ANNEES 2002-2003 
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http://www.college.stjacques-hazebrouck.fr /
photographies d'époque
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SOURCES: "LA VOIX DU NORD"  EDITION HAZEBROUCK


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La rentrée au collège et au lycée Saint-Jacques - Septembre 2002

Noubeau labo au lycée septembre 2002 Lycée Saint-Jacques.– L’établissement n’est pas resté vide durant les vacances, des cours ayant été organisés par l’association des parents d’élèves avec des professeurs volontaires. Dans le même temps, le laboratoire de sciences physiques, la salle informatique pour les recherches personnelles et le garage à vélos ont été entièrement refaits.
Un tassement des effectifs s’est fait ressentir en seconde. Le lycée accueillera 900 élèves, soit une trentaine de moins que l’an dernier. Une classe de première S a été supprimée, ce qui permettra aux élèves de terminale S de bénéficier de meilleures conditions d’étude lors des travaux pratiques.
Collège Saint-Jacques.–
Le nombre d’élèves (705) sera identique à celui de l’année dernière. Leur répartition se fait différemment, avec une poussée en sixième et une fermeture de classe en cinquième.
Côté travaux, il y a eu notamment, dans les bâtiments de la rue Warein, la création d’un nouveau BDI (bureau de documentation et d’information), celle d’un nouveau préau de raccordement dans le secteur du « fer à cheval » et la réfection partielle de la toiture dans le secteur de la grande chapelle. Au sein de cette dernière, la restauration du retable et du tableau est en cours.
François Tresch est le nouveau conseiller principal d’éducation, à partir de la cinquième.

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Devant l’institution Saint-Jacques, rue Warein, Des travaux de sécurité routière

Rue Warein- 09-2002-les travaux Suite à un tragique accident de la route qui s’était produit devant l’institution Saint-Jacques, des aménagements avaient été effectués sur la chaussée de la rue Warein afin d’inciter les conducteurs à ralentir. L’enrobé rouge s’étant progressivement dégradé, il était devenu indispensable de le remplacer. C’est ce qui a été effectué cette semaine, afin que tout soit prêt pour la rentrée des classes.
Les travaux ont nécessité la mise en place d’une circulation alternée réglée par des feux provisoires.

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Assemblée générale diocésaine des chefs d’établissement et des animateurs en pastorale 

Même si la plupart d’entre eux ont déjà repris le chemin du bureau depuis un moment, les chefs des établissements secondaires privés (collèges et lycées) du diocèse de Lille ont effectué leur grande rentrée jeudi. Ils se sont réunis en assemblée générale à l’institution Saint-Jacques d’Hazebrouck, en compagnie des animateurs en pastorale.
Ils étaient ainsi près de deux cents à assister aux travaux animés notamment par Philippe Hache, directeur diocésain du second degré. La matinée a été consacrée à une réflexion pastorale en profondeur, dans la foulée du synode des jeunes et des assises de l’enseignement catholique. L’abbé Joseph Decoopman et Raphaël Buyse, vicaire épiscopal du monde scolaire et universitaire, ont apporté leur concours à cette réflexion.
Après la messe célébrée dans la grande chapelle de Saint-Jacques puis le repas, l’après-midi a été consacrée à l’examen de questions pratiques concernant la préparation de la rentrée.

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le cross du collège Saint-Jacques et de neuf écoles primaires
Mille élèves ont fait trembler les tribunes

cross octobre 2002Hier, les pourtours du stade Auguste-Damette ont été le théâtre d’une vaste opération de piétinement. A l’occasion du cross annuel du collège Saint-Jacques, auxquelles se sont associées neuf écoles primaires privées du secteur (1), mille élève se sont alignés sur la ligne de départ. Pas tous à la fois, mais par catégories d’âge afin d’éviter les embouteillages.
Professeur d’éducation physique au collège Saint-Jacques d'Hazebrouck, avec comme unique outil de discipline un simple sifflet, Charline Rozmarinowski avait la rude tâche de mettre de l’ordre dans les rangs. Pendant sept semaines – soit depuis la rentrée scolaire –, tous ces jeunes ont eu l’occasion de travailler leur souffle « mais chacun à sa vitesse. Ce n’est pas un marathon », rappelle-t-elle. C’est donc sans forcer la cadence mais en donnant le meilleur d’eux-mêmes que ces jeunes athlètes se sont élancés sur la piste. Selon l’âge, la distance à parcourir oscillait entre 1 400 et 2 600 mètres.
(1) Ecoles Notre-Dame-de-Grâce (Caestre), Jeanne-d’Arc (Hazebrouck), Saint-Jules (Hazebrouck), Saint-Joseph (Hazebrouck), Saint-Joseph (Morbecque), Sainte-Marie (Renescure), Saint-Pierre (Steenbecque) et Notre-Dame-du-Joyel (Thiennes).

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Le lycée Saint-Jacques a réuni les bacheliers 2002
Une pendulette pour ne jamais oublier

Bacheliers 2002Les bacheliers, cuvée 2002 du lycée Saint-Jacques, ont eu le droit à une petite réception en leur honneur hier matin. En effet, Jean-Pierre Bailleul et son équipe pédagogique avaient décidé de réunir les ex-terminales pour leur remettre en mains propres un précieux sésame : le diplôme du baccalauréat.
Quelques deux cents anciens s’étaient donc donné rendez-vous dans les locaux de l’établissement. Au menu, retrouvailles avec des camarades ou des professeurs, discours du directeur et pot d’amitié, histoire peut-être de marquer le passage dans une nouvelle vie.
Dans son intervention, Jean-Pierre Bailleul a tenu à féliciter les élèves et à leur souhaiter bonne chance pour la suite des évènements. Il a bien sûr rappelé le taux de réussite du baccalauréat 2002, soit 91,2 % avec une mention spéciale pour les littéraires, tous reçus à l’examen.
Enfin, les désormais étudiants ont pu recevoir un présent de la part du lycée : une pendulette à l’effigie de Saint-Jacques. Pour que jamais, mais jamais ils n’oublient le lieu où ils ont tant « sué et travaillé ». Avec un tel présent, ils n’auront plus d’excuses s’ils arrivent en retard dans les amphithéâtres.

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Le programme des festivités du Téléthon est de plus en plus chargé
Saint-Jacques se met de la partie

Le Téléthon se déroulera le vendredi 6 et le samedi 7 décembre. A Hazebrouck comme ailleurs, des fonds seront collectés et destinés à l’Association française contre les myopathies (AFM).
Jeudi soir, une réunion de préparation a eu lieu, animée par André Delbecq, adjoint au maire. La nouveauté cette année, c’est l’implication de l’établissement Saint-Jacques. Dans le cadre du « Jacadon », des manifestations sportives seront organisées le vendredi de 20 h à 2 h du matin. Par ailleurs, des décimales du nombre « pi » seront à vendre et peintes dans la cour de l’établissement.
L’Institut agricole va aussi s’impliquer dans le Téléthon en mettant sur pied une conférence sur les thérapies géniques, le vendredi à 18 h 30.
Pour sa part, la ville organisera une vente de fleurs qui représenteront le lion des Flandres, près de la mairie. Le Cyclo-club proposera deux circuits le samedi, un le matin, l’autre l’après-midi, passant dans dix-huit villages du secteur. Le centre d’animation du Nouveau Monde et celui du Rocher et de la rue de la Calais vont également s’investir.

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Pour restaurer le retable de saint-Jacques - Une soirée théâtrale

L’école de théâtre de Merville, Les Trésors en public, dirigée par Raphaël Larroque, a montré son talent et aussi sa générosité. Elle a interprété Yvanov d’Anton Tchekhov d’abord vendredi, à Steenvoorde, au profit des Restos du Coeur et ensuite samedi soir, à Saint-Jacques, pour la restauration du retable de la grande chapelle du collège. Les spectateurs (un peu plus de cent cinquante, samedi soir) ont apprécié le jeu des acteurs et les ont chaleureusement applaudis à la fin de la représentation.
Pour participer à la restauration du retable, on peut s’adresser à Jean-Pierre Bailleul, directeur de Saint-Jacques (Tel03 28 41 98 92).

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Samedi matin à Saint-Jacques Des « pi » à la chaîne

jacadon-2002L’institution Saint-Jacques s’est impliquée cette année dans le Téléthon. C’est ainsi notamment qu’à l’initiation de Thibaut de Rieux, cheville ouvrière de l’opération et par ailleurs responsable des études des secondes, on peint chaque semaine dans la cour. Samedi matin, des écoliers sont venus peindre sur le sol les décimales qui composent le nombre « pi » (3,1416, bien connu dans les cercles mathématiciens...).
Chaque décimale rapportera un euro (6,55957 F) pour le Téléthon. Il y a déjà plus de 2 200 promesses d’achat. Le samedi précédent, d’autres élèves d’écoles privées d’Hazebrouck étaient venus peindre des « pi » à la chaîne à Saint-Jacques. Et il y en aura encore samedi prochain

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Dans le cadre des itinéraires de découverte au collège Saint-Jacques
Une interview par des reporters en herbe  -Novembre 2002

Dans le cadre des itinéraires de découverte, une action « reporters à Saint-Jacques » a été mise en place avec un professeur de français, Barbara Tricot, et un enseignant en technologie, Philippe Verriez.
Le but de ces itinéraires est de trouver un lien entre deux matières et de travailler dessus pendant un trimestre pour aboutir à une production. Le thème du journalisme a donc été choisi pour réaliser au début de l’an prochain un article et même une « Une » de journal.
Les collégiens ont tout d’abord analysé des documents sur la presse. Mardi matin, ils rencontraient un journaliste de La Voix du Nord qu’ils ont soumis à un questionnaire soigneusement préparé.
Comment devient-on journaliste ? Quelles qualités cela requiert-il ? Quel temps faut-il pour écrire un article ? Avez-vous des sujets préférés ? Et bien d’autres questions encore qui furent posées dans cette version de l’arroseur arrosé, ou plutôt de l’intervieweur interviewé...

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A Saint-Jacques, pour de la prévention Un loto des parents

L’APEL (Association de parents d’élèves de l’enseignement libre) de Saint-Jacques, que préside Michel Wils, organisait un loto samedi soir dans le réfectoire de l’établissement, rue Warein. Les membres de l’association s’étaient mobilisés pour l’accueil des participants et pour leur confort au cours de cette soirée qui rassembla une belle affluence.
Les jeux étaient animés par Olivier Dassonneville, aidé par Bertrand Schryve, tous deux parents d’élèves. Les bénéfices de cette soirée seront rapidement réinvestis au profit des élèves pour l’organisation d’un spectacle sur le thème de la toxicomanie et du tabagisme, le 31 janvier, suivi d’un débat.
Les lots mis en jeu samedi soir étaient fort intéressants. Le principal était un week-end à Venise pour deux personnes. Il fut gagné par M. et Mme Reumaux. Les autres gagnants étaient : Mme Follet pour la console avec trois jeux, Mme Hayaert pour l’appareil photo numérique, Mme Vanoosten pour le mini-disc, Mme Devos pour le téléphone portable et Mme Tryhoen pour une réduction de 50 % sur une inscription au permis de conduire.

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Mercredi a eu lieu une rencontre UNSS A vos palmes, nagez !

Ce ne sont pas moins de trente-six collégiens qui se sont retrouvés, mercredi, à la piscine municipale.
Il s’agissait de se mesurer sur différentes épreuves dans le championnat UNSS (Union nationale du sport scolaire) du district.
Ainsi, seize courses étaient au programme. Du crawl à la nage libre en passant par le dos crawlé, sur des distances allant de 25 à 100 m.
Les jeunes sont scolarisés aux collèges des Flandres, Fernande-Benoist et Saint-Jacques.
Cette rencontre était la première d’une série qui durera le temps de l’année scolaire.
La prochaine aura lieu au début de l’année 2003.

Saint Antoine de retour -  Décembre 2002

Mercredi matin, Jean-Pierre Bailleul, directeur du Saint-Jacques, était impatient de voir le tableau central restauré réinstallé dans le retable de la chapelle du collège.
En effet, depuis le mois de juillet, Le Miracle de la mule de saint Antoine de Padoue avait été transporté dans les ateliers parisiens de la restauratrice d’art tourangelle Bérengère Goulard. Le tableau, une huile sur toile tendue sur châssis, avait durement supporté les années.
Une oeuvre déformée
Peinte en 1858, cette copie d’une oeuvre de Van Dyck était enlaidie par des vagues et des traces de plis cassés dans la partie inférieure. Quelques déchirures avaient même entraîné une déformation. Quant à la couture verticale, elle était affaiblie dans sa partie supérieure.
Son châssis s’était affaibli. Il était voilé et ses assemblages étaient cassés tandis que les angles n’étaient plus droits.
Un changement de châssis s’imposait en adaptant le format de la toile. Les déchirures de celle-ci ont nécessité une consolidation tandis que les anciennes pièces ont été retirées.
Sept artistes se sont succédé pour restaurer la toile. Tant le support que la couche picturale ont eu besoin des services de Bérengère Goulard.
Concernant la peinture, après différents tests, un décrassage général était nécessaire. Le vernis a été allégé et les repeints principaux ont été enlevés.
Cependant, certains repeints huileux, plus durs que l’original même en s’aidant d’un scalpel, ont été laissés.
Les nombreuses lacunes ont été mastiquées et l’ensemble a été verni. Bérengère Goulard a même donné un dernier coup de spray avant que quatre déménageurs professionnels fixent le tableau dans le retable.
Et Bérengère Goulard de conclure : « Le traitement de conservation-restauration du support a permis de résorber des déformations de la toile. Le châssis ancien a été changé. Quant à la couche picturale, elle est refixée et décrassée. » Désormais la lisibilité de la peinture originale a été augmentée. C’est ainsi qu’on peut déchiffrer la signature, « A. vanderscke ».
Inauguration
Le retable ainsi restauré sera inauguré le samedi 8 février, en présence de Bernard Derosier, président du conseil général. Les 150 ans de la chapelle de Saint-Jacques seront ainsi fêtés après deux ans de travaux de restauration.
Cet événement fera l’objet également d’un spectacle, un gospel réalisé par les élèves du lycée placés sous la direction d’Isabelle Moeneclaey.
J.-P. M.

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Avec des lycéens de Saint-Jacques sur FR 3 « Les maux des jeunes »


Après leur film sur les transports, les lycéens de Saint-Jacques présenteront, sur FR 3, leur deuxième film, dimanche, à 11 h 30, dans l’émission Télécité, ayant pour thème les maux des jeunes.
Ils sont partis de témoignages de jeunes, d’adultes, de professionnels pour évoquer les problèmes que les jeunes peuvent rencontrer au cours de leur adolescence.
Un troisième film est en cours de préparation. Là ce sera très différent puisqu’il s’agira de traiter le thème Culture et folklore flamands. A n’en pas douter les lycéens ne manqueront pas de matières.

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Du spectacle au collège Saint-Jacques Soixante élèves sur scène- Janvier 2003

Plus de cent personnes, des parents d’élèves et des enseignants, ont assisté vendredi soir, au collège Saint-Jacques, au spectacle IDD (Itinéraire de découverte) des classes de 5e.
Sur scène, soixante élèves ont présenté le fruit de leurs efforts. Ceux fournis lors du premier semestre dans le cadre de ces fameuses IDD. « C’est un travail pluridisciplinaire, c’est-à-dire que sur un thème, choisi parmi plusieurs propositions, chaque élève travaille avec deux professeurs », explique Philippe Lamps, directeur adjoint du collège.
Plusieurs saynètes ont donc été présentées sur des sujets aussi variés que le Moyen Age, le portrait et l’autoportrait, les gestes qui sauvent, etc.
A l’issue de ce spectacle qui a révélé les talents d’acteurs des collégiens, les spectateurs ont partagé une collation médiévale.

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Du théâtre pour aborder les problèmes des ados "Titoune"

L’Association de parents d’élèves de l’enseignement libre (APEL) de Saint-Jacques, présidée par Michel Wils, a organisé une soirée débat, vendredi, dans les locaux du lycée.
Les années précédentes, l’APEL organisait une conférence pour sensibiliser les parents aux problèmes de tabagisme, de toxicomanie et de mal-être qui touchent les adolescents. Cette fois, l’association a abordé ces sujets sous la forme d’une pièce de théâtre. Titoune a été jouée par Laëtitia Lecerf devant une cinquantaine de spectateurs. Ensuite, un psychologue, M. Cloart, du comité régional d’éducation de la santé, a animé le débat et a répondu aux questions des parents.

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Dans la chapelle du lycée Saint-Jacques à Hazebrouck Inauguration du retable restauré

SAMEDI à 18 h sera fêtée la fin de la restauration entière de la chapelle du lycée Saint-Jacques à Hazebrouck. Outre les peintures, refaites en 2001, et les boiseries, la restauration a également permis de remettre en état le retable de l’autel et le tableau central, Le Miracle de la mule de saint Antoine de Padoue. Peinte en 1858, cette copie d’une oeuvre de Van Dycke est une huile sur toile tendue sur châssis.
Après six mois de restauration, cette toile de 3,58 m sur 1,94 m a retrouvé son emplacement initial. Les vagues et les traces de plis cassés dans la partie inférieure ont disparu. La couture verticale et le châssis voilé ont également été rénovés dans les ateliers parisiens de la restauratrice d’art tourangelle Bérengère Goulard.
Le coût de la restauration du retable, de la toile et son transport s’élève à 49 550 € (325 027 F). Le conseil général a subventionné les travaux à hauteur de 50 % (hors TVA) soit 18 069 € (118 525 F).
Samedi soir, une réception marquera l’événement du retour du tableau et de la réfection de la chapelle.

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Le retable de la grande chapelle du lycée Saint-Jacques a retrouvé des couleurs 
Quand le beau élève l’âme vers le divin

Samedi en fin d’après-midi, de nombreux invités ont participé à l’inauguration des travaux de rénovation de la grande chapelle du lycée Saint-Jacques, en présence de Bernard Derosier, président du conseil général.
En accueillant ses hôtes, Jean-Pierre Bailleul, directeur de l’établissement scolaire, a cité Platon pour rapprocher le beau et le divin et mieux expliquer la nécessaire préservation du patrimoine religieux. Rappelant que la chapelle « ne sert pas seulement à des offices religieux, mais elle est aussi un lieu ouvert à différentes activités culturelles ».
Jean-Pierre Bailleul a fait également état du financement actuel des travaux (retable et tableau). Aujourd’hui, un quart du financement (plus de 13 000 €, soit 85 275 F) reste à trouver. Il a ainsi profité de cette occasion pour remercier le conseil général qui a financé la moitié des frais, hors taxes, ainsi que l’ensemble des bénévoles qui ont contribué à apporter une part non négligeable à la préservation de ce patrimoine.
Après la projection sur grand écran d’un extrait du CD-Rom réalisé par Jean-Michel Saus sur l’histoire de Saint-Jacques et du séminaire, Aïda Tellier, guide des Retables de Flandres, a fait l’historique du retable, de son tableau et de ses statues. Réalisé avec du bois de cinq essences différentes (orme, chêne, noyer, tilleul et sapin blanc), le retable s’élève derrière le maître-autel jusqu’à la voûte de la chapelle. Percé de quatre niches, il est orné par la statue de la Vierge couronnée. Quant au tableau, daté de 1858, il représente le miracle de saint Antoine de Padoue.
Ensuite la parole a été donnée à Paul Blondel, maire d’Hazebrouck, qui est revenu sur le patrimoine historique de la ville, du canal d’Hazebrouck jusqu’à l’ancien couvent des Augustins en passant par l’église Saint-Eloi. Il a tenu aussi à souligner plusieurs spécificités de la commune notamment le lycée professionnel Depoorter, seul structure communale de la sorte en France.
Partenariat
Enfin, avant que les hôtes ne soient invités à visiter l’exposition sur les retables de Flandre, Bernard Derosier, président du Département, a rappelé la politique patrimoniale du Nord en soulignant « l’efficacité du partenariat mis en place depuis près de cinq ans avec des communes, des associations ou des collectivités territoriales ». La raison en est simple : « Un peuple sans passé est un peuple sans avenir. »
Ainsi la politique du conseil général en matière de préservation du patrimoine s'assoit sur « des bases aussi larges que possible dans un souci de conservation de tous les patrimoines ». C’est de cette manière que le président du conseil général explique la « politique culturelle active » du Département.
Concernant la Flandre, et avant de terminer son propos, Bernard Derosier a rappelé, qu’outre l’effort financier apporté à la restauration du retable, le Département porte une « attention soutenue » à la Flandre notamment au travers des actions culturelles (centre André-Malraux), de la restructuration et de la mise en sécurité des locaux de Saint-Augustin et de la rénovation et de l’extension de divers équipements comme les mairies de Staple et de Morbecque.
Jean-Pierre MALEWICZ

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Échanges entre les lycées Maximilien-Kölbe de Porz-am-Rhein et Saint-Jacques d’Hazebrouck
Les élèves allemands reçus officiellement à la mairie

Mercredi à 11 h 30, une réception s’est déroulée à la mairie en l’honneur de quinze élèves (onze filles et quatre garçons) du lycée Maximilien-Kölbe de Porz-am-Rhein (Allemagne), qui est jumelé avec Saint-Jacques depuis de nombreuses années. Les élèves des deux établissements ont été accueillis par Dominique Crinquette, adjoint au maire, accompagné de Felix Minnaert, Gérard Dussart et André Delbecq, adjoints également.
Dominique Crinquette a souligné que cette réception était importante car elle se faisait dans le salon d’honneur qui ne sert qu’aux grandes occasions et que cet échange était primordial pour le renforcement des liens entre les deux pays. Il a aussi rappelé le quarantième anniversaire du traité de l’Élysée qui avait marqué le départ d’une coopération fructueuse des deux pays.
Jean-Pierre Bailleul, directeur de Saint-Jacques, a remercié les élus et a mis à l’honneur les parents, sans qui les échanges entre les deux lycées ne pourraient pas se faire. Il a aussi remercié les enseignants et a salué les accompagnateurs allemands, Marion Wilkop et Rozmarie Feyen. Enfin, il a souligné l’entente entre l’Allemagne et la France pour la sauvegarde de la paix en Irak. Le séjour, qui a débuté vendredi dernier, a été particulièrement riche en découverte avec des visites de Saint-Omer, de Paris, de la Côte d’Opale, de Cassel, de Lille... Sans oublier quelques heures passées en cours qui ont permis aux élèves allemands de se familiariser avec la langue française. Les propos des uns et des autres étaient traduits par Odile Rébéna, professeur à Saint-Jacques.
Marion Wilkop s’est dite impressionnée de vivre ce jumelage alors que l’on avait fêté le quarantième anniversaire du traité de l’Elysée entre le chancelier Adenauer et le général De Gaulle. « La jeunesse ne compte pas les années et ne se rend pas bien compte de l’importance de l’Histoire. Elle fait l’histoire de nos deux villes et tisse des liens d’amitié. C’est un succès d’avoir su développer et maintenir ces échanges avec des jeunes. C’est à nous adultes d’enrichir le futur. »
Le mot de la fin est revenu à une jeune Allemande qui s’est réjouie d’avoir découvert les spécialités françaises (crêpes, gâteaux, fromages) et qui a conclu en disant qu’elle se mettait à réver en français. Un comble.
Les Allemands repartiront chez eux aujourd’hui.

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L’année Lemire lancée hier- Dimanche 16 Février 2003
Les plaque commémorant ses lieux de vie et son oeuvre ont été inaugurées en prélude à de nombreuses manifestation pour le 150e anniversaire de la naissance de l’illustre Hazebrouckois.

A Hazebrouck, 2003 est l’année Lemire afin de marquer le 150e anniversaire de la naissance du grand homme. Connu par son action de député ayant accompli le plus long mandat ininterrompu de la IIIe République (il fut élu sept fois en suivant à partir de 1893), l’ardent défenseur du catholicisme social a attaché son nom aux jardins ouvriers dont il fut à l’origine avec sa Ligue du coin de terre. Personnage illustre, mais aussi attachant car pétri d’humanisme, Jules Lemire a laissé son empreinte localement comme maire bâtisseur. Les neuf plaques qui ont été inaugurées, hier matin, rappelaient d’ailleurs cet aspect puisqu’elles ont été apposées sur ses lieux de vie mais aussi sur ses principales réalisations : Saint-Jacques où il enseigna, sa maison où il vécut à l’ombre du clocher de Saint-Eloi, le béguinage, le lycée Depoorter, la poste, la passerelle de la gare et l’hôpital pour la création de la maternité La Rochelaise.
Président de l’association Mémoire de l’abbé Lemire, Gilbert Louchart a conduit le pèlerinage sur les traces de l’abbé hier matin en compagnie des élus. En les accueillant, Gilbert Louchart ne manqua de souligner combien le message de défense des droits de l’homme de l’abbé Lemire était « toujours d’actualité ».
Le dimanche 2 mars, ce sera la réouverture de la maison-musée de l’abbé Lemire avec une exposition sur les costumes des députés de 1789 à 1898. Puis des bannières à l’effigie de l’abbé seront posées sur la place, annonçant de multiples manifestations commémoratives jusqu’à la fin de l’année sur lesquelles nous aurons bien entendu l’occasion de revenir.
Voici quelques grandes dates de la vie de l’abbé Lemire.
23 avril 1855.– Naissance à Vieux-Berquin, études à l’école primaire du village puis à l’institution Saint-François-d’Assise à Hazebrouck.
10 août 1872.– Baccalauréat ès-lettres et ès-sciences.
28 juin 1878.– Ordination à Cambrai et nomination à Saint-François-d’Assise où il enseigne la philosophie et la rhétorique.
3 septembre 1893.– Première élection à la chambre des députés. Il y sera élu sept fois consécutivement jusqu’à son décès en 1928, soit le plus long mandat ininterrompu de la IIIe République.
9 décembre 1893.– Blessé lors de l’attentat de l’anarchiste Vaillant, le jeune député devient aussitôt célèbre.
21 octobre 1896.– Il fonde la Ligue du coin de terre et du foyer. La Société des jardins ouvriers d’Hazebrouck s’affilie à la ligue de l’abbé Lemire dès sa création, en 1925.
1899.– Il propose la création d’un ministère du Travail. Il votera pour ce projet avec la gauche en 1906. En octobre, création du premier syndicat agricole à son instigation.
1914.– En janvier, il est élu vice-président de la Chambre par ses collègues en solidarité alors qu’il est sanctionné par son évêque. Il ne présidera, symboliquement, qu’une séance. La même année, il est élu maire d’Hazebrouck. Le pape lèvera en 1916 la sanction de l’évêque.
7 mars 1928.– Il meurt à Hazebrouck dans sa 75e année.

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Le 7 mars 1928 au soir, Hazebrouck apprenait la mort de son député-maireUn précurseur dont l’oeuvre reste d’actualité

Cette année est consacrée à la mémoire du plus célèbre des Hazebrouckois, l’abbé Jules Lemire. Même s’il est né à Vieux-Berquin, son nom reste attaché à la capitale de la Flandre intérieure où il a accompli l’essentiel de son oeuvre politique et sociale. Il faut replacer Jules Lemire et ses combats dans leur temps pour comprendre combien l’homme était atypique.
Un prêtre élu député, ça en a choqué plus d’un. A commencer par son évêque qui le sanctionnera en le privant du droit de célébrer la messe. Son engagement dans un catholicisme social actif marque aussi une ligne de fracture avec les milieux conservateurs de la fin du XIXe siècle.
Avec le recul, Jules Lemire apparaît comme un homme très moderne. Il fut un précurseur et un visionnaire qui oeuvra pour limiter le travail des enfants et des femmes et en faveur du logement social. Son action politique se développa en réaction au libéralisme économique, tout en s’inscrivant vivement contre le socialisme. Il défendait la propriété privée et la famille. Il luttait contre l’omniprésence de l’Etat jugée comme une entrave à la liberté d’entreprendre.
Un homme libre
Il fut un homme ni de droite, ni de gauche, dirait-on aujourd’hui. Un homme libre qui n’hésita pas à voter avec la gauche en faveur de la création du ministère du Travail en 1906. Un prêtre qui sut avoir assez d’ouverture d’esprit pour être républicain et défenseur de la laïcité en un temps où la séparation de l’Eglise et de l’Etat déchirait le pays. Et pourtant, en 1900, l’étiquette de républicain était déjà lourde à porter pour un laïc chrétien, alors un prêtre ! Etre apparenté aux radicaux en 1906, pour un homme d’Eglise, c’était en quelque sorte un sacrilège pour les esprits bien-pensants de son temps. Jules Lemire était tout simplement un humaniste qui oeuvra pour une société meilleure, plus juste et plus fraternelle, en se montrant attentif aux humbles et aux pauvres.
Apôtre de la famille
Toute l’oeuvre de celui qui fut qualifié d’apôtre de la famille en témoigne : de la création des jardins ouvriers à l’accession à la petite propriété et au bien de famille insaisissable, en passant par les campagnes en faveur des allocations familiales, des congés de maternité, de la réduction du temps de travail, de l’assurance obligatoire contre l’invalidité et la vieillesse, mais aussi les caisses de retraite, la création de syndicats...
Avec le recul du temps, on peut constater que, malgré de très vives attaques et des sanctions, il est resté fidèle à lui-même et à l’Eglise. Son absence de sectarisme est une bouffée de fraîcheur au milieu d’un déferlement d’idéologues fanatiques.
En plus de l’homme politique d’envergure nationale, l’abbé Lemire c’est aussi le maire bâtisseur à Hazebrouck : le collège des Flandres et Saint-Jacques, la maternité... Elu maire en 1914, il va tout de suite déployer son énergie pour s’occuper des réfugiés belges ayant fui leur pays envahi. Malgré les bombardements, il reste à son poste et accueille les troupes alliées, leur rendant aussi visite sur le front de l’Yser. Il sera fait chevalier de la Légion d’honneur et chevalier de l’Ordre de Léopold de Belgique. Il soulage aussi les misères de ses administrés en ces temps difficiles, encore et toujours attentif aux plus humbles.
La paix revenue, l’abbé Lemire reconstruit et transforme sa ville. Avec l’édification du nouvel hôpital (l’ancien aujourd’hui), il peut transformer le couvent des Augustins en salle des fêtes et en musée. Il fait réaliser la passerelle et le passage inférieur, construire un abattoir, installer le gaz, l’électricité, des égouts et surtout de l’eau de qualité à un prix modéré.
La ville sous le choc
Lorsqu’il meurt au soir du mercredi 7 mars 1928, alors que le dimanche il avait encore présidé l’inauguration des écoles du quartier des Tissages, la ville entière est sous le choc. Les témoignages de condoléances et de sympathie arrivent de toute la France et même de l’étranger. La Ville prend à sa charge les funérailles de l’abbé Lemire à qui elle doit tant. Elle sont célébrées le mardi suivant en présence d’une foule considérable et terriblement émue. En ce jour anniversaire de sa mort, le fondateur du journal Le Cri des Flandres méritait bien ce modeste hommage dans nos colonnes.

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Atteint par un oedème pulmonaire le 17 février, il a repris sa tâche pour s’éteindre épuisé trois semaines plus tard Il aura travaillé jusqu’à son dernier souffle
Une plaquette a été éditée par la Ligue du coin de terre et du foyer à l’occasion du décès de son président-fondateur. Elle regroupe les hommages et comptes rendus de ses funérailles, permettant de se faire une idée de l’émotion déclenchée à la mort de l’abbé Lemire.
La ligue, tout d’abord, « est en deuil, en très grand deuil. Dieu a rappelé à lui le fidèle serviteur à qui son grand amour de ceux qui travaillent et qui souffrent avait inspiré, il y a trente-deux ans, la fondation de la Ligue française du coin de terre et du foyer. La plume est tombée des mains de celui qui, depuis 1897, sonnait, chaque mois, dans ce bulletin, le ralliement des bonnes volontés. » On lit plus loin : « Monsieur l’abbé Lemire n’est plus, mais toute sa vie doit rester un exemple pour nous. Souvenons-nous surtout que, s’il a aimé le peuple d’un amour profond, c’est avec cette conviction des âmes droites... »
Suit le récit empreint d’émotion des derniers jours de l’abbé Lemire. Le samedi 11 février, « très fatigué déjà », il avait dirigé la réunion mensuelle des jardins ouvriers de Paris. Le lendemain, il présidait la fête d’hiver des jardins d’Ivry. Malgré la fatigue, il continuait des allers et retours incessants entre Hazebrouck et la capitale. Le 17 février, revenu à Hazebrouck présider un mariage qui lui était particulièrement cher, il a souffert du froid et « il fut pris dans la nuit d’une crise aiguë d’oedème pulmonaire qui le mit aux portes de la mort ». Il parut se rétablir et reprit bien vite sa tâche inlassable, usant ses dernières forces, prenant le temps de répondre aux télégrammes anxieux déclenchés par la nouvelle de sa maladie comme aux félicitations pour sa guérison qui « s’étaient accumulées par centaines ».
Se préparant à une élection difficile, l’abbé Lemire avait fixé au 4 mars la reprise de sa vie publique. Il inaugura l’école du quartier des Tissages, concluant son discours par ces mots annonçant sereinement sa fin proche : « Marchant vers notre éternité, nous ne pouvons mieux faire que d’envoyer devant nous, dans cette direction mystérieuse, les bonnes actions et les bonnes oeuvres qui sont, dans l’autre monde comme dans celui-ci, la meilleure des recommandations. » Ce furent ses dernières paroles publiques. Le lendemain, il était repris par l’oppression mais il se rendit pourtant à la mairie. Il travailla pendant deux jours sans relâche en dépit de malaises croissants. Comme on le lui reprochait le lundi, il répondit : « Il faudra que je songe à ménager ce pauvre corps ». Mais il était trop tard.
Le mardi, il ne put achever sa messe que par un effort suprême de sa piété profonde. Il continua à travailler jusqu’au soir à la limite de ses forces. Il écrivit une dernière lettre pour un père de famille menacé de révocation, « la dernière charité de cette noble vie ». Il s’éteignait, épuisé, le lendemain.
Dans son journal Le Cri des Flandres, on pouvait lire ceci : « La douloureuse nouvelle qui s’est répandue à Hazebrouck dans la soirée de mercredi a jeté la désolation dans toute la Flandre et provoqué une véritable explosion des sentiments d’affection qu’elle portait à celui qui pendant trente-cinq ans s’était dévoué tout entier à son service. » A sa maison, aujourd’hui musée, « ce fut une procession ininterrompue de gens éplorés » tandis qu’affluaient les lettres de sympathie et télégrammes provenant de toute la France et de l’étranger.
Il n’y eut aucun discours, selon ses volontés, à ses funérailles. Des éloges funèbres furent prononcés ensuite par le cardinal Dubois, archevêque de Paris, et à la Chambre des députés par son président, Fernand Bouisson.

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Président de l’Assemblée, député et maire L’hommage des successeurs
En cette journée anniversaire des 75 ans de la mort de l’abbé Lemire, nous avons interrogé le maire d’Hazebrouck, le député de la circonscription et le président de l’Assemblée nationale sur l’actualité de l’oeuvre de l’illustre élu hazebrouckois.
Jean-Louis Debré, président de l’Assemblée nationale.– « L’abbé Jules Lemire s’affirme comme une des figures les plus admirables et aussi les plus populaires de la vie parlementaire française au début du XXe siècle. Cent cinquante ans après sa naissance, ses concitoyens se souviennent avec fierté de l’oeuvre entreprise. Son action politique prolongeant son apostolat, il fut à la Chambre l’infatigable défenseur des plus faibles par ses propositions de lois sur le travail des femmes et des enfants, sur le congé hebdomadaire, sur l’assurance obligatoire contre l’invalidité et la vieillesse, sur les allocations familiales.
Dans la mémoire collective, son nom reste surtout attaché à la Ligue française du coin de terre et du foyer qu’il fonda en 1897 et aux fameux jardins ouvriers et familiaux dont il se fit l’ardent propagateur. D’origine modeste, ce fils de paysans était sensible à tout ce qui, dans la misère ouvrière et urbaine de l’époque, tenait aux effets du déracinement.
Les jardins ouvriers demeurent et se développent. Dans une société qui se cherche de nouveaux repères, ils sont même plébiscités à juste titre. En 1996, une magnifique rose est créée par un établissement horticole pour commémorer le centième anniversaire de la création de ces jardins. La marraine n’est autre que Mme Bernadette Chirac et on peut voir aujourd’hui fleurir cette rose dans les jardins de l’Elysée. J’y vois là pour ma part une consécration suprême et toute symbolique des combats menés inlassablement par l’abbé Jules Lemire au service des plus humbles.
»
Jean Delobel, député.– « Mon père, qui était très proche du mouvement du Sillon, m’a élevé avec une référence constante à l’abbé Lemire qui vivait l’évangile au quotidien, aidait les plus démunis sans jamais les humilier en vertu de cette affirmation : "Ce que tu feras au plus petit des miens, c’est à moi que tu le feras". Personnellement, ce que j’admire le plus en lui, au-delà de ce qu’il a fait pour sa ville, pour la Flandre, pour les jardins ouvriers, c’est son humilité devant toutes les avanies que lui ont fait subir les bien-pensants de l’époque et la hiérarchie catholique. C’est pour cette raison que j’ai sa photo dans mon bureau de la mairie (NDLR : de Bailleul) qui porte son nom. »
Paul Blondel, maire d’Hazebrouck.– « Je retiendrai sa forte implication pour l’éducation et l’instruction de tous. Elu maire la première année de la Première Guerre mondiale, Jules Lemire a eu à connaître le désarroi et les restrictions des familles privées du mari ou d’un grand fils, parfois les deux, qui étaient au front et qui les privaient des revenus indispensables pour le foyer. Les échos qui nous sont encore rapportés nous disent que l’abbé était un homme craint, tant était forte sa personnalité. L’ambiance des conseils municipaux devait être plus animée que de nos jours : les élus et les leaders des groupes qui formaient la société se confrontaient passionnément.
L’enseignement à retenir de l’abbé Lemire est sa volonté, sa détermination, son action intense et ses initiatives prises en faveur des familles de condition modeste : c’était un homme de la France d’en bas...
»
Le mardi 13 mars au matin, traversant la foule massée tout au long des trottoirs, le très long cortège des funérailles de l’abbé Lemire a traversé la ville. Au cours des jours précédents, des milliers et des milliers de personnes étaient venues s’incliner devant son cercueil placé à l’hôtel de ville.

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Gymnastique féminine au lycée -  sélections pour le championnat régional

Neuf lycéennes de Saint-Jacques ont participé au championnat départemental de gymnastique UGSEL (Union générale du sport de l’enseignement libre).
En Excellence 1, l’équipe cadette composée de Céline Vincke, d’Annabelle Philippe et de Nathalie Milleville a été sacrée championne départementale. Ces gymnastes se rendront mercredi à Pérenchies pour le championnat régional, tout comme Adeline Degroote, cinquième en Excellence 2, et Amandine Dhaine.
Quant à Céline François, Claire Hayaert, Anne-Sophie Dehaudt et Pauline Lecomte, elles ont participé au championnat départemental en qualité de juges.

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Des collégiens de Faversham hôtes du collège Saint-Jacques- sorties culturelles et échanges

Comme cela est la tradition depuis déjà de nombreuses années, dix-sept élèves du College Queen Elisabeth’s Granmar School de Faversham (jumelée à Hazebrouck) ont été reçus officiellement par la Ville, lundi après-midi à l’hôtel de ville.
Jean-Pierre Bailleul, directeur du collège, a remercié les élus de leur accueil, en particulier Dominique Crinquette, maire-adjoint représentant Paul Blondel. Il a tenu à saluer Miss Elcoat Suzanne et Mrs Gush Hermance, les accompagnatrices britanniques tout en rendant hommage à Marie-Christine Gambier, enseignante à Saint-Jacques, cheville ouvrière de ces échanges, les Hazebrouckois ayant fait le trajet inverse en février.
Au chapitre des visites, les jeunes Britanniques visiteront Eperlecques, Calais, Saint-Omer et, bien sûr, Paris, sans oublier Hazebrouck et l’immersion dans le traditionnel marché du lundi matin. Rappelant le contexte international particulier, Jean-Pierre Bailleul a souligné la « richesse de tels échanges entre les jeunes (...) pour une meilleure compréhension des peuples ».
Un rafraîchissement a terminé cette sympathique manifestation.

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Il a dirigé Saint-Jacques entre 1962 et 1968  Décès de l’abbé Gombert

Nous avons appris le décès de l’abbé Christian Gombert survenu, jeudi à l’âge de 78 ans, dans la cinquante-troisième année de son sacerdoce.
Né à Calais le 25 février 1925, l’abbé Gombert avait été ordonné prêtre le 29 juin 1951. Affecté à Saint-Judes à Armentières la même année, comme professeur, il a été nommé directeur de l’Institution Saint-Jacques en 1962.
En 1968, il est reparti pour Saint-Judes en tant que directeur-adjoint. C’est en 1993 qu’il est devenu curé de la paroisse Saint-Willibrod à Gravelines.
Ses funérailles seront célébrées lundi, à 15 h 30, à l’église Saint-Willibrod à Gravelines.

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Gymnastique féminine (UGSEL) - De bons résultats au championnat régional

Des élèves du lycée Saint-Jacques ont participé récemment au championnat régional de gymnastique UGSEL (union générale du sport de l’enseignement libre) à Pérenchies.
En excellence 1, l’équipe juniors-cadettes composée de Céline Vincke, d’Annabelle Philippe et de Nathalie Philippe a été sacrée championne régionale.
Cette équipe s’entraîne régulièrement au club de gymnastique d’Estaires.
Au classement individuel, en excellence 1, Nathalie Milleville (junior) est championne régionale. Céline Vincke (cadette) est championne régionale et Nathalie Philippe est huitième.
Au classement individuel en excellence 2, Amandine Dhaine (junior) est vice-championne et Adeline Degroote (cadette) est quatorzième.
Quant à Lucie Decouvelaere, Anne-Laure Dehaudt, Céline François, Claire Hayaert, Gaëlle Leclercq, Pauline Leconte, elles ont participé au championnat en qualité de juges.

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Hier, à l’institution Saint-Jacques L’importance du premier don - 5 Mai 2003

C’est rarement par hasard que l’on devient donneur de sang. Il faut un déclic. Certains suivent l’exemple de leurs parents, d’autres ont été influencés par un proche qui, un jour, a eu besoin de sang ...

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Collège Saint-Jacques Sous les feux de la rampe- 8 Mai 2003

Le mardi 20, à 20 h, soixante élèves du théâtre de l’Atelier, troupe du collège Saint-Jacques, donneront une représentation de leur travail de l’année à Espace Flandre. Une première partie, intitulée A...

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Pour cent vingt élèves de Saint-Jacques Découverte de Barcelone-17 Avril 2003

Cent vingt élèves de troisième du collège Saint-Jacques ont eu le bonheur de redécouvrir la Flandre intérieure samedi dernier. Il faut dire qu’ils l’avaient peut-être un peu oubliée. En effet, ils éta...

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Athlétisme au collège Saint-Jacques -Une belle fin de saison -17 Mai 2003

Ces deux derniers mercredis se sont déroulées à Grande-Synthe et à Gravelines les dernières journées de qualification en athlétisme. Dans le cadre de l’Association sportive du collège Saint-Jacques, les élèves d’Hazebrouck ont eu l’occasion de se mesurer à leurs camarades du district et de ramener de nombreuses médailles.
En lancer.— Marteau, médaille d’argent pour Rémy Delepouve ; javelot, médaille d’or pour Timothée Knobloch ; poids, médaille de bronze pour Marine Lener et 4° place pour Adrien Acket.

En course.— 3 000 m, médaille d’or pour Thierry Bouquet; 100 m 4° place pour Marine Leduff en minimes et 4° place pour Marine Lener en benjamines; 50 m haies, médaille d’argent pour William Grave ; 100 m haies, médaille de bronze pour Guillaume Debert
1 000 m, médaille de bronzé pour Christopher Wyckaert en minimes, médaille d’argent pour Romain Appourchaux et médaille de bronze pour Edouard Platteau en benjamins ; l’équipe de relais benjamins se classe 4°.

Par ailleurs, Stephen Wyckaert et Romain Therssen, de semaine en semaine, de compétitions en compétitions, continuent leur préparation de juges-arbitres, officiant dans les divers ateliers.
Bientôt tous les élèves de 60 de l’établissement ‘rencontreront au stade Damette ceux de neuf écoles primaires dans un pentathlon avant de se mesurer à leurs aînés de cinquième pour une fête du sport qui terminera l’année scolaire

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La troupe du Théâtre du songe présente une nouvelle pièce sur le thème du désarmement

Raphaël Larroque est professeur de théâtre, metteur en scène et, accessoirement, visionnaire. Il a choisi, en juillet 2002, le thème de la pièce qui sera représentée le 21 mai par le Théâtre du songe ...

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Mardi soir puis mercredi soir à Espace Flandre, chaque atelier de théâtre présentait son spectacle Collégiens et lycéens de Saint-Jacques en scène- 23 Mai 20003

theatre-05-2003.jpg (64430 octets)Les jeunes acteurs de Saint-Jacques affrontaient cette semaine les feux de la rampe. Les collégiens ouvraient le cycle des représentations mardi soir à Espace Flandre devant un public familial. En entrant, chacun des spectateurs pouvait en outre découvrir les panneaux d’une exposition retraçant les actions de prévention menées pendant l’année au collège dans le domaine de la santé (drogue, alcool, tabac...).
La première partie de la représentation invitait les spectateurs à entrer dans ‘univers poétique de Jacques Prévert en suivant Mamy Barbara qui l’a connu et qui raconte à sa petite-fille. L’argument était le prétexte à retrouver les grands classiques de Prévert comme Pour faire le portrait d’un oiseau, mais aussi ses chansons interprétées par Montand-.. et par des élèves.
La seconde partie, les collégiens qui ne manquent pas d’air l’avaient baptisée Respire, une invitation qui était d’ailleurs imprimée sur leurs tee-shirts. Il s’agissait d’une sorte de conte philosophique menant en scène les habitants de la planète Zébular sur laquelle l’oxygène vient à manquer. Les Zébulles partent donc pour la Terre où ils recherchent un nouveau bonheur et la santé, mais en constatant qu’il y règne malgré tout la pollution, la drogue et la cigarette.
De la mise en scène à l’interprétation en passant par la confection des programmes, les élèves et leurs enseignants ont fourni un gros travail de préparation. Comme le rappelait M. Lamps, directeur adjoint, en accueillant les spectateurs, c’est l’aboutissement d’une année de travail. S’activant en coulisses, Raphaël Larroque retrouva le lendemain d'autres de ses protégés, un peu plus âgés puisque, dans la même salle mercredi soir, se produisaient les ateliers théâtre du lycée Saint-Jacques.

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Le collège Saint-Jacques invitait Faversham Tournoi franco-anglais -25 Mai 2003

« Les Anglais ont gagné 2 à 0.» Ceci n’est pas le résultat d’une coupe d’Europe de football mais d’un tournoi organisé par le collège Saint-Jacques avec de jeunes britanniques. Le ton de l’entraîneur et professeur d’éducation physique et sportive. Bernard Gambier, n’est d’ailleurs pas amer. Les rencontres sont purement amicales., " C’est une première occasion pour les élèves français, au travers du sport d’entrer en contact, concrètement, avec l’Angleterre ", explique M Gambier. Certains joueurs sont néanmoins un peu déçus. Ils ont été battus en finale par une des cinq équipes venues des écoles de Faversham. Hé oui, les écoles. Les sportifs talentueux ne sont qu’en CM 2. 
"Mais promis, on se rattrapera au tournoi retour ", annonce l’un des Français. Le voyage on Angleterre est prévu le 18 juin. Sans doute l’occasion pour beaucoup de fouler pour la première fois le sol britannique. Cette seconde série de rencontres marquera aussi le terme de la saison de l’activité football de l’association sportive qui a vu son équipe cadette qualifiée pour la finale régionale UGSEL.

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Avec les collégiens de Saint-Jacques et les élèves du primaire privé du secteur
Un pentathlon pour apprendre à se connaître- 30 Mai 2003

Dans le cadre de l’UGSEL (Union générale sportive de l’enseignement libre) et du programme de liaison écoles-collèges, un pentathlon était organisé mardi, au stade Damette, avec les élèves du collège Saint-Jacques et des écoles primaires privées du secteur afin de leur permettre d’apprendre à se connaître. Les juges étaient les collégiens de quatrième de Saint-Jacques.
Collège 
Meilleure classe ; 6° D.
Filles 1- Mathilde Devos, 6° C, 2. Gwendoline Maeght, 6°A, 3. Perrine Devos, 6° C.
Garçons; 1. Guillaume Descamps, 6’ D, 2° Charly Verstraet, W D, 3. William Grave, 6°G.

Primaires
Filles CM 1 : 1. Louison Meyer (Saint-Pierre, Steenbecque).
Filles CM 2:1, Alexia Mertin (Sainte-Marguerite, VieuxBerquin).
Garçons CM 1 : 1. Kévin Clarret (Notre-Dame, Hazebrouck).
Garçons CM 2 : à égalité de points, Adrien Jauneau (Notre-Dame, Caestre), Gauthier Lescieux (Saint-Joseph, Hazebrouck) et Xavier Platteau 
(Saint-Joseph, Hazebrouck).
Meilleure classe de CM 1 Notre-Dame, Hazebrouck. Meilleure classe de CM 2  

Saint-François-d’Assise, Hazebrouçk.

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Pour des cinquièmes de Saint-Jacques Trois jours avec les Anglais - 6 juin 2003

Ils sont arrivés hier matin. Ils repartiront demain. Et comme il est de tradition, ils ont été reçus hier après-midi à la mairie. De qui s’agit-il ? D’élèves de Faversham bien sûr. Ils sont arrivés hier matin. Ils repartiront demain. Et comme il est de tradition, ils ont été reçus hier après-midi à la mairie.
De qui s’agit-il ? D’élèves de Faversham bien sûr. Les jeunes Britanniques sont à l’école primaire de Davington school. Parce que l’organisation scolaire est différente en Angleterre, ils ont parfois le même âge que les cinquièmes français, et en particulier certains du collège Saint-Jacques avec qui ils correspondent.
Le directeur de l’établissement français, Jean-Pierre Bailleul, s’est dit ravi de voir ces échanges, entrepris depuis de longues années, perdurer
aujourd’hui. Il a salué les professeurs et surtout les familles qui accueillent les correspondants chez elles.
Dominique Crinquette, adjoint au maire, a souligné l’importance de ces relations tant pour l’apprentissage des langues étrangères que pour la découverte d'autres cultures.
Gilbert Shepherd. ancien directeur d école à Faversham et cheville ouvrière de ces échanges, a ensuite annoncé son intention de laisser cette responsabilité à un autre. Une intention que Jean-Pierre Bailleul s’est refusé de prendre au sérieux.

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Beaux résultats en course d'orientation -L'indicateur Juin 2003

Une fin de semaine riche en événements et résultats sportifs pour Saint Jacques et toute la région Nord/Pas de Calais. En effet, d’excellents résultats ont été obtenus par quatre élèves du collège Saint Jacques Hélène Ricauar, Pierre-François Bouquet, Thibaut De Martelaere et Damien Leroy, ceci lors du championnat de France de Course d’Orientation à Fiers en basse Normandie. La course d’orientation est une activité sportive de pleine nature qui consiste à réaliser un parcours balisé en forêt, le plus vite possible, à l’aide d’une carte et d’une boussole. Cette activité se développe beaucoup dans les établissements scolaires, en éducation physique et sportive et en association sportive d’établissement. Elle peut se pratiquer individuellement ou en équipe. Nous pouvons souligner la très belle troisième place et médaille de bronze de l’équipe de jeunes collégiens: Hélène Ricouar, Pierre-François Bouquet et Thibaut De Martelaere. C’est avec brio qu’ils ont investi une forêt dense et verdoyante de Basse Normandie, près de Fiers dans l’Orne, département 61. De bonnes places d’honneur ont aussi été glanées en course d’orientation individuellement comme par exemple une sixième place pour Hélène Ricouar. une huitième place pour Pierre-François Bouquet, une quatorzième place pur Damien Leroy et une vingt deuxième place pour Thibaut De Martelaere.
De nombreuses médailles d’or, d’argent, de bronze, ont été récoltées par les trois autres établissement de la région Nord/Pas de Calais présents à ces championnats : Sainte Marie Linselles, La Malassise, Longuenesse et Saint Robert Merville, ce qui a permis avec Saint Jacques Hazebrouck, à notre région, de remporter le trophée de la région la plus performante.

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LANGUES- FIN D’ANNÉE A L’ANGLAISE AU COLLÈGE SAINT JACQUES L'INDICATEUR 27/06/2003

Ces dernières semaines de classe ont été indéniablement placées sous le signe de la Grande-Bretagne au collège Saint-Jacques.
En effet, Le mercredi 18 juin a été pour bon nombre d’élèves de 6° l’occasion de se rendre pour la première fois en Angleterre. Invités par leurs amis de Davington school à un tournoi de football à 7, ils ont emprunté le " shuttle ". Puis, sous la conduite de Mr Sheppherd, secrétaire du comité de jumelage, ils ont visité notre ville jumelle : Faversham. Après avoir été accueillis pour le repas à l’école, 8 équipes se sont ensuite affrontées. C’est sous le soleil que Saint-Jacques a placé deux de ses équipes en ½ finale et une en finale. C’est cependant Davington qui a gagné le tournoi, à l’identique du match aller qui s’était déroulé à Saint-Jacques.
Cette journée outre-Manche a été aussi l’occasion pour Mr Saus et Mr Gambier de retrouver un de leurs anciens élèves, Patrick Coevoet, restaurateur bien connu de Faversham. Ce dernier a d’ailleurs bien envie de redonner vie au jumelage qui cette année encore a permis à quelque 130 élèves de Saint-Jacques de fouler le sol de cette ville du Kent.




Le Lundi 23 juin ce fut au tour des 162 élèves de 6° et de 5° ayant participé cette année au concours national d’anglais " Big challenge " d’être récompensés.En effet, ayant expérimenté l’année dernière cette épreuve au niveau 6°, les professeurs d’anglais, sous la coordination de Mme Desmarchelier, avaient décidé de renouveler l’expérience en l’élargissant au niveau 5°. Confrontés à un questionnaire à choix multiple testant leurs compétences dans la langue de Shakespeare, certains élèves se sont révélés particulièrement perspicaces.
En 6° : Lauryne Prince, Antoine Rénier et Guillaume Compain, sont respectivement 10°, 53° et 67° au niveau départemental alors qu’en 5°, Thomas Bougault est classé 42° et Manon Bataille 82°, places plus qu’honorables vu les 5 à 7000 participants de notre région…
Chaque élève a donc été récompensé par un diplôme personnalisé et s’est vu offrir un lot : dictionnaire, livre ou CDRom …en anglais, bien évidemment !
En cette fin d’année scolaire, ce fut donc à Saint-Jacques, une bien belle manière de " filer à l’anglaise "…

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CONCOURS - REMISE DE PRIX AU COLLÈGE SAINT-JACQUES-
 5 COPIES REMARQUÉES PAR L'AMOPA - L'INDICATEUR 27/06/2003

Durant cette année scolaire, plusieurs classes de 6ème et de 5ème du Collège Saint Jacques ont participé au concours de la langue française organisée par l'AMOPA 
( Association des membres de l'ordre des Palmes Académiques ) Cinq copies ont été particulièrement remarquées. Leurs auteurs ont été conviés à la remise des prix ce mercredi 18 juin. Accompagnés de leur professeur et de leurs parents, les lauréats se sont donc rendus à Lille au collège Franklin Roosevelt. La solennité de cette manifestation ne leur a pas échappé. Recevoir une récompense des mains de Monsieur DUNOYER, Inspecteur d'académie ou de Monsieur NATALI, Directeur -adjoint de l'IUFM du Nord Pas de Calais, Président de L'Amopa, est un événement dans la vie d'un jeune collégien. Ces jeunes ne sont pas prêts de l'oublier !
Voici les noms des heureux lauréats :
6ème : Catégorie Poésie : Camille Declerck (2ème prix)
Perrine Devos (3ème prix)Catégorie Contes :Clément Acquart ( 2ème prix) 
5ème : Catégorie Nouvelles et Aventures :Matthieu Cantegrit (1er prix)
Martin Schrouf (2ème prix)

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Vendredi soir, l’institution Saint-Jacques réunissait la grande famille de salariés et de bénévoles qui la fait vivre Seize départs ont été salués comme il se doit - La voix du nord 01/07/2003

departs-07-2003Vendredi soir, c’est dans la grande salle de l’institution Saint-Jacques, rue Warein, que s’est déroulée la traditionnelle manifestation en l’honneur du personnel quittant l’établissement. Cette soirée a réuni, outre le personnel enseignant, I’OGEC (office de gestion de l’enseignement catholique) et son président, Charles Minne, les catéchistes, les membres du bureau de I’APEL (Association des parents d’élèves des écoles libres) et leur président, Michel Wils, et les parents assurant le fonctionnement de la bibliothèque-centre de documentation et d’information du collège et du lycée.Après quelques mots d’accueil, en regrettant au passage que les partants les plus anciens n’aient pas souhaité assister à cette cérémonie de remerciements, le directeur de l’institution, Jean-Pierre Bailleul, a appelé, les uns après les autres, les partants.
De chacun d’eux, il a fait un rapide portrait avant de leur offrir cadeau et fleurs (et la bise pour les dames) . Il n’a pas manqué, par ailleurs, de présenter nommément le personnel de cuisine et de le remercier.
Les partants sont Armelle De Martelaere, Delphine Pyck, Ludmila Ommundsen-Pessoa, Sandrine Lagatie, Isabelle Erskelboudt, Sophie Irlès, Roselyne Martin, Barbara Tricot, Antoine Libert, Emmanuel Loridan, David Declercq, Laurence Diéval, Sébastien Baret, Marc Lecleire, Francine Bart et Stéphane Rousseau, le comptable de l’établissement.
A l’issue de cette sympathique cérémonie fut servi l’apéritif avant que chacun se retrouve autour du repas traditionnel de fin d’année scolaire.

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Le grand jour au lycée Saint-Jacques Bac : fin du suspense        VDN  5 Juillet 2003

bac1-2003

Il est 10 h 30 ce vendredi 4 juillet, jour d’angoisse pour les deux cent quatre-vingt-treize élèves de terminale du lycée Saint-Jacques. Comme partout en France au même moment, ils attendent fébrilement les résultats du bac. Trois copines se sont donné rendez-vous devant les grilles pour affronter l’épreuve.
"C’est plus facile d’y aller ensemble, on arrive à décompresser
", confie l’une d’elles. Elles effectuent depuis des semaines tous les pronostics possibles, histoire d’anticiper les résultats. " J’ai pas arrêté! ", raconte Sophie. Mais aujourd’hui, le pronostic se veut "neutre "pour éviter toute déception.

Affichage des listes Des cris montent. Les filles frémissent. "lis doivent avoir les résultats ", avance Mélanie. Bref silence, puis Sophie tente de se rassurer " Non, bac2-2003c’est en sport qu’ils crient. " Puis une jeune fille en pantalon rouge revient en courant de la cour, le sourire aux lèvres, et annonce à Émilie son succès. Premier cri de joie, premier " C’est pas vrai I"  surexcité. Les résultats sont affichés, les trois filles s’élancent: "Je fais ma prière! ", s’exclame l’une d’elles. Dans la cour, tous sont attroupés autour des listes, puis peu à peu certains s’en éloignent, hurlent de joie, sautent dans les bras des parents ou de la petite amie, téléphonent à tout va sur leur portable, affirment à la cantonade qu’ils tremblent de partout, soupirent, pleurent beaucoup ou pas du tout, mais souvent de joie.
Lycée privé modèle
Entre les cris, une phrase revient souvent dans la bouche des élèves : " Tout le monde l’a. " C’est peu surprenant, en effet, quand on sait que cette année encore, ce lycée privé et excellemment coté a obtenu des résultats plus qu’enviables : au premier tour, plus de 84 % de réussite en moyenne, tous bac (L, ES, S, STT) confondus, et aucun refusé dans la section littéraire.
Quand on demande aux élèves s’ils n’ont pas souffert des mouvements de grève des professeurs ces dernières semaines, c’est à peine s’ils savent de quoi on parie. "On n’a eu aucun problème ici ", souligne Mélanie, en section littéraire. Ils n’ont même pas évoqué le sujet en cours. Au lycée Saint-Jacques, passe ton bac avant de penser à la retraite.

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La victoire d’une jeune fille rangée. Sa moyenne au bac est proche de la perfection : 19,42. 
Lucie Coppin, de Godewaersvelde, qui étudiait au lycée Saint-Jacques à Hazebrouck, aime le travail bien fait
. VDN  08/07/2003

CALME, timide... « On peut aller jusqu’à dire : réservée ? », demande la mère. La fille opine doucement de la tête avec un demi-sourire. Lucie Coppin, 18 ans, de Godewaervelde, a la victoire modeste. Elle a obtenu la note spectaculaire de 19,42 sur 20 en moyenne au bac S (scientifique) cette année, mais elle ne s’avoue que "surprise" par ses résultats.
" Je ne pensais pas avoir si bien réussi, dit-elle, surtout pour les maths. A mon avis, ils ont aménagé le barème. " Lucie a obtenu 19 sur 20 à cette épreuve controversée, dont le coefficient est très important (il s’élève à 9) dans les sections scientifiques. Quant à la physique et aux sciences de la vie et de la terre (SVT), elle peut se targuer d’un parfait 20 sur 20 aux deux. " Ce sont mes matières préférées, avec les maths ", explique-t-elle. Un goût qu’elle aura le temps d’apprécier plus longuement au cours de ses prochaines années d’études, puisqu’elle sera inscrite en faculté de pharmacie à Lille dès la rentrée.
Fourmi travailleuse
Sa réussite au bac, elle la doit à un travail de titan et à des exigences personnelles auxquelles elle n’a jamais dérogé. Bonne élève depuis que, a placé très tôt ses études en priorité. Sérieuse, assidue, perfectionniste, elle se fait un devoir d’exceller en tout. " J’aime que mon travail soit bien fait, et je n ‘aime pas ne pas comprendre ", dit-elle avec une petite voix. Sa seule faiblesse ? Le sport, où elle a eu sa moins bonne note, 14 sur 20. Et en effet, cette matière ne semble pas l’emballer. "Pff, je peux pas dire que je n’aime pas mais, s n’y avait pas de sport, ça ne me dérangerait pas avoue t elle. Son père et sa mère, respectivement contrôleur à Arc International et infirmière, affirment l’avoir toujours soutenue dans ses études. Cette année, en prévision du bac, ils lui ont permis de suivre des cours particuliers de maths, matière où elle excellait déjà.
Solitaire autonome
De Lucie, sa mère dit qu’elle "se suffit à elle même ". Être seule le ne dans ses bouquins ne la dérange pas "au contraire. Cela se ressent dan ses relations amicales. "On , n’est pas bombardés de copines à la maison I ", 
remarque sa mère en riant. Les copines, Lucie les voit la journée, en cours, et quelquefois lors d’une sortie au cinéma, pendant les vacances exclusivement. "Je ne sors pas beaucoup , reconnaît-elle. On lui demande si elle retrouve ses amis dans des cafés, parfois. Elle fait la moue et secoue la tête avant de répondre un timide "non". "Oh non, renchérit sa mère, "c’est pas le genre". Lucie préfère lire, "surtout les grands classiques ", et travailler un peu le week-end ou en vacances, "pour ne pas perdre ". Tous les garçons et les filles de son âge y pensent pas elle. Pas d petit ami ni, l’en croire, de discussion sur le sujet avec ses copines. Ses deux semaines de vacances, depuis la fin du bac, Lucie les a occupées à rendre visite à sa famille, qui habite à deux pas. La bosseuse " décompresse ". Et, pour la récompenser de ses notes du bac, elle a eu de l’argent pour acheter un ordinateur. Pour pouvoir bien travailler.

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Les notaires de Flandre ont organisé leur huitième Université locale Les tables rondes de la loi à Saint-Jacques VDN  08/07/2003

« Il faut former et se former pour être des professionnels avertis et mieux satisfaire nos clients ». Le discours bien intentionné de Me Vandenbrouck, président de l’Association des notaires de la circonscription judiciaire d’Hazebrouck, est aussi le credo de la huitième Université locale du notariat, qui s’est déroulée vendredi toute la journée au lycée Saint-Jacques. Assez rare ailleurs en France, ce type de rencontres est l’occasion, pour les enseignants. et pour les chercheurs, de commenter les nouveaux textes juridiques et de leur trouver un mode d’application cohérent. "Nous sommes des praticiens. il s’agit donc d’unifier les interprétations personnelles que chacun fait dés lois et de parler de leur mise en pratique ", traduit Mr Vandenbroucke.
Échange

Huit ateliers Ont été mis en place pour permettre aux cent vingt personnes présentes, notaires et représentants de l’administration, d’avoir " un véritable échange ". Ces rencontres, nées il y a dix ans et "très attendues" par les notaires, selon M’ Vandenbroucke, sont ainsi le moyen pour ces derniers de "réajuster ou conforter " leurs pratiques.

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