le
cross du collège Saint-Jacques et de neuf
écoles primaires
Mille élèves ont fait trembler les tribunes
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Hier,
les pourtours du stade Auguste-Damette ont été le théâtre
d’une vaste opération de piétinement. A l’occasion du
cross annuel du collège Saint-Jacques, auxquelles se sont
associées neuf écoles primaires privées du secteur (1),
mille élève se sont alignés sur la ligne de départ. Pas
tous à la fois, mais par catégories d’âge afin d’éviter
les embouteillages.
Professeur d’éducation physique au collège Saint-Jacques
d'Hazebrouck, avec comme unique outil de discipline un simple
sifflet, Charline Rozmarinowski avait la rude tâche de mettre
de l’ordre dans les rangs. Pendant sept semaines – soit
depuis la rentrée scolaire –, tous ces jeunes ont eu
l’occasion de travailler leur souffle « mais chacun à
sa vitesse. Ce n’est pas un marathon »,
rappelle-t-elle. C’est donc sans forcer la cadence mais en
donnant le meilleur d’eux-mêmes que ces jeunes athlètes se
sont élancés sur la piste. Selon l’âge, la distance à
parcourir oscillait entre 1 400 et 2 600 mètres.
(1) Ecoles Notre-Dame-de-Grâce (Caestre),
Jeanne-d’Arc (Hazebrouck), Saint-Jules (Hazebrouck),
Saint-Joseph (Hazebrouck), Saint-Joseph (Morbecque),
Sainte-Marie (Renescure), Saint-Pierre (Steenbecque) et
Notre-Dame-du-Joyel (Thiennes).
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Le
lycée Saint-Jacques a réuni les bacheliers
2002
Une pendulette pour ne jamais oublier
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Les
bacheliers, cuvée 2002 du lycée Saint-Jacques, ont eu le droit
à une petite réception en leur honneur hier matin. En effet,
Jean-Pierre Bailleul et son équipe pédagogique avaient décidé
de réunir les ex-terminales pour leur remettre en mains propres
un précieux sésame : le diplôme du baccalauréat.
Quelques deux cents anciens s’étaient donc donné rendez-vous
dans les locaux de l’établissement. Au menu, retrouvailles avec
des camarades ou des professeurs, discours du directeur et pot
d’amitié, histoire peut-être de marquer le passage dans une
nouvelle vie.
Dans son intervention, Jean-Pierre Bailleul a tenu à féliciter
les élèves et à leur souhaiter bonne chance pour la suite des
évènements. Il a bien sûr rappelé le taux de réussite du
baccalauréat 2002, soit 91,2 % avec une mention spéciale pour
les littéraires, tous reçus à l’examen.
Enfin, les désormais étudiants ont pu recevoir un présent de la
part du lycée : une pendulette à l’effigie de Saint-Jacques.
Pour que jamais, mais jamais ils n’oublient le lieu où ils ont
tant « sué et travaillé ». Avec un tel présent, ils
n’auront plus d’excuses s’ils arrivent en retard dans les
amphithéâtres.
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Le
programme des festivités du Téléthon est
de plus en plus chargé
Saint-Jacques se met de la partie
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Le
Téléthon se déroulera le vendredi 6 et le samedi 7 décembre.
A Hazebrouck comme ailleurs, des fonds seront collectés et
destinés à l’Association française contre les myopathies
(AFM).
Jeudi soir, une réunion de préparation a eu lieu, animée
par André Delbecq, adjoint au maire. La nouveauté cette année,
c’est l’implication de l’établissement Saint-Jacques.
Dans le cadre du « Jacadon », des manifestations sportives
seront organisées le vendredi de 20 h à 2 h du matin. Par
ailleurs, des décimales du nombre « pi » seront à vendre
et peintes dans la cour de l’établissement.
L’Institut agricole va aussi s’impliquer dans le Téléthon
en mettant sur pied une conférence sur les thérapies géniques,
le vendredi à 18 h 30.
Pour sa part, la ville organisera une vente de fleurs qui représenteront
le lion des Flandres, près de la mairie. Le Cyclo-club
proposera deux circuits le samedi, un le matin, l’autre
l’après-midi, passant dans dix-huit villages du secteur. Le
centre d’animation du Nouveau Monde et celui du Rocher et de
la rue de la Calais vont également s’investir.
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Pour
restaurer le retable de saint-Jacques - Une soirée
théâtrale
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 L’école
de théâtre de Merville, Les Trésors en public,
dirigée par Raphaël Larroque, a montré son
talent et aussi sa générosité. Elle a
interprété Yvanov d’Anton Tchekhov
d’abord vendredi, à Steenvoorde, au profit des
Restos du Coeur et ensuite samedi soir, à
Saint-Jacques, pour la restauration du retable de
la grande chapelle du collège. Les spectateurs
(un peu plus de cent cinquante, samedi soir) ont
apprécié le jeu des acteurs et les ont
chaleureusement applaudis à la fin de la
représentation.
Pour participer à la restauration du retable, on
peut s’adresser à Jean-Pierre Bailleul,
directeur de Saint-Jacques (Tel03 28 41 98 92).
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Samedi
matin à Saint-Jacques Des « pi
» à la chaîne
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 L’institution
Saint-Jacques s’est impliquée cette année
dans le Téléthon. C’est ainsi
notamment qu’à l’initiation de
Thibaut de Rieux, cheville ouvrière de
l’opération et par ailleurs responsable
des études des secondes, on peint chaque
semaine dans la cour. Samedi matin, des écoliers
sont venus peindre sur le sol les décimales
qui composent le nombre « pi » (3,1416,
bien connu dans les cercles mathématiciens...).
Chaque décimale rapportera un euro
(6,55957 F) pour le Téléthon. Il y a déjà
plus de 2 200 promesses d’achat. Le
samedi précédent, d’autres élèves
d’écoles privées d’Hazebrouck étaient
venus peindre des « pi » à la chaîne
à Saint-Jacques. Et il y en aura encore
samedi prochain
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Dans
le cadre des itinéraires de découverte
au collège Saint-Jacques
Une interview par des reporters en herbe -Novembre 2002
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Dans
le cadre des itinéraires de découverte, une action «
reporters à Saint-Jacques » a été mise en place avec un
professeur de français, Barbara Tricot, et un enseignant en
technologie, Philippe Verriez.
Le but de ces itinéraires est de trouver un lien entre deux
matières et de travailler dessus pendant un trimestre pour
aboutir à une production. Le thème du journalisme a donc été
choisi pour réaliser au début de l’an prochain un article et
même une « Une » de journal.
Les collégiens ont tout d’abord analysé des documents sur la
presse. Mardi matin, ils rencontraient un journaliste de La
Voix du Nord qu’ils ont soumis à un questionnaire
soigneusement préparé.
Comment devient-on journaliste ? Quelles qualités cela
requiert-il ? Quel temps faut-il pour écrire un article ?
Avez-vous des sujets préférés ? Et bien d’autres questions
encore qui furent posées dans cette version de l’arroseur
arrosé, ou plutôt de l’intervieweur interviewé...
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A
Saint-Jacques, pour de la prévention Un loto des parents
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 L’APEL
(Association de parents d’élèves de l’enseignement
libre) de Saint-Jacques, que préside Michel Wils,
organisait un loto samedi soir dans le réfectoire de
l’établissement, rue Warein. Les membres de
l’association s’étaient mobilisés pour l’accueil
des participants et pour leur confort au cours de cette
soirée qui rassembla une belle affluence.
Les jeux étaient animés par Olivier Dassonneville, aidé
par Bertrand Schryve, tous deux parents d’élèves.
Les bénéfices de cette soirée seront rapidement réinvestis
au profit des élèves pour l’organisation d’un
spectacle sur le thème de la toxicomanie et du
tabagisme, le 31 janvier, suivi d’un débat.
Les lots mis en jeu samedi soir étaient fort intéressants.
Le principal était un week-end à Venise pour deux
personnes. Il fut gagné par M. et Mme Reumaux. Les
autres gagnants étaient : Mme Follet pour la console
avec trois jeux, Mme Hayaert pour l’appareil photo numérique,
Mme Vanoosten pour le mini-disc, Mme Devos pour le téléphone
portable et Mme Tryhoen pour une réduction de 50 % sur
une inscription au permis de conduire.
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Mercredi
a eu lieu une rencontre UNSS A vos
palmes, nagez !
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 Ce
ne sont pas moins de trente-six collégiens qui se sont
retrouvés, mercredi, à la piscine municipale.
Il s’agissait de se mesurer sur différentes épreuves
dans le championnat UNSS (Union nationale du sport
scolaire) du district.
Ainsi, seize courses étaient au programme. Du crawl à
la nage libre en passant par le dos crawlé, sur des
distances allant de 25 à 100 m.
Les jeunes sont scolarisés aux collèges des Flandres,
Fernande-Benoist et Saint-Jacques.
Cette rencontre était la première d’une série qui
durera le temps de l’année scolaire.
La prochaine aura lieu au début de l’année 2003.
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Saint
Antoine de retour - Décembre 2002
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Mercredi
matin, Jean-Pierre Bailleul, directeur du
Saint-Jacques, était impatient de voir le
tableau central restauré réinstallé dans le
retable de la chapelle du collège.
En effet, depuis le mois de juillet, Le
Miracle de la mule de saint Antoine de Padoue
avait été transporté dans les ateliers
parisiens de la restauratrice d’art
tourangelle Bérengère Goulard. Le tableau, une
huile sur toile tendue sur châssis, avait
durement supporté les années.
Une oeuvre déformée
Peinte en 1858, cette copie d’une
oeuvre de Van Dyck était enlaidie par
des vagues et des traces de plis cassés dans la
partie inférieure. Quelques déchirures avaient
même entraîné une déformation. Quant à la
couture verticale, elle était affaiblie dans sa
partie supérieure.
Son châssis s’était affaibli. Il était voilé
et ses assemblages étaient cassés tandis que
les angles n’étaient plus droits.
Un changement de châssis s’imposait en
adaptant le format de la toile. Les déchirures
de celle-ci ont nécessité une consolidation
tandis que les anciennes pièces ont été retirées.
Sept artistes se sont succédé pour restaurer
la toile. Tant le support que la couche
picturale ont eu besoin des services de Bérengère
Goulard.
Concernant la peinture, après différents
tests, un décrassage général était nécessaire.
Le vernis a été allégé et les repeints
principaux ont été enlevés.
Cependant, certains repeints huileux, plus durs
que l’original même en s’aidant d’un
scalpel, ont été laissés.
Les nombreuses lacunes ont été mastiquées et
l’ensemble a été verni. Bérengère Goulard
a même donné un dernier coup de spray avant
que quatre déménageurs professionnels fixent
le tableau dans le retable.
Et Bérengère Goulard de conclure : « Le
traitement de conservation-restauration du
support a permis de résorber des déformations
de la toile. Le châssis ancien a été changé.
Quant à la couche picturale, elle est refixée
et décrassée. » Désormais la lisibilité
de la peinture originale a été augmentée.
C’est ainsi qu’on peut déchiffrer la
signature, « A. vanderscke ».
Inauguration
Le retable ainsi restauré sera inauguré le
samedi 8 février, en présence de Bernard
Derosier, président du conseil général. Les
150 ans de la chapelle de Saint-Jacques seront
ainsi fêtés après deux ans de travaux de
restauration.
Cet événement fera l’objet également d’un
spectacle, un gospel réalisé par les élèves
du lycée placés sous la direction d’Isabelle
Moeneclaey.
J.-P. M.
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Avec
des lycéens de Saint-Jacques sur FR 3 «
Les maux des jeunes »
|

Après leur film sur les transports, les
lycéens de Saint-Jacques présenteront,
sur FR 3, leur deuxième film, dimanche,
à 11 h 30, dans l’émission Télécité,
ayant pour thème les maux des jeunes.
Ils sont partis de témoignages de
jeunes, d’adultes, de professionnels
pour évoquer les problèmes que les
jeunes peuvent rencontrer au cours de
leur adolescence.
Un troisième film est en cours de préparation.
Là ce sera très différent puisqu’il
s’agira de traiter le thème Culture
et folklore flamands. A n’en pas
douter les lycéens ne manqueront pas de
matières.
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Du
spectacle au collège
Saint-Jacques Soixante élèves sur scène-
Janvier 2003
|
 Plus
de cent personnes, des parents d’élèves
et des enseignants, ont assisté
vendredi soir, au collège
Saint-Jacques, au spectacle IDD (Itinéraire
de découverte) des classes de 5e.
Sur scène, soixante élèves ont présenté
le fruit de leurs efforts. Ceux fournis
lors du premier semestre dans le cadre
de ces fameuses IDD. « C’est un
travail pluridisciplinaire, c’est-à-dire
que sur un thème, choisi parmi
plusieurs propositions, chaque élève
travaille avec deux professeurs »,
explique Philippe Lamps, directeur
adjoint du collège.
Plusieurs saynètes ont donc été présentées
sur des sujets aussi variés que le
Moyen Age, le portrait et
l’autoportrait, les gestes qui
sauvent, etc.
A l’issue de ce spectacle qui a révélé
les talents d’acteurs des collégiens,
les spectateurs ont partagé une
collation médiévale.
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|
Du
théâtre pour aborder les problèmes des ados
"Titoune"
|
L’Association de parents
d’élèves de l’enseignement libre
(APEL) de Saint-Jacques, présidée par
Michel Wils, a organisé une soirée débat,
vendredi, dans les locaux du lycée.
Les années précédentes, l’APEL
organisait une conférence pour
sensibiliser les parents aux problèmes de
tabagisme, de toxicomanie et de mal-être
qui touchent les adolescents. Cette fois,
l’association a abordé ces sujets sous
la forme d’une pièce de théâtre.
Titoune a été jouée par Laëtitia
Lecerf devant une cinquantaine de
spectateurs. Ensuite, un psychologue, M.
Cloart, du comité régional d’éducation
de la santé, a animé le débat et a répondu
aux questions des parents.
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|
Dans
la chapelle du lycée Saint-Jacques à
Hazebrouck Inauguration du retable restauré
|
 SAMEDI
à 18 h sera fêtée la fin de la
restauration entière de la chapelle du
lycée Saint-Jacques à Hazebrouck.
Outre les peintures, refaites en 2001,
et les boiseries, la restauration a également
permis de remettre en état le retable
de l’autel et le tableau central, Le
Miracle de la mule de saint Antoine de
Padoue. Peinte en 1858, cette copie
d’une oeuvre de Van Dycke est une
huile sur toile tendue sur châssis.
Après six mois de restauration, cette
toile de 3,58 m sur 1,94 m a retrouvé
son emplacement initial. Les vagues et
les traces de plis cassés dans la
partie inférieure ont disparu. La
couture verticale et le châssis voilé
ont également été rénovés dans les
ateliers parisiens de la restauratrice
d’art tourangelle Bérengère Goulard.
Le coût de la restauration du retable,
de la toile et son transport s’élève
à 49 550 € (325 027 F). Le conseil général
a subventionné les travaux à hauteur
de 50 % (hors TVA) soit 18 069 € (118
525 F).
Samedi soir, une réception marquera
l’événement du retour du tableau et
de la réfection de la chapelle.
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|
Le
retable de la grande chapelle
du lycée Saint-Jacques a retrouvé des
couleurs
Quand le beau élève l’âme vers le
divin
|
 Samedi
en fin d’après-midi, de nombreux
invités ont participé à
l’inauguration des travaux de rénovation
de la grande chapelle du lycée
Saint-Jacques, en présence de Bernard
Derosier, président du conseil général.
En accueillant ses hôtes, Jean-Pierre
Bailleul, directeur de l’établissement
scolaire, a cité Platon pour
rapprocher le beau et le divin et
mieux expliquer la nécessaire préservation
du patrimoine religieux. Rappelant que
la chapelle « ne sert pas
seulement à des offices religieux,
mais elle est aussi un lieu ouvert à
différentes activités culturelles
».
Jean-Pierre Bailleul a fait également
état du financement actuel des
travaux (retable et tableau).
Aujourd’hui, un quart du financement
(plus de 13 000 €, soit 85 275 F)
reste à trouver. Il a ainsi profité
de cette occasion pour remercier le
conseil général qui a financé la
moitié des frais, hors taxes, ainsi
que l’ensemble des bénévoles qui
ont contribué à apporter une part
non négligeable à la préservation
de ce patrimoine.
Après la projection sur grand écran
d’un extrait du CD-Rom réalisé par
Jean-Michel Saus sur l’histoire de
Saint-Jacques et du séminaire, Aïda
Tellier, guide des Retables de
Flandres, a fait l’historique du
retable, de son tableau et de ses
statues. Réalisé avec du bois de
cinq essences différentes (orme, chêne,
noyer, tilleul et sapin blanc), le
retable s’élève derrière le maître-autel
jusqu’à la voûte de la chapelle.
Percé de quatre niches, il est orné
par la statue de la Vierge couronnée.
Quant au tableau, daté de 1858, il
représente le miracle de saint
Antoine de Padoue.
Ensuite la parole a été donnée à
Paul Blondel, maire d’Hazebrouck,
qui est revenu sur le patrimoine
historique de la ville, du canal d’Hazebrouck
jusqu’à l’ancien couvent des
Augustins en passant par l’église
Saint-Eloi. Il a tenu aussi à
souligner plusieurs spécificités de
la commune notamment le lycée
professionnel Depoorter, seul
structure communale de la sorte en
France.
Partenariat
 Enfin,
avant que les hôtes ne soient invités
à visiter l’exposition sur les
retables de Flandre, Bernard Derosier,
président du Département, a rappelé
la politique patrimoniale du Nord en
soulignant « l’efficacité du
partenariat mis en place depuis près
de cinq ans avec des communes, des
associations ou des collectivités
territoriales ». La raison en est
simple : « Un peuple sans passé
est un peuple sans avenir. »
Ainsi la politique du conseil général
en matière de préservation du
patrimoine s'assoit sur « des
bases aussi larges que possible dans
un souci de conservation de tous les
patrimoines ». C’est de cette
manière que le président du conseil
général explique la « politique
culturelle active » du Département.
Concernant la Flandre, et avant de
terminer son propos, Bernard Derosier
a rappelé, qu’outre l’effort
financier apporté à la restauration
du retable, le Département porte une
« attention soutenue » à la
Flandre notamment au travers des
actions culturelles (centre André-Malraux),
de la restructuration et de la mise en
sécurité des locaux de
Saint-Augustin et de la rénovation et
de l’extension de divers équipements
comme les mairies de Staple et de
Morbecque.
Jean-Pierre MALEWICZ
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Échanges
entre les lycées Maximilien-Kölbe de
Porz-am-Rhein et
Saint-Jacques d’Hazebrouck
Les élèves allemands reçus
officiellement à la mairie
|
 Mercredi
à 11 h 30, une réception s’est déroulée
à la mairie en l’honneur de
quinze élèves (onze filles et
quatre garçons) du lycée
Maximilien-Kölbe de Porz-am-Rhein
(Allemagne), qui est jumelé avec
Saint-Jacques depuis de nombreuses
années. Les élèves des deux établissements
ont été accueillis par Dominique
Crinquette, adjoint au maire,
accompagné de Felix Minnaert, Gérard
Dussart et André Delbecq, adjoints
également.
Dominique Crinquette a souligné que
cette réception était importante
car elle se faisait dans le salon
d’honneur qui ne sert qu’aux
grandes occasions et que cet échange
était primordial pour le
renforcement des liens entre les
deux pays. Il a aussi rappelé le
quarantième anniversaire du traité
de l’Élysée qui avait marqué le
départ d’une coopération
fructueuse des deux pays.
Jean-Pierre Bailleul, directeur de
Saint-Jacques, a remercié les élus
et a mis à l’honneur les parents,
sans qui les échanges entre les
deux lycées ne pourraient pas se
faire. Il a aussi remercié les
enseignants et a salué les accompagnateurs
allemands, Marion Wilkop et Rozmarie
Feyen. Enfin, il a souligné
l’entente entre l’Allemagne et
la France pour la sauvegarde de la
paix en Irak. Le séjour, qui a débuté
vendredi dernier, a été particulièrement
riche en découverte avec des visites
de Saint-Omer, de Paris, de la Côte
d’Opale, de Cassel, de Lille...
Sans oublier quelques heures passées
en cours qui ont permis aux élèves
allemands de se familiariser avec la
langue française. Les propos des
uns et des autres étaient traduits
par Odile Rébéna, professeur à
Saint-Jacques.
Marion Wilkop s’est dite
impressionnée de vivre ce jumelage
alors que l’on avait fêté le
quarantième anniversaire du traité
de l’Elysée entre le chancelier
Adenauer et le général De Gaulle.
« La jeunesse ne compte pas les
années et ne se rend pas bien
compte de l’importance de
l’Histoire. Elle fait l’histoire
de nos deux villes et tisse des
liens d’amitié. C’est un succès
d’avoir su développer et
maintenir ces échanges avec des
jeunes. C’est à nous adultes
d’enrichir le futur. »
Le mot de la fin est revenu à une
jeune Allemande qui s’est réjouie
d’avoir découvert les spécialités
françaises (crêpes, gâteaux,
fromages) et qui a conclu en disant
qu’elle se mettait à réver en
français. Un comble.
Les Allemands repartiront chez eux
aujourd’hui.
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L’année
Lemire lancée
hier- Dimanche 16 Février 2003
Les plaque commémorant ses lieux de
vie et son oeuvre ont été inaugurées
en prélude à de nombreuses
manifestation pour le 150e
anniversaire de la naissance de
l’illustre Hazebrouckois.
|
 A
Hazebrouck, 2003 est l’année
Lemire afin de marquer le 150e
anniversaire de la naissance du
grand homme. Connu par son action de
député ayant accompli le plus long
mandat ininterrompu de la IIIe République
(il fut élu sept fois en suivant à
partir de 1893), l’ardent défenseur
du catholicisme social a attaché
son nom aux jardins ouvriers dont il
fut à l’origine avec sa Ligue du
coin de terre. Personnage illustre,
mais aussi attachant car pétri
d’humanisme, Jules Lemire a laissé
son empreinte localement comme maire
bâtisseur. Les neuf plaques qui ont
été inaugurées, hier matin,
rappelaient d’ailleurs cet aspect
puisqu’elles ont été apposées
sur ses lieux de vie mais aussi sur
ses principales réalisations : Saint-Jacques
où il enseigna, sa maison où il vécut
à l’ombre du clocher de
Saint-Eloi, le béguinage, le lycée
Depoorter, la poste, la passerelle
de la gare et l’hôpital pour la
création de la maternité La
Rochelaise.
Président de l’association Mémoire
de l’abbé Lemire, Gilbert
Louchart a conduit le pèlerinage
sur les traces de l’abbé hier
matin en compagnie des élus. En les
accueillant, Gilbert Louchart ne
manqua de souligner combien le
message de défense des droits de
l’homme de l’abbé Lemire était
« toujours d’actualité ».
Le dimanche 2 mars, ce sera la réouverture
de la maison-musée de l’abbé
Lemire avec une exposition sur les
costumes des députés de 1789 à
1898. Puis des bannières à
l’effigie de l’abbé seront posées
sur la place, annonçant de
multiples manifestations commémoratives
jusqu’à la fin de l’année sur
lesquelles nous aurons bien entendu
l’occasion de revenir.
Voici quelques grandes dates de la
vie de l’abbé Lemire.
23 avril 1855.– Naissance
à Vieux-Berquin, études à l’école
primaire du village puis à
l’institution Saint-François-d’Assise
à Hazebrouck.
10 août 1872.– Baccalauréat
ès-lettres et ès-sciences.
28 juin 1878.– Ordination
à Cambrai et nomination à
Saint-François-d’Assise où il
enseigne la philosophie et la rhétorique.
3 septembre 1893.– Première
élection à la chambre des députés.
Il y sera élu sept fois consécutivement
jusqu’à son décès en 1928,
soit le plus long mandat
ininterrompu de la IIIe République.
9 décembre 1893.– Blessé
lors de l’attentat de
l’anarchiste Vaillant, le jeune
député devient aussitôt célèbre.
21 octobre 1896.– Il
fonde la Ligue du coin de terre et
du foyer. La Société des jardins
ouvriers d’Hazebrouck
s’affilie à la ligue de l’abbé
Lemire dès sa création, en 1925.
1899.– Il propose la création
d’un ministère du Travail. Il
votera pour ce projet avec la
gauche en 1906. En octobre, création
du premier syndicat agricole à
son instigation.
1914.– En janvier, il est
élu vice-président de la Chambre
par ses collègues en solidarité
alors qu’il est sanctionné par
son évêque. Il ne présidera,
symboliquement, qu’une séance.
La même année, il est élu maire
d’Hazebrouck. Le pape lèvera en
1916 la sanction de l’évêque.
7 mars 1928.– Il meurt à
Hazebrouck dans sa 75e année.
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Le
7 mars 1928 au soir,
Hazebrouck apprenait la mort
de son député-maireUn précurseur
dont l’oeuvre reste
d’actualité
|
Cette année est consacrée
à la mémoire du plus célèbre
des Hazebrouckois, l’abbé
Jules Lemire. Même s’il
est né à Vieux-Berquin,
son nom reste attaché à
la capitale de la Flandre
intérieure où il a
accompli l’essentiel de
son oeuvre politique et
sociale. Il faut replacer
Jules Lemire et ses
combats dans leur temps
pour comprendre combien
l’homme était atypique.
Un prêtre élu député,
ça en a choqué plus
d’un. A commencer par
son évêque qui le
sanctionnera en le privant
du droit de célébrer la
messe. Son engagement dans
un catholicisme social
actif marque aussi une
ligne de fracture avec les
milieux conservateurs de
la fin du XIXe siècle.
Avec le recul, Jules
Lemire apparaît comme un
homme très moderne. Il
fut un précurseur et un
visionnaire qui oeuvra
pour limiter le travail
des enfants et des femmes
et en faveur du logement
social. Son action
politique se développa en
réaction au libéralisme
économique, tout en
s’inscrivant vivement
contre le socialisme. Il défendait
la propriété privée et
la famille. Il luttait
contre l’omniprésence
de l’Etat jugée comme
une entrave à la liberté
d’entreprendre.
Un homme libre
Il fut un homme
ni de droite, ni de
gauche, dirait-on
aujourd’hui. Un homme
libre qui n’hésita pas
à voter avec la gauche en
faveur de la création du
ministère du Travail en
1906. Un prêtre qui sut
avoir assez d’ouverture
d’esprit pour être républicain
et défenseur de la laïcité
en un temps où la séparation
de l’Eglise et de l’Etat
déchirait le pays. Et
pourtant, en 1900, l’étiquette
de républicain était déjà
lourde à porter pour un
laïc chrétien, alors un
prêtre ! Etre apparenté
aux radicaux en 1906, pour
un homme d’Eglise, c’était
en quelque sorte un sacrilège
pour les esprits
bien-pensants de son
temps. Jules Lemire était
tout simplement un
humaniste qui oeuvra pour
une société meilleure,
plus juste et plus
fraternelle, en se
montrant attentif aux
humbles et aux pauvres.
Apôtre de la
famille
Toute l’oeuvre
de celui qui fut qualifié
d’apôtre de la famille
en témoigne : de la création
des jardins ouvriers à
l’accession à la petite
propriété et au bien de
famille insaisissable, en
passant par les campagnes
en faveur des allocations
familiales, des congés de
maternité, de la réduction
du temps de travail, de
l’assurance obligatoire
contre l’invalidité et
la vieillesse, mais aussi
les caisses de retraite,
la création de
syndicats...
Avec le recul du temps, on
peut constater que, malgré
de très vives attaques et
des sanctions, il est resté
fidèle à lui-même et à
l’Eglise. Son absence de
sectarisme est une bouffée
de fraîcheur au milieu
d’un déferlement d’idéologues
fanatiques.
En plus de l’homme
politique d’envergure
nationale, l’abbé
Lemire c’est aussi le
maire bâtisseur à
Hazebrouck : le collège
des Flandres et
Saint-Jacques, la maternité...
Elu maire en 1914, il va
tout de suite déployer
son énergie pour
s’occuper des réfugiés
belges ayant fui leur pays
envahi. Malgré les
bombardements, il reste à
son poste et accueille les
troupes alliées, leur
rendant aussi visite sur
le front de l’Yser. Il
sera fait chevalier de la
Légion d’honneur et
chevalier de l’Ordre de
Léopold de Belgique. Il
soulage aussi les misères
de ses administrés en ces
temps difficiles, encore
et toujours attentif aux
plus humbles.
La paix revenue, l’abbé
Lemire reconstruit et
transforme sa ville. Avec
l’édification du nouvel
hôpital (l’ancien
aujourd’hui), il peut
transformer le couvent des
Augustins en salle des fêtes
et en musée. Il fait réaliser
la passerelle et le
passage inférieur,
construire un abattoir,
installer le gaz, l’électricité,
des égouts et surtout de
l’eau de qualité à un
prix modéré.
La ville sous le
choc
Lorsqu’il
meurt au soir du mercredi
7 mars 1928, alors que le
dimanche il avait encore
présidé l’inauguration
des écoles du quartier
des Tissages, la ville
entière est sous le choc.
Les témoignages de condoléances
et de sympathie arrivent
de toute la France et même
de l’étranger. La Ville
prend à sa charge les funérailles
de l’abbé Lemire à qui
elle doit tant. Elle sont
célébrées le mardi
suivant en présence
d’une foule considérable
et terriblement émue. En
ce jour anniversaire de sa
mort, le fondateur du
journal Le Cri des
Flandres méritait
bien ce modeste hommage
dans nos colonnes.
haut de page
Atteint
par un oedème
pulmonaire le 17 février,
il a repris sa tâche
pour s’éteindre
épuisé trois
semaines plus tard
Il aura travaillé
jusqu’à son
dernier souffle |
Une plaquette a été
éditée par la
Ligue du coin de
terre et du foyer
à l’occasion du
décès de son président-fondateur.
Elle regroupe les
hommages et
comptes rendus de
ses funérailles,
permettant de se
faire une idée de
l’émotion déclenchée
à la mort de
l’abbé Lemire.
La ligue, tout
d’abord, « est
en deuil, en très
grand deuil. Dieu
a rappelé à lui
le fidèle
serviteur à qui
son grand amour de
ceux qui
travaillent et qui
souffrent avait
inspiré, il y a
trente-deux ans,
la fondation de la
Ligue française
du coin de terre
et du foyer. La
plume est tombée
des mains de celui
qui, depuis 1897,
sonnait, chaque
mois, dans ce
bulletin, le
ralliement des
bonnes volontés.
» On lit plus
loin : « Monsieur
l’abbé Lemire
n’est plus, mais
toute sa vie doit
rester un exemple
pour nous.
Souvenons-nous
surtout que,
s’il a aimé le
peuple d’un
amour profond,
c’est avec cette
conviction des âmes
droites... »
Suit le récit
empreint d’émotion
des derniers jours
de l’abbé
Lemire. Le samedi
11 février, « très
fatigué déjà
», il avait dirigé
la réunion
mensuelle des
jardins ouvriers
de Paris. Le
lendemain, il présidait
la fête d’hiver
des jardins
d’Ivry. Malgré
la fatigue, il
continuait des
allers et retours
incessants entre
Hazebrouck et la
capitale. Le 17 février,
revenu à
Hazebrouck présider
un mariage qui lui
était particulièrement
cher, il a
souffert du froid
et « il fut
pris dans la nuit
d’une crise aiguë
d’oedème
pulmonaire qui le
mit aux portes de
la mort ». Il
parut se rétablir
et reprit bien
vite sa tâche
inlassable, usant
ses dernières
forces, prenant le
temps de répondre
aux télégrammes
anxieux déclenchés
par la nouvelle de
sa maladie comme
aux félicitations
pour sa guérison
qui « s’étaient
accumulées par
centaines ».
Se préparant à
une élection
difficile, l’abbé
Lemire avait fixé
au 4 mars la
reprise de sa vie
publique. Il
inaugura l’école
du quartier des
Tissages,
concluant son
discours par ces
mots annonçant
sereinement sa fin
proche : « Marchant
vers notre éternité,
nous ne pouvons
mieux faire que
d’envoyer devant
nous, dans cette
direction mystérieuse,
les bonnes actions
et les bonnes
oeuvres qui sont,
dans l’autre
monde comme dans
celui-ci, la
meilleure des
recommandations.
» Ce furent ses
dernières paroles
publiques. Le
lendemain, il était
repris par
l’oppression
mais il se rendit
pourtant à la
mairie. Il
travailla pendant
deux jours sans
relâche en dépit
de malaises
croissants. Comme
on le lui
reprochait le
lundi, il répondit
: « Il faudra
que je songe à ménager
ce pauvre corps
». Mais il était
trop tard.
Le mardi, il ne
put achever sa
messe que par un
effort suprême de
sa piété
profonde. Il
continua à
travailler
jusqu’au soir à
la limite de ses
forces. Il écrivit
une dernière
lettre pour un père
de famille menacé
de révocation, «
la dernière
charité de cette
noble vie ».
Il s’éteignait,
épuisé, le
lendemain.
Dans son journal Le
Cri des Flandres,
on pouvait lire
ceci : « La
douloureuse
nouvelle qui
s’est répandue
à Hazebrouck dans
la soirée de
mercredi a jeté
la désolation
dans toute la
Flandre et provoqué
une véritable
explosion des
sentiments
d’affection
qu’elle portait
à celui qui
pendant
trente-cinq ans
s’était dévoué
tout entier à son
service. » A
sa maison,
aujourd’hui musée,
« ce fut une
procession
ininterrompue de
gens éplorés
» tandis
qu’affluaient
les lettres de
sympathie et télégrammes
provenant de toute
la France et de
l’étranger.
Il n’y eut aucun
discours, selon
ses volontés, à
ses funérailles.
Des éloges funèbres
furent prononcés
ensuite par le
cardinal Dubois,
archevêque de
Paris, et à la
Chambre des députés
par son président,
Fernand Bouisson.
haut de page
Président
de l’Assemblée,
député et
maire
L’hommage
des
successeurs |
En cette
journée
anniversaire
des 75 ans
de la mort
de l’abbé
Lemire,
nous avons
interrogé
le maire
d’Hazebrouck,
le député
de la
circonscription
et le président
de l’Assemblée
nationale
sur
l’actualité
de
l’oeuvre
de
l’illustre
élu
hazebrouckois.
Jean-Louis
Debré, président
de l’Assemblée
nationale.–
« L’abbé
Jules
Lemire
s’affirme
comme une
des
figures
les plus
admirables
et aussi
les plus
populaires
de la vie
parlementaire
française
au début
du XXe siècle.
Cent
cinquante
ans après
sa
naissance,
ses
concitoyens
se
souviennent
avec fierté
de
l’oeuvre
entreprise.
Son action
politique
prolongeant
son
apostolat,
il fut à
la Chambre
l’infatigable
défenseur
des plus
faibles
par ses
propositions
de lois
sur le
travail
des femmes
et des
enfants,
sur le
congé
hebdomadaire,
sur
l’assurance
obligatoire
contre
l’invalidité
et la
vieillesse,
sur les
allocations
familiales.
Dans la mémoire
collective,
son nom
reste
surtout
attaché
à la
Ligue française
du coin de
terre et
du foyer
qu’il
fonda en
1897 et
aux fameux
jardins
ouvriers
et
familiaux
dont il se
fit
l’ardent
propagateur.
D’origine
modeste,
ce fils de
paysans était
sensible
à tout ce
qui, dans
la misère
ouvrière
et urbaine
de l’époque,
tenait aux
effets du
déracinement.
Les
jardins
ouvriers
demeurent
et se développent.
Dans une
société
qui se
cherche de
nouveaux
repères,
ils sont même
plébiscités
à juste
titre. En
1996, une
magnifique
rose est
créée
par un établissement
horticole
pour commémorer
le centième
anniversaire
de la création
de ces
jardins.
La
marraine
n’est
autre que
Mme
Bernadette
Chirac et
on peut
voir
aujourd’hui
fleurir
cette rose
dans les
jardins de
l’Elysée.
J’y vois
là pour
ma part
une consécration
suprême
et toute
symbolique
des
combats
menés
inlassablement
par
l’abbé
Jules
Lemire au
service
des plus
humbles.
»
Jean
Delobel, député.–
« Mon
père, qui
était très
proche du
mouvement
du Sillon,
m’a élevé
avec une référence
constante
à l’abbé
Lemire qui
vivait
l’évangile
au
quotidien,
aidait les
plus démunis
sans
jamais les
humilier
en vertu
de cette
affirmation
: "Ce
que tu
feras au
plus petit
des miens,
c’est à
moi que tu
le
feras" .
Personnellement,
ce que
j’admire
le plus en
lui,
au-delà
de ce
qu’il a
fait pour
sa ville,
pour la
Flandre,
pour les
jardins
ouvriers,
c’est
son
humilité
devant
toutes les
avanies
que lui
ont fait
subir les
bien-pensants
de l’époque
et la hiérarchie
catholique.
C’est
pour cette
raison que
j’ai sa
photo dans
mon bureau
de la
mairie (NDLR
: de
Bailleul)
qui porte
son nom.
»
Paul
Blondel,
maire
d’Hazebrouck.–
« Je
retiendrai
sa forte
implication
pour l’éducation
et
l’instruction
de tous.
Elu maire
la première
année de
la Première
Guerre
mondiale,
Jules
Lemire a
eu à
connaître
le désarroi
et les
restrictions
des
familles
privées
du mari ou
d’un
grand
fils,
parfois
les deux,
qui étaient
au front
et qui les
privaient
des
revenus
indispensables
pour le
foyer. Les
échos qui
nous sont
encore
rapportés
nous
disent que
l’abbé
était un
homme
craint,
tant était
forte sa
personnalité.
L’ambiance
des
conseils
municipaux
devait être
plus animée
que de nos
jours :
les élus
et les
leaders
des
groupes
qui
formaient
la société
se
confrontaient
passionnément.
L’enseignement
à retenir
de l’abbé
Lemire est
sa volonté,
sa détermination,
son action
intense et
ses
initiatives
prises en
faveur des
familles
de
condition
modeste :
c’était
un homme
de la
France
d’en
bas...
»
L e
mardi 13 mars
au matin,
traversant la
foule massée
tout au long
des trottoirs,
le très long
cortège des
funérailles
de l’abbé
Lemire a
traversé la
ville. Au
cours des
jours
précédents,
des milliers
et des
milliers de
personnes
étaient
venues
s’incliner
devant son
cercueil
placé à
l’hôtel de
ville.
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|
|
|
Gymnastique
féminine au lycée - sélections
pour le championnat régional
|
Neuf
lycéennes de Saint-Jacques
ont participé au championnat
départemental de gymnastique
UGSEL (Union générale du
sport de l’enseignement
libre).
En Excellence 1, l’équipe
cadette composée de Céline
Vincke, d’Annabelle Philippe
et de Nathalie Milleville a été
sacrée championne départementale.
Ces gymnastes se rendront
mercredi à Pérenchies pour
le championnat régional, tout
comme Adeline Degroote, cinquième
en Excellence 2, et Amandine
Dhaine.
Quant à Céline François,
Claire Hayaert, Anne-Sophie
Dehaudt et Pauline Lecomte,
elles ont participé au
championnat départemental en
qualité de juges.
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|
|
Des
collégiens de Faversham
hôtes du collège Saint-Jacques-
sorties culturelles et échanges
|
 Comme
cela est la tradition depuis déjà
de nombreuses années, dix-sept élèves
du College Queen Elisabeth’s
Granmar School de Faversham (jumelée
à Hazebrouck) ont été reçus
officiellement par la Ville, lundi
après-midi à l’hôtel de ville.
Jean-Pierre Bailleul, directeur du
collège, a remercié les élus de
leur accueil, en particulier
Dominique Crinquette, maire-adjoint
représentant Paul Blondel. Il a
tenu à saluer Miss Elcoat Suzanne
et Mrs Gush Hermance, les
accompagnatrices britanniques tout
en rendant hommage à
Marie-Christine Gambier, enseignante
à Saint-Jacques, cheville ouvrière
de ces échanges, les Hazebrouckois
ayant fait le trajet inverse en février.
Au chapitre des visites, les jeunes
Britanniques visiteront Eperlecques,
Calais, Saint-Omer et, bien sûr,
Paris, sans oublier Hazebrouck et
l’immersion dans le traditionnel
marché du lundi matin. Rappelant le
contexte international particulier,
Jean-Pierre Bailleul a souligné la
« richesse de tels échanges
entre les jeunes (...) pour une
meilleure compréhension des peuples
».
Un rafraîchissement a terminé
cette sympathique manifestation.
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|
Il
a dirigé Saint-Jacques entre 1962
et 1968 Décès de l’abbé Gombert
|
Nous
avons appris le décès de l’abbé
Christian Gombert survenu, jeudi
à l’âge de 78 ans, dans la
cinquante-troisième année de son
sacerdoce.
Né à Calais le 25 février 1925,
l’abbé Gombert avait été
ordonné prêtre le 29 juin 1951.
Affecté à Saint-Judes à Armentières
la même année, comme professeur,
il a été nommé directeur de
l’Institution Saint-Jacques en
1962.
En 1968, il est reparti pour
Saint-Judes en tant que
directeur-adjoint. C’est en 1993
qu’il est devenu curé de la
paroisse Saint-Willibrod à
Gravelines.
Ses funérailles seront célébrées
lundi, à 15 h 30, à l’église
Saint-Willibrod à Gravelines.
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|
Gymnastique
féminine (UGSEL)
- De bons résultats au championnat
régional
|
Des
élèves du lycée Saint-Jacques
ont participé récemment au
championnat régional de
gymnastique UGSEL (union générale
du sport de l’enseignement
libre) à Pérenchies.
En excellence 1, l’équipe
juniors-cadettes composée de Céline
Vincke, d’Annabelle Philippe et
de Nathalie Philippe a été sacrée
championne régionale.
Cette équipe s’entraîne régulièrement
au club de gymnastique
d’Estaires.
Au classement individuel, en
excellence 1, Nathalie Milleville
(junior) est championne régionale.
Céline Vincke (cadette) est
championne régionale et Nathalie
Philippe est huitième.
Au classement individuel en
excellence 2, Amandine Dhaine
(junior) est vice-championne et
Adeline Degroote (cadette) est
quatorzième.
Quant à Lucie Decouvelaere,
Anne-Laure Dehaudt, Céline François,
Claire Hayaert, Gaëlle Leclercq,
Pauline Leconte, elles ont
participé au championnat en
qualité de juges.
haut de page
|
Hier,
à l’institution
Saint-Jacques L’importance
du premier don
- 5 Mai 2003
|
C’est
rarement par hasard que
l’on devient donneur de
sang. Il faut un déclic.
Certains suivent l’exemple
de leurs parents, d’autres
ont été influencés par un
proche qui, un jour, a eu
besoin de sang ...
haut de page
Collège
Saint-Jacques Sous les
feux de la rampe-
8 Mai 2003
|
Le
mardi 20, à 20 h,
soixante élèves du
théâtre de l’Atelier,
troupe du collège
Saint-Jacques,
donneront une représentation
de leur travail de
l’année à Espace
Flandre. Une première
partie, intitulée A...
haut de page
|
|
Pour
cent vingt élèves
de Saint-Jacques Découverte
de Barcelone-17
Avril 2003
|
Cent
vingt élèves de
troisième du collège
Saint-Jacques ont eu
le bonheur de redécouvrir
la Flandre intérieure
samedi dernier. Il
faut dire qu’ils
l’avaient peut-être
un peu oubliée. En
effet, ils éta...
haut de page
Athlétisme
au collège
Saint-Jacques
-Une belle fin
de saison -17
Mai 2003
|
Ces
deux derniers
mercredis se
sont
déroulées à
Grande-Synthe
et à
Gravelines les
dernières
journées de
qualification
en
athlétisme.
Dans le cadre
de l’Association
sportive du
collège
Saint-Jacques,
les élèves d’Hazebrouck
ont eu l’occasion
de se mesurer
à leurs
camarades du
district et de
ramener de
nombreuses
médailles.
En lancer.—
Marteau,
médaille d’argent
pour Rémy
Delepouve ;
javelot,
médaille d’or
pour Timothée
Knobloch ;
poids,
médaille de
bronze pour
Marine Lener
et 4° place
pour Adrien
Acket.
En
course.—
3 000 m,
médaille d’or
pour Thierry
Bouquet; 100 m
4° place pour
Marine Leduff
en minimes et
4° place
pour Marine
Lener en
benjamines; 50
m haies,
médaille d’argent
pour William
Grave ; 100 m
haies,
médaille de
bronze pour
Guillaume
Debert
1 000 m,
médaille de
bronzé pour
Christopher
Wyckaert en
minimes,
médaille d’argent
pour Romain
Appourchaux et
médaille de
bronze pour
Edouard
Platteau en
benjamins ; l’équipe
de relais
benjamins se
classe 4°.
Par ailleurs,
Stephen
Wyckaert et
Romain
Therssen, de
semaine en
semaine, de
compétitions
en
compétitions,
continuent
leur
préparation
de
juges-arbitres,
officiant dans
les divers
ateliers.
Bientôt tous
les élèves
de 60 de l’établissement
‘rencontreront
au stade
Damette ceux
de neuf
écoles
primaires dans
un pentathlon
avant de se
mesurer à
leurs aînés
de cinquième
pour une fête
du sport qui
terminera l’année
scolaire
haut de page
La
troupe
du Théâtre
du songe
présente
une
nouvelle
pièce
sur le
thème
du désarmement
|
Raphaël
Larroque
est
professeur
de théâtre,
metteur
en scène
et,
accessoirement,
visionnaire.
Il a
choisi,
en
juillet
2002, le
thème
de la pièce
qui sera
représentée
le 21
mai par
le Théâtre
du songe
...
haut de page
|
|
Mardi
soir puis
mercredi soir
à Espace
Flandre,
chaque atelier
de théâtre
présentait
son spectacle
Collégiens et
lycéens de
Saint-Jacques
en scène- 23
Mai 20003
|
Les
jeunes acteurs
de
Saint-Jacques
affrontaient
cette semaine
les feux de la
rampe. Les
collégiens
ouvraient le
cycle des représentations
mardi soir à
Espace Flandre
devant un
public
familial. En
entrant,
chacun des
spectateurs
pouvait en
outre
découvrir les
panneaux d’une
exposition
retraçant les
actions de
prévention
menées
pendant l’année
au collège
dans le
domaine de la
santé
(drogue,
alcool,
tabac...).
La première
partie de la
représentation
invitait les
spectateurs à
entrer dans
‘univers
poétique de
Jacques Prévert
en suivant Mamy
Barbara qui
l’a connu et
qui raconte à
sa
petite-fille.
L’argument
était le
prétexte à
retrouver les
grands
classiques de
Prévert comme
Pour faire
le portrait d’un
oiseau, mais
aussi ses
chansons
interprétées
par Montand-..
et par des
élèves.
La seconde
partie, les
collégiens
qui ne
manquent pas d’air
l’avaient
baptisée Respire,
une
invitation qui
était d’ailleurs
imprimée sur
leurs
tee-shirts. Il
s’agissait d’une
sorte de conte
philosophique
menant en
scène les
habitants de
la planète
Zébular sur
laquelle l’oxygène
vient à
manquer. Les
Zébulles
partent donc
pour la Terre
où ils
recherchent un
nouveau
bonheur et la
santé, mais
en constatant
qu’il y
règne malgré
tout la
pollution, la
drogue et la cigarette.
De la mise en
scène à l’interprétation
en passant par
la confection
des
programmes,
les élèves
et leurs
enseignants
ont fourni un
gros travail
de
préparation.
Comme le
rappelait M.
Lamps,
directeur
adjoint, en
accueillant
les
spectateurs, c’est
l’aboutissement
d’une année
de travail. S’activant
en coulisses, Raphaël
Larroque
retrouva le
lendemain d'autres
de ses protégés,
un peu plus
âgés
puisque, dans
la même salle
mercredi soir,
se
produisaient
les ateliers théâtre
du lycée
Saint-Jacques.
haut de page
|
Le
collège
Saint-Jacques
invitait
Faversham Tournoi
franco-anglais
-25 Mai 2003
|
«
Les Anglais
ont gagné 2
à 0.» Ceci
n’est pas le
résultat
d’une coupe
d’Europe de
football mais
d’un tournoi
organisé par
le collège
Saint-Jacques
avec de jeunes
britanniques. Le
ton de l’entraîneur
et professeur
d’éducation
physique et
sportive.
Bernard
Gambier, n’est
d’ailleurs
pas amer. Les
rencontres
sont purement
amicales.,
" C’est
une première
occasion pour
les élèves
français, au
travers du
sport d’entrer
en contact,
concrètement,
avec l’Angleterre
",
explique M
Gambier. Certains
joueurs sont
néanmoins un
peu déçus. Ils
ont été
battus en
finale par une
des cinq
équipes
venues des
écoles de
Faversham. Hé
oui, les
écoles. Les
sportifs
talentueux ne
sont qu’en
CM 2.
"Mais
promis, on se
rattrapera au
tournoi retour
",
annonce l’un
des Français.
Le voyage on
Angleterre est
prévu le 18
juin. Sans
doute l’occasion
pour beaucoup
de fouler pour
la première
fois le sol
britannique.
Cette seconde
série de
rencontres
marquera aussi
le terme de la
saison de l’activité
football de l’association
sportive qui a
vu son équipe
cadette
qualifiée
pour la finale
régionale
UGSEL.
haut de page
|
|
Avec
les collégiens de
Saint-Jacques et les
élèves du primaire
privé du secteur
Un pentathlon
pour apprendre à se
connaître- 30 Mai
2003
|
Dans
le cadre de l’UGSEL
(Union générale
sportive de
l’enseignement
libre) et du
programme de liaison
écoles-collèges,
un pentathlon était
organisé mardi, au
stade Damette, avec
les élèves du collège
Saint-Jacques et des
écoles primaires
privées du secteur
afin de leur
permettre d’apprendre
à se connaître.
Les juges étaient
les collégiens de
quatrième de
Saint-Jacques.
Collège
Meilleure
classe ; 6° D.
Filles 1- Mathilde
Devos, 6° C, 2.
Gwendoline Maeght,
6°A, 3. Perrine
Devos, 6° C.
Garçons; 1. Guillaume
Descamps, 6’ D, 2°
Charly Verstraet, W
D, 3. William Grave,
6°G.
Primaires
Filles CM 1 : 1.
Louison Meyer (Saint-Pierre,
Steenbecque).
Filles CM 2:1,
Alexia Mertin (Sainte-Marguerite,
VieuxBerquin).
Garçons CM 1 : 1.
Kévin Clarret (Notre-Dame,
Hazebrouck).
Garçons CM 2 : à
égalité de points,
Adrien Jauneau (Notre-Dame,
Caestre), Gauthier
Lescieux
(Saint-Joseph,
Hazebrouck) et Xavier
Platteau
(Saint-Joseph,
Hazebrouck).
Meilleure classe de
CM 1 Notre-Dame,
Hazebrouck.
Meilleure classe de
CM 2
Saint-François-d’Assise,
Hazebrouçk.
haut de page
|
Pour
des cinquièmes de
Saint-Jacques Trois
jours avec les
Anglais - 6 juin
2003
|
Ils
sont arrivés hier
matin. Ils
repartiront demain.
Et comme il est de
tradition, ils ont
été reçus hier
après-midi à la
mairie. De qui
s’agit-il ? D’élèves
de Faversham bien sûr.
Ils
sont arrivés hier
matin. Ils
repartiront demain.
Et comme il est de
tradition, ils ont
été reçus hier
après-midi à la
mairie.
De qui s’agit-il ?
D’élèves de
Faversham bien sûr.
Les jeunes
Britanniques sont à
l’école primaire
de Davington school.
Parce que l’organisation
scolaire est
différente en
Angleterre, ils ont
parfois le même
âge que les
cinquièmes
français, et en
particulier certains
du collège
Saint-Jacques avec
qui ils
correspondent.
Le directeur de l’établissement
français, Jean-Pierre
Bailleul, s’est
dit ravi de voir ces
échanges, entrepris
depuis de longues
années, perdurer
aujourd’hui.
Il a salué les
professeurs et
surtout les familles
qui accueillent les
correspondants chez
elles.
Dominique Crinquette,
adjoint au maire, a
souligné l’importance
de ces relations
tant pour l’apprentissage
des langues
étrangères que
pour la découverte
d'autres cultures.
Gilbert Shepherd.
ancien directeur d
école à Faversham
et cheville
ouvrière de ces
échanges, a ensuite
annoncé son
intention de laisser
cette
responsabilité à
un autre. Une
intention que
Jean-Pierre Bailleul
s’est refusé de
prendre au sérieux.
haut de page
Beaux
résultats
en course
d'orientation
-L'indicateur
Juin 2003
|
|
Une fin
de semaine riche en
événements et résultats
sportifs pour Saint
Jacques et toute la
région Nord/Pas de
Calais. En effet, d’excellents
résultats ont été
obtenus par quatre
élèves du collège Saint
Jacques Hélène Ricauar,
Pierre-François Bouquet,
Thibaut De Martelaere et
Damien Leroy, ceci lors du
championnat de France de
Course d’Orientation à
Fiers en basse Normandie.
La course d’orientation
est une activité sportive
de pleine nature qui
consiste à réaliser un
parcours balisé en
forêt, le plus vite
possible, à l’aide d’une
carte et d’une boussole.
Cette activité se
développe beaucoup dans
les établissements
scolaires, en éducation
physique et sportive et en
association sportive d’établissement.
Elle peut se pratiquer
individuellement ou en
équipe. Nous pouvons
souligner la très belle
troisième place et
médaille de bronze de l’équipe
de jeunes collégiens:
Hélène Ricouar,
Pierre-François Bouquet
et Thibaut De Martelaere.
C’est avec brio qu’ils
ont investi une forêt
dense et verdoyante de
Basse Normandie, près de
Fiers dans l’Orne,
département 61. De bonnes
places d’honneur ont
aussi été glanées en
course d’orientation
individuellement comme par
exemple une sixième place
pour Hélène Ricouar. une
huitième place pour
Pierre-François Bouquet,
une quatorzième place pur
Damien Leroy et une vingt
deuxième place pour
Thibaut De Martelaere.
De nombreuses médailles d’or,
d’argent, de bronze, ont
été récoltées par les
trois autres
établissement de la
région Nord/Pas de Calais
présents à ces
championnats : Sainte
Marie Linselles, La
Malassise, Longuenesse et
Saint Robert Merville, ce
qui a permis avec Saint
Jacques Hazebrouck, à
notre région, de
remporter le trophée de
la région la plus
performante.
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LANGUES-
FIN D’ANNÉE A L’ANGLAISE
AU COLLÈGE SAINT JACQUES L'INDICATEUR
27/06/2003 |
Ces
dernières semaines de
classe ont été
indéniablement placées
sous le signe de la
Grande-Bretagne au
collège Saint-Jacques.
En
effet, Le mercredi 18
juin a été pour bon
nombre d’élèves de 6°
l’occasion de se rendre
pour la première fois en
Angleterre. Invités par
leurs amis de Davington
school à un tournoi de
football à 7, ils ont
emprunté le " shuttle ".
Puis, sous la conduite de
Mr Sheppherd, secrétaire
du comité de jumelage,
ils ont visité notre
ville jumelle :
Faversham. Après avoir
été accueillis pour le
repas à l’école, 8
équipes se sont ensuite
affrontées. C’est sous
le soleil que
Saint-Jacques a placé
deux de ses équipes en ½
finale et une en finale. C’est
cependant Davington qui a
gagné le tournoi, à l’identique
du match aller qui s’était
déroulé à
Saint-Jacques.
Cette journée
outre-Manche a été aussi
l’occasion pour Mr Saus
et Mr Gambier de retrouver
un de leurs anciens
élèves, Patrick Coevoet,
restaurateur bien connu de
Faversham. Ce dernier a d’ailleurs
bien envie de redonner vie
au jumelage qui cette
année encore a permis à
quelque 130 élèves de
Saint-Jacques de fouler le
sol de cette ville du
Kent.
Le
Lundi 23 juin ce
fut au tour des 162
élèves de 6° et de 5°
ayant participé cette
année au concours
national d’anglais
" Big
challenge " d’être
récompensés.En effet,
ayant expérimenté l’année
dernière cette épreuve
au niveau 6°, les
professeurs d’anglais,
sous la coordination de
Mme Desmarchelier, avaient
décidé de renouveler l’expérience
en l’élargissant au
niveau 5°. Confrontés à
un questionnaire à choix
multiple testant leurs
compétences dans la
langue de Shakespeare,
certains élèves se sont
révélés
particulièrement
perspicaces.
En 6° : Lauryne
Prince, Antoine Rénier et
Guillaume Compain, sont
respectivement 10°, 53°
et 67° au niveau
départemental alors qu’en
5°, Thomas Bougault
est classé 42° et Manon
Bataille 82°, places plus
qu’honorables vu les 5
à 7000 participants de
notre région…
Chaque élève a donc
été récompensé par un
diplôme personnalisé et
s’est vu offrir un
lot : dictionnaire,
livre ou CDRom …en
anglais, bien
évidemment !
En cette fin d’année
scolaire, ce fut donc à
Saint-Jacques, une bien
belle manière de
" filer à l’anglaise "…
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CONCOURS
- REMISE DE PRIX AU COLLÈGE
SAINT-JACQUES-
5 COPIES REMARQUÉES
PAR L'AMOPA
- L'INDICATEUR
27/06/2003 |
Durant cette année scolaire, plusieurs classes de 6ème et de 5ème du Collège Saint Jacques ont participé au concours de la langue française organisée par l'AMOPA
( Association des membres de l'ordre des Palmes Académiques ) Cinq copies ont été particulièrement remarquées. Leurs auteurs ont été conviés à la remise des prix ce mercredi 18 juin. Accompagnés de leur professeur et de leurs parents, les lauréats se sont donc rendus à Lille au collège Franklin Roosevelt. La solennité de cette manifestation ne leur a pas échappé. Recevoir une récompense des mains de Monsieur DUNOYER, Inspecteur d'académie ou de Monsieur NATALI, Directeur -adjoint de l'IUFM du Nord Pas de Calais, Président de L'Amopa, est un événement dans la vie d'un jeune collégien. Ces jeunes ne sont pas prêts de l'oublier !
Voici les noms des heureux lauréats :
6ème : Catégorie Poésie : Camille Declerck (2ème prix)
Perrine Devos (3ème prix)Catégorie Contes :Clément Acquart ( 2ème prix)
5ème : Catégorie Nouvelles et Aventures :Matthieu Cantegrit (1er prix)
Martin Schrouf (2ème prix)
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Vendredi
soir,
l’institution
Saint-Jacques réunissait
la grande famille de
salariés et de bénévoles
qui la fait vivre
Seize départs
ont été salués
comme il se doit -
La voix du nord
01/07/2003
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Vendredi
soir, c’est dans
la grande salle de
l’institution
Saint-Jacques, rue
Warein, que s’est
déroulée la
traditionnelle
manifestation en
l’honneur du
personnel quittant
l’établissement. Cette
soirée a réuni,
outre le personnel
enseignant, I’OGEC
(office de gestion
de l’enseignement
catholique) et son
président, Charles
Minne, les catéchistes,
les membres du
bureau de I’APEL
(Association des
parents d’élèves
des écoles libres)
et leur président,
Michel Wils, et les
parents assurant le
fonctionnement de la
bibliothèque-centre
de documentation et
d’information du
collège et du
lycée.Après
quelques mots d’accueil,
en regrettant au
passage que les
partants les plus
anciens n’aient
pas souhaité
assister à cette
cérémonie de
remerciements, le
directeur de l’institution,
Jean-Pierre
Bailleul, a appelé,
les uns après les
autres, les
partants.
De chacun d’eux,
il a fait un rapide
portrait avant de
leur offrir cadeau
et fleurs (et la
bise pour les dames)
. Il n’a pas
manqué, par
ailleurs, de
présenter
nommément le
personnel de cuisine
et de le remercier.
Les partants sont
Armelle De
Martelaere, Delphine
Pyck, Ludmila
Ommundsen-Pessoa,
Sandrine Lagatie,
Isabelle Erskelboudt,
Sophie Irlès,
Roselyne Martin,
Barbara Tricot,
Antoine Libert,
Emmanuel Loridan,
David Declercq,
Laurence Diéval,
Sébastien Baret,
Marc Lecleire,
Francine Bart et
Stéphane Rousseau,
le comptable de l’établissement.
A l’issue de cette
sympathique
cérémonie fut
servi l’apéritif
avant que chacun se
retrouve autour du
repas traditionnel
de fin d’année
scolaire.
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Le
grand jour au lycée Saint-Jacques Bac
: fin du suspense
VDN 5 Juillet 2003
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Il
est 10 h 30 ce vendredi 4 juillet,
jour d’angoisse pour les deux cent
quatre-vingt-treize élèves de
terminale du lycée Saint-Jacques.
Comme partout en France au même
moment, ils attendent fébrilement
les résultats du bac. Trois copines
se sont donné rendez-vous devant
les grilles pour affronter l’épreuve.
"C’est plus facile d’y
aller ensemble, on arrive à
décompresser ", confie l’une
d’elles. Elles effectuent depuis
des semaines tous les pronostics
possibles, histoire d’anticiper
les résultats. " J’ai pas
arrêté! ", raconte
Sophie. Mais aujourd’hui, le
pronostic se veut "neutre "pour
éviter toute déception.
Affichage des
listes Des cris montent. Les filles
frémissent. "lis doivent
avoir les résultats ",
avance Mélanie. Bref silence, puis
Sophie tente de se rassurer " Non,
c’est
en sport qu’ils crient. "
Puis une jeune fille en pantalon
rouge revient en courant de la cour,
le sourire aux lèvres, et annonce
à Émilie son succès. Premier cri
de joie, premier " C’est
pas vrai I"
surexcité. Les résultats sont
affichés, les trois filles s’élancent:
"Je fais ma prière! ",
s’exclame l’une d’elles. Dans
la cour, tous sont attroupés autour
des listes, puis peu à peu certains
s’en éloignent, hurlent de joie,
sautent dans les bras des parents ou
de la petite amie, téléphonent à
tout va sur leur portable, affirment
à la cantonade qu’ils tremblent
de partout, soupirent, pleurent
beaucoup ou pas du tout, mais
souvent de joie.
Lycée privé modèle
Entre les cris, une phrase
revient souvent dans la bouche des
élèves : " Tout le monde l’a.
" C’est peu surprenant,
en effet, quand on sait que cette
année encore, ce lycée privé et excellemment
coté a obtenu des résultats plus
qu’enviables : au premier tour,
plus de 84 % de réussite en
moyenne, tous bac (L, ES, S, STT)
confondus, et aucun refusé dans la
section littéraire.
Quand on demande aux élèves s’ils
n’ont pas souffert des mouvements
de grève des professeurs ces
dernières semaines, c’est à
peine s’ils savent de quoi on
parie. "On n’a eu aucun
problème ici ", souligne
Mélanie, en section littéraire.
Ils n’ont même pas évoqué le
sujet en cours. Au lycée
Saint-Jacques, passe ton bac avant
de penser à la retraite.
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La
victoire d’une jeune fille rangée.
Sa
moyenne au bac est proche de la perfection
: 19,42.
Lucie Coppin, de Godewaersvelde, qui
étudiait au lycée Saint-Jacques à
Hazebrouck, aime le travail bien
fait. VDN
08/07/2003
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CALME,
timide... « On peut aller jusqu’à
dire : réservée ? », demande la mère.
La fille opine doucement de la tête
avec un demi-sourire. Lucie Coppin,
18 ans, de Godewaervelde, a la
victoire modeste.
Elle a obtenu la note spectaculaire
de 19,42 sur 20 en moyenne au bac S
(scientifique) cette année, mais
elle ne s’avoue que "surprise"
par ses résultats.
" Je ne pensais pas avoir si
bien réussi, dit-elle, surtout
pour les maths. A mon avis, ils ont
aménagé le barème. "
Lucie a obtenu 19 sur 20 à cette
épreuve controversée, dont le coefficient
est très important (il s’élève
à 9) dans les sections
scientifiques. Quant à la physique
et aux sciences de la vie et de la
terre (SVT), elle peut se targuer d’un
parfait 20 sur 20 aux deux. " Ce
sont mes matières préférées,
avec les maths ",
explique-t-elle. Un goût qu’elle
aura le temps d’apprécier plus
longuement au cours de ses
prochaines années d’études,
puisqu’elle sera inscrite en
faculté de pharmacie à Lille dès
la rentrée.
Fourmi travailleuse
Sa réussite au bac, elle la
doit à un travail de titan et à
des exigences personnelles
auxquelles elle n’a jamais
dérogé. Bonne élève depuis que,
a placé très tôt ses études en
priorité. Sérieuse, assidue, perfectionniste,
elle se fait un devoir d’exceller
en tout. " J’aime que mon
travail soit bien fait, et je n ‘aime
pas ne pas comprendre ",
dit-elle avec une petite voix. Sa
seule faiblesse ? Le sport, où elle
a eu sa moins bonne note, 14 sur 20.
Et en effet, cette matière ne
semble pas l’emballer. "Pff,
je peux pas dire que je n’aime pas
mais, s n’y avait pas de sport, ça
ne me dérangerait pas avoue t elle.
Son père et sa mère, respectivement
contrôleur à Arc International et infirmière,
affirment l’avoir toujours
soutenue dans ses études. Cette
année, en prévision du bac, ils
lui ont permis de suivre des cours
particuliers de maths, matière où
elle excellait déjà.
Solitaire autonome
De Lucie, sa mère dit qu’elle
"se suffit à elle même ".
Être seule le ne dans ses bouquins
ne la dérange pas "au
contraire. Cela se ressent dan ses
relations amicales. "On , n’est
pas bombardés de copines à la
maison I ",
remarque sa mère en riant. Les copines,
Lucie les voit la journée, en
cours, et quelquefois lors d’une
sortie au cinéma, pendant les
vacances exclusivement. "Je
ne sors pas beaucoup ,
reconnaît-elle. On lui demande si
elle retrouve ses amis dans des
cafés, parfois. Elle fait la moue
et secoue la tête avant de
répondre un timide "non".
"Oh non, renchérit sa
mère, "c’est pas le genre".
Lucie préfère lire, "surtout
les grands classiques ", et
travailler un peu le week-end ou en
vacances, "pour ne pas
perdre ". Tous les garçons
et les filles de son âge y pensent
pas elle. Pas d petit ami ni, l’en
croire, de discussion sur le sujet
avec ses copines. Ses deux semaines
de vacances, depuis la fin du bac,
Lucie les a occupées à rendre
visite à sa famille, qui habite à
deux pas. La bosseuse " décompresse
". Et, pour la récompenser
de ses notes du bac, elle a eu de l’argent
pour acheter un ordinateur. Pour
pouvoir bien travailler.
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Les
notaires de
Flandre ont organisé leur huitième
Université locale Les tables rondes
de la loi à Saint-Jacques VDN
08/07/2003
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«
Il faut former et se former pour
être des professionnels avertis et
mieux satisfaire nos clients ».
Le discours bien intentionné de Me
Vandenbrouck, président de l’Association
des notaires de la circonscription
judiciaire d’Hazebrouck, est aussi
le credo de la huitième
Université locale du notariat, qui
s’est déroulée vendredi toute la
journée au lycée Saint-Jacques.
Assez rare ailleurs en France, ce
type de rencontres est l’occasion,
pour les enseignants. et pour les
chercheurs, de commenter les
nouveaux textes juridiques et de
leur trouver un mode d’application
cohérent. "Nous sommes des
praticiens. il s’agit donc d’unifier
les interprétations personnelles
que chacun fait dés lois et de
parler de leur mise en pratique ",
traduit Mr Vandenbroucke.
Échange
Huit ateliers Ont été mis en place
pour permettre aux cent vingt
personnes présentes, notaires et
représentants de l’administration,
d’avoir " un véritable
échange ". Ces rencontres,
nées il y a dix ans et "très
attendues" par les notaires,
selon M’ Vandenbroucke, sont ainsi
le moyen pour ces derniers de "réajuster
ou conforter " leurs
pratiques. |
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