 25/06/2008
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Les exigences du calendrier ont chassé l'angoisse. Dès le milieu de l'après-midi, les experts ont investi le collège tandis que la communauté éducative étudiait des solutions d'accueil en interne jusqu'aux vacances scolaires, la semaine prochaine. Le sort du site sera étudié début juillet.
Au vu des dégâts, il existe si peu de raisons de se réjouir que la moindre éclaircie est salutaire : l'aile gauche du collège, « très utilisée » par les enseignants, a résisté. Second soulagement : la façade, emblème fragilisé, demeurera. Sa démolition avait été envisagée, hier midi. Au bout du compte, « le chéneau devrait être retiré ainsi que trois rangées de briques », déclarait Vincent Lefebvre, directeur général des services à la mairie. Le réfectoire, l'internat semblaient peu touchés. L'état du flanc droit, à l'inverse, s'avère problématique. Les salles d'informatique, de catéchisme et de musique idem. Autant de sujets qui attendront début juillet : une réunion entre le directeur de l'établissement et la municipalité est prévue. Pérennisation de l'existant ? Transferts de certains niveaux, à la fondation Depoorter notamment ? Construction d'une cité scolaire privée neuve ? Les réponses, tributaires des rapports d'expertises, sont loin d'être tranchées : « La rentrée aura bien lieu le 2 septembre pour tous les élèves », assurait néanmoins hier soir dans un communiqué le directeur, Jean-Pierre Bailleul.
Dans l'immédiat, l'année scolaire se poursuit. Ce matin, les cent cinquante élèves de troisième viendront récupérer leurs effets avant d'affronter le BEPC.
Mardi et mercredi. les quelque cinq cents adolescents de sixième, cinquième et quatrième participeront à des journées pédagogiques. En tant que centre d'examen, le lycée sera également en capacité d'accueillir les oraux de baccalauréat jeudi et vendredi prochains.
Si la vie reprend, tant bien que mal, son cours normal, les abords du collège resteront fermés au public aujourd'hui. Les techniciens du laboratoire de police scientifique de Lille sont attendus dans la matinée. La circulation sera coupée entre la rue du Moulin et la rue Dehaene
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La valse des experts a débuté au collège Saint-Jacques
VDN 26/06/2008
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Comment s'organiser après un tel sinistre ? Pour répondre à cette interrogation, le directeur de l'établissement, Jean-Pierre Bailleul, ainsi que les professeurs et le personnel de l'OGEC, se sont réunis hier en assemblée générale. En substance, le programme des derniers jours de l'année ne sera pas modifié.
La priorité : parer à l'urgence, soit laisser les collégiens récupérer leurs affaires laissées en plan dans leur classe. À commencer par les 140 élèves de troisième, qui doivent se présenter aujourd'hui et demain aux épreuves du brevet. Hier, ils ont pu pénétrer dans l'enceinte de l'établissement, et retrouver, notamment, leur carte d'identité et leur convocation pour le brevet, précieux sésames pour l'examen.
Aujourd'hui, ce sera au tour des 6e, 5e et 4e de pénétrer dans leurs classes respectives, accompagnés du personnel de l'établissement. « Les vingt professeurs principaux vont les
appeler un à un pour fixer une heure, et surtout pour voir s'ils ont besoin d'un suivi psychologique », souligne Jean-Pierre Bailleul.
Le programme de la semaine prochaine ne devrait pas souffrir de chamboulements. Lundi, la sortie de classe des 6e, 5e et 4 e est maintenue. Durant le reste de la semaine, l'établissement n'avait pas prévu d'accueillir des élèves, en raison de la correction du brevet et des journées pédagogiques destinées à préparer la rentrée. « On aurait aimé ne pas libérer les élèves un peu plus tôt », soupire Jean-Pierre Bailleul, qui avoue sans ambages : « C'est dur, ce qu'on vit en ce moment. Heureusement, on est bien entouré et soutenu... »
Hier matin, des hommes du service incendie de la police scientifique se sont rendus à Saint-Jacques. Ils ont été suivis de près par d'autre experts, notamment ceux de l'assurance du collège. Deux jours après le violent incendie qui a détruit en partie le collège Saint-Jacques, les interrogations demeurent.
Des élèves forcés d'aller alerter leurs camarades en frappant aux portes des classes. Des professeurs mis au fait de l'incendie par les cris des collégiens. L'alarme incendie s'est-elle déclenchée véritablement, mercredi peu avant 9 h ? Et quelle est la cause du sinistre ?
Les interrogations se bousculent dans la tête des Hazebrouckois. Le directeur de l'établissement, Jean-Pierre Bailleul, affirmait dans un communiqué dès mercredi soir : « L'alerte a été donnée à 8 h 40 par le déclenchement de l'alarme incendie (...) L'origine de l'incendie semble accidentelle : l'enquête en cours déterminera les causes de ce drame. » Hier, il ajoutait : « L'alarme a fonctionné dans un premier temps, puis s'est arrêtée du fait d'une coupure de courant dans le circuit de l'ensemble des commandes. » Des premières expertises menées hier matin, pendant trois heures, par le service incendie de la police scientifique, il ressort que le foyer de l'incendie se situerait dans la salle de repos des ouvriers travaillant sur la toiture d'un bâtiment. « On ne peut pas écarter la thèse criminelle », affirmait hier le lieutenant Parent, du commissariat d'Hazebrouck. Aucun problème électrique n'aurait été relevé par les experts. Les policiers poursuivront aujourd'hui leurs auditions. Le résultat des prélèvements effectués devrait être connu dans les jours qui viennent.
Le respect des normes en vigueur ne fait en revanche aucun doute. La dernière visite de contrôle remonte au mois de mai. Et le dernier exercice incendie au mois de mars. « Nous avons eu un avis favorable », souligne Jean-Pierre Bailleul, qui fait face depuis hier à une valse d'experts. L'assurance de l'établissement, la mutuelle Saint-Christophe, devrait procéder rapidement à une contre-expertise. Quant aux experts chargés de mettre le bâtiment, toujours menacé d'éboulement, sous protection, ils devraient intervenir très vite. « L'important, c'est de débarrasser vite la chapelle et de protéger le retable », expliquait hier le directeur de l'établissement.
Unique réconfort pour l'ensemble de la communauté éducative : les messages de solidarité
affluent. L'association Haze Aéro Show a ainsi déjà fait savoir qu'elle ferait un don suite à son dernier meeting. Et le collège des Flandres a proposé d'offrir le couvert aux élèves qui le souhaitent durant les épreuves du brevet des collèges.
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Le retable livré aux intempéries
VDN 28/06/2008
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Le retable du collège Saint-Jacques, épargné par les flammes, n'a pas encore pu être protégé de la pluie, ni des... déjections de pigeons.
Hier, l'accès à la rue Warein était encore interdit. L'entreprise qui devait commencer des travaux en façade afin de consolider les chéneaux n'interviendra pas avant lundi. « L'assurance a accepté le devis, se désespérait hier le directeur de l'établissement, Jean-Pierre Bailleul, mais l'entrepreneur ne pourra pas venir travailler avant lundi. » Quant au retable - pour l'instant à peu près épargné par la pluie - il est toujours à l'air libre. La crainte de tous : qu'il pleuve avant la mise en place d'un système de protection. « Les monuments historiques sont passés aujourd'hui (hier), reprend Jean-Pierre Bailleul.
Ils seraient plutôt favorables au retrait du tableau, voire au démantèlement de l'édifice. Mais pour l'instant, il est surtout la proie des pigeons... » L'enquête se poursuit pour déterminer les causes de l'incendie qui a pris mardi dans une des salles du premier étage.
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Une semaine
après l'incendie VDN 02/07/2008
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Rentrée 2010. La rénovation complète des bâtiments et de la chapelle n'interviendra pas avant cette date, selon les responsables de Saint-Jacques. Juillet et août seront consacrés à des mises en conformité provisoires.
Deux cents, peut-être trois cents tonnes de gravats à déblayer, soupèse le responsable du chantier. Pharaonique. Et ce n'est qu'un saut de puce sur la route de Saint-Jacques. La rénovation totale - reconstruction de la chapelle incluse - est espérée « à la rentrée 2010-2011 », avance Henri Compère, président de l'Association des organismes de gestion de l'enseignement catholique (AOGEC). Le primordial est ailleurs.
Lundi, les premiers ouvriers ont pris possession des lieux, la stridence des disqueuses et les groupes électrogènes rompant le silence. Coup d'envoi de « trois à quatre semaines de déblaiement ». En parallèle, les travaux de couverture à l'internat des filles, où quarante-cinq lycéennes sont accueillies, ont débuté hier. Des mesures urgentes, légitimées par la direction de l'établissement : « La rentrée sera assurée le 2 septembre. La priorité est la mise en sécurité du collège là où il a été meurtri. » Plutôt que de songer à la réédification, dont il doute que les assurances suffiront à financer le coût, Jean-Pierre Bailleul se concentre sur les chantiers en cours : « Le collège est un outil de travail. Nous n'avons pas le droit à l'erreur, car outre les six cent quarante élèves, il accueille quatre-vingts employés.» L'établissement devait se vider de ses derniers occupants le 20 juillet. Une permanence physique va se mettre en place pour les deux mois de vacances, en raison de la multiplication des chantiers..
Soigner le fonds et le mur, mission complexe. Pour ce qui est de la façade, un temps menacée de démolition, l'affaire semble acquise. En revanche, les ouvriers ont du pain sur la planche au regard du bâtiment mitoyen. L'aile qui abrite notamment l'ancien réfectoire, des salles de devoirs et d'étude, a souffert à double titre : plus de 500 m² de toitures ont été dévastés, le ruissellement a entraîné la chute de la plupart des faux plafonds. « Un "parapluie" va être installé sur le toit. Quant à l'internat, l'escalier principal d'accès est détruit. Un tunnel provisoire sera créé, sur les conseils des pompiers et d'un bureau d'expertise », déclare Henri Compère. Voilà pour le plan A. Le plan B prévoit, en cas d'imprévus, le recours à des structures modulaires et le transfert de l'internat. Que dire du au plan C, la création d'une cité scolaire « au vert » en périphérie d'Hazebrouck ? Henri Compère se montre plus loquace que d'autres sur le sujet : « Le projet est dans les cartons depuis un ou deux ans. Bien que nous ayons la possibilité de réaliser des opérations immobilières intéressantes en ville, il reste au stade du rêve ».
Une semaine après la catastrophe, deux collégiennes témoignent. Le choc est digéré, la mélancolie domine. D'une certaine manière, l'inquiétude aussi.
Dans le feu de l'action, ces deux amies, élèves de cinquième, ne se sont pas rendu compte de l'ampleur du sinistre. Elles conservent surtout des images fortes de l'évacuation : « Je me souviens des flammes dans le clocher, de la fumée près des salles de catéchisme des sixièmes. Des élèves faisaient des crises de larmes. C'était la panique pour les plus petits. Après, on a été évacuées dans la cour de lycée. » La nuit suivante, les adolescentes cauchemardent. Pour autant, elles n'ont pas exprimé le besoin de rencontrer des psychologues. Il faudra, pour exorciser les maux, affronter un spectacle de désolation : « On n'a pas pu rentrer dans le collège le mercredi et le jeudi. À travers les photos, on s'est aperçu de la gravité de la situation. Là, je me suis dit "c'est une catastrophe" mais au bout du compte, personne n'a été blessé.
» Les stigmates sont plutôt à chercher dans la case souvenirs. En deux ans au collège, les copines ont eu le temps d'en amasser à la pelle : « Notre grande communion, les fous rires, la chapelle, la salle de musique et la statue de Beethoven sur le piano... » Le quotidien a repris le dessus. Lundi, c'était excursion à Dunkerque : « Entre élèves, les conversations tournaient surtout autour du clocher disparu.
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Frappé par un violent incendie la semaine dernière, le collège privé d'Hazebrouck a entamé son défi contre le temps : la rentrée sonnera le 2 septembre, les
intempéries menacent.
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Les ouvriers se sont substitués aux élèves. Et depuis lundi,
Saint-Jacques vit au rythme d'une improbable noria de camions-bennes. Les dégâts de l'incendie, qui a dévasté 1000 ml de toitures et réduit la chapelle de l'établissement en cendres, impossibles à chiffrer dans l'immédiat, sont considérables (lire aussi notre édition du 25 juin).
Le ballet des experts a repoussé les travaux de déblaiement préalables à toute mise hors d'eau. « Deux à trois cents tonnes de gravats vont devoir être enlevés », jugeait le
chef de chantier mardi. De ce maelstrôm de poutres calcinées et de vitraux brisés émerge le retable de la chapelle, élément de décor créé au milieu du XIXe siècle. Par miracle épargné
par les flammes, le panneau de bois, complètement rénové en 2002, est désormais à la merci des averses. Hier après-midi, une pluie fine fouettait le retable tandis qu'un
échafaudage se montait : « D'ici à demain soir (ce soir), il sera abrité par un toit en tôle. Ensuite, place à la phase d'assèchement réalisée par une société de
décontamination. » Dans la hiérarchie de l'urgence viendront ensuite la pose d'un « parapluie » sur une aile de l'établissement privée de toiture, puis la construction d'un
tunnel provisoire d'accès à l'internat des filles :« Ces chantiers sont à portée de fusil », entendez fin août, juge le président de l'Association des organismes de gestion de
l'enseignement catholique. Quant à un retour à la normale - réédification de la chapelle et rénovation des bâtiments - elle n'est pas envisagée « avant la rentrée 2010 ».
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APRÈS L'INCENDIE Au collège St Jacques la pluie
complique les plans et s'en prend au retable VDN
03/07/2008
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Saint-Jacques accueille depuis hier une quinzaine d'engins, camions et autres bennes. « La plupart des entreprises sont disponibles en juillet. Nous essayons d'obtenir des devis rapidement », explique la direction. Le contre-la-montre continue.
Des gouttes d'eau dégoulinent sur les panneaux de bois. La pluie a transformé l'entrée du collège en noire pataugeoire. Les dégâts prennent une dimension autrement plus sinistre sous les averses. « Désolant », soufflent deux retraités belges, appareil photo en main. Et dire que la reconstruction ne fait que commencer. La masse de gravats qui encombrait le sol de la chapelle a occupé la société de démolition une grande partie de la journée. Faire place nette avant les travaux, tâche ingrate et pénible. Si l'échafaudage a été monté près du retable, le joyau reste à la merci de la pluie. « D'ici à demain soir (ce soir), nous aurons installé un toit en tôle ondulée pour le protéger », expose le responsable du chantier.
Ensuite, après mise en place d'une toile, une entreprise de décontamination, chargée en parallèle de récupérer les ordinateurs détruits, prendra le relais.
Le retable recevra de l'air sec, via un système à nid d'abeille, de sorte à éviter toute dégradation. Probablement à partir de vendredi.
L'éclaircie est venue en fin d'après-midi libérer l'horizon des responsables de Saint-Jacques : deux nouveaux soutiens symboliques, et de taille, leur sont parvenus : l'archevêque de Lille, Mgr Ulrich, et l'évêque auxiliaire, Mgr Delannoy.
Une embellie de courte durée car dès ce matin, le nettoyage du bâtiment principal reprend. La façade désormais sécurisée, le principal danger menaçant les passants et les riverains s'éloigne : « La réouverture de la rue Warein est programmée vendredi soir, annonce le conseiller municipal délégué à la sécurité, Ali
Brahimi. Des barrières de deux mètres ont été implantées par la société de démolition. Elles mordent sur la bande cyclable mais n'entravent a priori pas la circulation. »
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Nouvel échange
avec l'Angleterre Indicateur Des
Flandres 03/07/2008
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Douze
élèves et deux professeurs du collège Saint-Jacques
viennent de rentrer du premier jumelage franco-anglais réalisé
avec une école primaire anglaise située à Ashford (Kent).
Les écoliers de Godinton school ont en effet accueilli pour la première
fois dans leurs familles respectives, des élèves de classes de 5° du
collège St Jacques encore fortement perturbés par le triste spectacle de
leur collège en feu, la veille de leur départ.
L’accueil qui leur fut réservé a sans nul doute permis d’oublier
quelque peu pendant 3 jours ces mauvais souvenirs.
En effet, sous la conduite de Mr Jim Holdtich, directeur et de Mrs
Ann Barrett, enseignante, les
élèves ont successivement découvert Godinton House, vaste demeure Élisabéthaine
précieusement conservée, ainsi que la ville de Rochester, chère à
Charles Dickens, son château médiéval et son musée. Invités à
assister aux cours de leurs correspondants, Ils ont par ailleurs quelque
peu envié le matériel pédagogique utilisé dans chaque classe et plus
particulièrement les tableaux blancs interactifs. C’est essentiellement
dans la langue de Shakespeare que les collégiens se sont exprimés dans
leurs familles d’accueil d’outre-manche ou lors de discussions réalisées
en classe. On peut désormais envisager avec optimisme la poursuite de cet
échange lors de la prochaine année scolaire.
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Départs
à St Jacques Une cérémonie maintenue L'indicateur
des Flandres 03/07/2008
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Vendredi l'établissement privé Saint-Jacques a tenu à assurer sa traditionnelle cérémonie des départs en retraites et des mutations de ses enseignants malgré les évènements de mardi. La cérémonie n'a pas été déplacée et elle s'est tenue dans le nouveau réfectoire du collège puisque le grand réfectoire n'était pas utilisable. Ce n'est pas sans une certaine émotion que Jean-Pierre Bailleul, le directeur, a pris la parole comme il l'expliquait :
"Je me demandais si j'allais faire l'introduction de cette soirée ou pas, vous m'excuserez si elle n'est pas parfaite vu les circonstances. Malgré le cruel événement j'ai décidé de maintenir la
rencontre". Il expliquait que c'était par respect pour "ceux qui ont longtemps rendu service à
l'institution". Pour lui, l'essentiel a été préservé à savoir la vie des élèves et du personnel. Il a d'abord honoré les suppléants qui ont assuré les remplacements tout au long de l'année.
Ensuite, Jean-Pierre Bailleul a rendu hommage aux personnes qui sont mutées et aux futurs retraités. Nicole Bailleul, infirmière, a été citée en premier pour douze années de présence à Saint-Jacques. Elle y était arrivée après avoir travaillé aux urgences du CHR et à l'hôpital d'Hazebrouck. Aujourd'hui, la future retraitée se consacrera à ses nouvelles fonctions au sein du conseil municipal de
Saint-Sylvestre Cappel.
Josette Schmit, professeur de Lettres, Histoire géographie au collège. Elle est arrivée dans l'établissement en 1983. Jean-Pierre Bailleul l'a décrite comme quelqu'un de passionné qui allie "méthode et rigueur". Bernadette Jourdin, professeur de Lettres, histoire géographie au collège fait aussi valoir ses droits à la retraite. Elle, qui a commencé à enseigner à Jeanne d'Arc et aura au total passé trente ans au sein de l'établissement. Elle pourra, elle aussi, se consacrer à ses responsabilités municipales à
Blaringhem.
Monique Ruckebusch, professeur de Lettres, Arts plastiques au collège avait commencé par le Sacré Coeur d'Estaires avant d'arriver à
Jeanne-d'Arc. Elle va se consacrer maintenant à des voyages. Les collègues de travail n'ont pas manqué de faire une petite surprise en chanson à Gérard Verrier, professeur de Français et Anglais au collège mais aussi responsable syndical pour la CFTC. Jean-Pierre Bailleul a souligné le parcours de celui qui a passé quarante ans dans un métier qu'il a toujours cherché à défendre et en améliorer les conditions d'exercice. Marc Heriveaux, professeur de SVT au lycée prend aussi sa retraite mais n'était pas présent à la cérémonie. Le directeur a noté combien il était apprécié de ses élèves.
Marie-Paule Massiet, professeur de Mathématiques au lycée a passé trente-sept ans à
Saint Jacques. Enfin, Jean Paul Marchyllie, professeur d'Histoire-Géographie au lycée était le dernier cité. Ancien élève de Saint-Jacques, ce géographe de formation est revenu y enseigner durant toute sa carrière. Ce grand voyageur a toujours su captiver ses élèves. A chaque fois lorsque les personnes concernées ont été nommées par Jean-Pierre Bailleul, elles ont eu une pensée pour l'établissement et son futur après l'incendie de la semaine dernière.
Vendredi, l'institution Saint-Jacques a souhaité honorer ses nombreux retraités. 02/07/2008
Malgré les moments difficiles vécus par l'institution Saint-Jacques, près de deux cents personnes ont répondu à l'invitation du directeur Jean-Pierre Bailleul qui a maintenu la cérémonie de fin d'année. Huit retraités ont été fêtés : Nicole Bailleul, infirmière du lycée Josette Schmit, professeur de lettres et histoire-géographie au collège Bernadette Jourdin (lettres, histoire-géo au collège) Monique Ruckebusch (lettres, arts plastiques au collège) Gérard Verrier, (français et anglais au collège) Marc Heriveaux, (SVT au lycée) Marie-Paule Massiet, (maths au lycée) et Jean-Paul Marchyllie (histoire-géo, lycée).
Jean-Pierre Bailleul a remercié les professeurs suppléants et ceux qui ont obtenu
leur mutation : John-Evan Pidou, au collège Notre-Dame-des-Dunes à Dunkerque Jean-Daniel Dutoit, au collège Dominique-Savio à Lambersart. •
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Saint-Jacques: l'élan de
générosité est lancé VDN
04/07/2008
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Hier soir, l'association hazebrouckoise Haze Aéro Show, suite à son meeting de montgolfières, a remis un chèque de 300 € à Jean-Pierre Bailleul, directeur du collège
Saint-Jacques. « L'objectif c'est que d'autres associations d'Hazebrouck, voire des entreprises, aient le même geste que nous, explique Christine Disableu, présidente d'Haze Aéro Show, qui a effectué sa scolarité dans l'établissement. On a perdu un monument historique. Il faut qu'il retrouve son identité. » Ému, dans la chapelle dévastée et face au retable miraculeusement sauvé, Jean-Pierre Bailleul a simplement répondu « merci ». L'élan de générosité est lancé. « On a eu une petite dizaine de dons spontanés de particuliers, poursuit le responsable. Beaucoup de gens demandent aussi s'ils peuvent nous aider à déblayer, etc. Mais pour l'instant, ce n'est pas possible. »
Hier après-midi, une entreprise a commencé à protéger le retable. Les travaux se poursuivront
aujourd'hui
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Le collège entre
mentions au baccalauréat et déblayage
VDN
5/07/2008
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Ambiance étrange, hier, au collège Saint-Jacques. Entre résultats du baccalauréat - avec un taux de réussite très honorable de 91,43 % - et déblayage des tonnes de débris
occasionnées par l'incendie qui a dévasté l'établissement la semaine dernière.
Trente-deux mentions « très bien », sur deux cent quarante cinq candidats : le collège
Saint Jacques a fait fort. Autre bonne nouvelle, hier : le retable, épargné par les
flammes, a été totalement protégé par une bâche. Le soulagement se lisait sur le visage de Jean-Pierre Bailleul, directeur. Toute la journée, les
ouvriers se sont affairés :« Pour l'instant, c'est le déblayage, l'étaiement et la mise hors d'eau. On va commencer la toiture provisoire », explique le chef de chantier.
Hier soir, Jean-Pierre Bailleul devait rencontrer les parents d'élèves, impatients de savoir comment ils pourraient se rendre utiles. Par ailleurs, après la remise d'un chèque
par l'association Haze Aéro Show jeudi (notre édition d'hier), c'est Jean-Pierre Bataille, maire de Steenvoorde et conseiller général, qui propose de « mettre du personnel de
sa commune à disposition et de contribuer financièrement » à la restauration. Une façon de « lancer un élan de solidarité au sein des collectivités locales ».
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Parents en tête, l'élan
de solidarité ne tarit pas VDN
13 14 Juillet
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Suite à l'incendie survenu le 24 juin au collège
Saint-Jacques d'Hazebrouck, l'Association des parents d'élèves (APEL) de
l'institution a souhaité à son tour « soutenir l'établissement dans
cette épreuve ».
Les vingt-trois parents d'élèves du collège et du lycée constituant le
conseil d'administration de l'APEL se sont donc réunis le 4 juillet pour
décider des dispositions à prendre. Si, pour des raisons de sécurité,
l'intervention sur le terrain n'est pour l'heure pas envisageable, ce sont
1 500 € qui vont être reversés à l'OGEC, organisme de gestion de
l'institution Saint-Jacques, tandis que 2 000 € seront eux attribués au
comité de sauvegarde de la Grande Chapelle. Ces « dons immédiats » ont
été ponctionnés sur la trésorerie de l'APEL, explique Sandrine Prince,
sa présidente.
Parallèlement à ces aides financières, l'association a choisi d'ajouter
deux manifestations à son agenda habituel, dont l'intégralité des bénéfices
sera reversée à l'institution.
En premier lieu, un repas dansant à l'espace Flandre, le 4 octobre, sera
animé gracieusement par des Hazebrouckois et servi de même par les élèves
hôteliers de l'école Sainte-Marie de Bailleul. « Cela s'inscrit dans un
élan de solidarité », se réjouit Sandrine Prince. Le 18 janvier, c'est
cette fois un thé dansant qui sera proposé à la salle des Augustins. L'APEL
espère accueillir nombreux parents, amis, anciens élèves, commerçants...
lors de ces deux rendez-vous. L'association reste d'ailleurs à l'écoute
des propositions éventuelles de ces mêmes commerçants.« Les parents
veulent aider »
La mobilisation des parents, au delà même de l'APEL., pourrait bien ne
pas s'arrêter là. « On a senti une volonté des parents d'apporter leur
aide, raconte Sandrine Prince. On est appelé de partout. » Et l'espoir
demeure : si le sinistre reste « une catastrophe pour notre établissement
», « on sent une volonté de remettre les choses en place le plus
rapidement possible, témoigne-t-elle. Et je suis convaincue que le 2
septembre, les élèves seront bien accueillis. »
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Saint-Jacques renaît
doucement de ses cendres VDN
5/08/2008
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Après l'incendie qui a ravagé une bonne partie de l'établissement le 24 juin, les ouvriers s'affairent. Une fourmilière qui devrait avoir achevé son oeuvre essentiellement provisoire à la rentrée.
Objectif : être prêt le 2 septembre.- En ces temps de vacances, Jean-Pierre Bailleul, directeur, ne chôme pas. Même si l'établissement est loin d'être prêt, l'homme se sent rassuré. « L'accueil de tous les élèves se fera dans des locaux sains, propres et sécurisés le 2 septembre », annonce-t-il. Pour ce faire, une bonne vingtaine d'ouvriers de six sociétés travaillent jusqu'à six jours sur sept pour certains. La priorité : mettre le bâtiment hors d'eau, à compter du 15 août. Avant de procéder aux nombreuses finitions (plafonds, éclairage, câbles électriques, alarme incendie).
Reconstruction provisoire ou définitive.- Devant la masse de travaux à réaliser dans l'urgence, il a fallu faire des choix, quitte à remettre à plus tard la restauration de l'orgue et du retable. « Tout ce qui est fait au rez-de-chaussée et au premier étage, c'est du définitif en revanche, la partie supérieure, c'est du provisoire », ajoute Henri Compère, président de l'Association des organismes de gestion de l'enseignement catholique. En clair, les gros travaux de fond, dont la charpente et la toiture du côté de la rue Warein, seront menés après la rentrée. La toiture brûlée ne sera donc pas enlevée avant plusieurs mois. Une autre, provisoire, est en train d'être aménagée au second étage, condamné.
Une nouvelle organisation de l'établissement.- Si le second niveau restera inaccessible, la majorité des salles du premier étage et du rez-de-chaussée pourront être occupées par les élèves dès la rentrée. Idem pour la salle de restauration, qui sert près de mille repas par jour. Et l'internat, qui accueillera cette année quarante filles et autant de garçons. Quant à la salle d'étude du second, elle a été transférée dans la salle de sports, côté lycée. Quid du sport ? « Rien n'est fait pour l'instant, mais nous comptons sur la municipalité pour trouver un nouveau lieu », explique Jean-Pierre Bailleul. Malgré tous les efforts réalisés, quelques salles de classe et de réunion manqueront à l'appel : plusieurs modules préfabriqués seront installés dans la cour pour que le compte soit juste.
Origine du sinistre toujours inconnue.- Origine criminelle ou accidentelle ? Rien de neuf du côté de l'enquête, si ce n'est que les experts judiciaires reviendront prochainement dans l'enceinte de l'établissement. Le sinistre va coûter approximativement cinq millions d'euros. Une vingtaine de dons ont été reçus, soit 10 000 E. Dont celui de Jean
Vandenburie, ancien abbé, moine à Aiguebelle, qui a versé la moitié de sa retraite.
L'association des parents d'élèves organisera le 4 octobre un repas à l'espace Flandre. Tout ne sera pas parfait cette année. Mais, ouvrir les portes de Saint-Jacques deux mois et demi après un tel incendie, c'est déjà un bel exploit.
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Le tableau
du retable à l'abri avant sa restauration VDN 14/08/2008
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Hier à l'institution Saint-Jacques, au milieu des chantiers consécutifs à l'incendie du 24 juin, s'en tenait un autre, très délicat. Il s'agissait de retirer le tableau du retable situé dans la chapelle à la toiture détruite afin de le mettre à l'abri des intempéries avant sa restauration. Acrobates, les ouvriers se hissent le long de l'échafaudage bâché qui recouvre le retable de la chapelle, armés de simples tournevis. Ils s'apprêtent à détacher le tableau, représentant Le Miracle de la mule de Saint-Antoine, de son châssis afin qu'il puisse être mis à l'abri et restauré. L'affaire semble complexe. « On va disposer des échelles de chaque côté du tableau, explique cette responsable d'une entreprise nordiste, spécialisée dans le déménagement d'oeuvres d'art. Les techniciens vont d'abord le dégager des boiseries, puis le déplacer, toujours à la verticale, car c'est ainsi que se transporte un tableau, avant de le déposer au sol. » Et pas n'importe comment puisque l'oeuvre sera emballée dans plusieurs couches de carton, de bulle-kraft et de papier avant d'être stockée. Emmanuel Verschaeve, intendant de l'établissement, surveille les opérations.
Le tableau n'a que peu souffert dans l'incendie qui a détruit la chapelle mais en a gardé quelques stigmates : des cendres, une petite déchirure à son sommet et un léger décollement du châssis, en plus des dégâts dûs à l'humidité. Il sera remis en état par un restaurateur de Beaurain d'ici quelques semaines. En attendant, il sera stocké dans l'institution. Il ne réintégrera sa place, au centre du retable, qu'une fois la chapelle entièrement rebâtie. Quand donc ? « Dans les mois à venir ... » Tous l'espèrent, au plus vite.
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