HISTOIRE DE L'INSTITUTION SAINT-JACQUES HAZEBROUCK ENTRE 1893 et 1993 
d'après le livre de Roger Renou:"Une histoire centenaire"
années 1975-1981-Monsieur Claude Deweerdt-12° directeur-
page photo 1975-1981
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MONSIEUR CLAUDE DEWEERDT, DOUZIÈME DIRECTEUR, PREMIER LAÏC A DIRIGER L'INSTITUTION

M Claude Deweerdt.M. Claude DEWEERDT, responsable du second cycle du centre scolaire catholique d'Hazebrouck, fut désigné par Mgr. GAND pour diriger l'Institution Saint Jacques en remplacement de M. l'Abbé J-N. DELANNOY. Il fut le premier laïc à prendre la direction de l'Institution depuis sa création.

Claude Deweerdt est né le 22 janvier 1946 à Lille. Responsable fédéral de l'ACE pour le diocèse de Lille de 1963 à 1964.Professeur d'histoire et de géographie à l'Institution Notre-dame des Dunes en 1967, il est préfet des études dans le même établissement en 1970. Responsable du second cycle de l'Institution Saint Jacques en 1973, puis directeur de l'Institution en 1975, et directeur de l'ISPEC à Angers en 1982.
Directeur de La Providence à Orchies de 1983 à 1993.

MONSEIGNEUR GAND VEUT RASSURER PARENTS ET PROFESSEURS

L'annonce de la nomination d'un directeur laïc à la tête de l'Institution Saint-Jacques d'Hazebrouck, en mars 1975, suscita chez les parents d'élèves et dans l'opinion publique environnante des réactions diverses. Ainsi pouvait-on entendre au marché d'Hazebrouck cette phrase quelque peu bizarre mais qui en disait long dans l'esprit des Hazebrouckois et des anciens de Saint-Jacques:
"Il paraît que Saint-Jacques va devenir un collège laïc !"
   
Son Eminence, informé de l'inquiétude de ses diocésains dépêcha M. le Chanoine Scohy pour informer les parents et apaiser l'inquiétude.

Une réunion eut lieu le 19 mars 1975, dans les locaux de Saint-Jacques,

M. le Chanoine dans son propos rassurant tint à préciser ceci : la nomination d'un directeur laïc ne doit absolument pas diminuer le « caractère propre » de l'Institution. Car la défense des valeurs que représente l'école privée catholique ne relève pas seulement du directeur, mais aussi du conseil de maison, de la commission d'animation chrétienne et enfin de la direction de l'enseignement catholique.
D'autre part, disait le Chanoine Scohy, "Quand on choisit un directeur, ce qui compte, c'est plus la valeur personnelle que son état de prêtre ou de laïc".

Il conclut son propos par ces mots : « Saint-Jacques restera une Institution catholique, s'efforçant, comme par le passé, de promouvoir les valeurs évangéliques. » Et terminant sa phrase par ces mots, qui relevait plus d'une question posée à l'assistance que d'une conclusion : « Quelle école voulons-nous? Quelle pédagogie voulons-nous ? Quelle type d'éducation de la foi voulons-nous ? » Autant de questions qui reçurent des réponses immédiates ; le message était donc passé. Car d'emblée un débat eut lieu ainsi que des échanges de point de vue dont il fallut retenir quelques points essentiels :

Que la qualité première de l'école catholique doit être l'accueil de tous.
Que l'école catholique doit former des jeunes responsables.
Que l'école catholique doit proposer aux élèves une culture religieuse et leur donner la possibilité de vivre leur foi.
Que son Directeur n' est pas seulement un administrateur, mais aussi un animateur de l'équipe éducative.

Bien d'autres questions fut encore abordées au cours de cette réunion. Celle-ci s'était avérée nécessaire vu l'intérêt manifesté par les participants. Mais repartaient-ils convaincus ? Car ça et là, on entendait encore des interrogations telles que :
«
 Qu'est-ce qui va changer à la rentrée de septembre 1975 ? »
 Il y avait encore soit de l'inquiétude, soit de la curiosité.

M. LE DIRECTEUR VEUT RASSURER ÉGALEMENT

1975-remise de la coupeM. Deweerdt, le nouveau Directeur connaissait la maison, les parents, les professeurs et les élèves, étant lui- même professeur et responsable du second cycle depuis deux ans. Et, toujours dans le but de rassurer tout le monde, il écrivait un article dans le bulletin de liaison des anciens de Saint-Jacques qu'il titrait :

 

"Qu'est-ce qui va changer ?.."

Cette question m'a très souvent été posée, ces derniers temps, avec inquiétude, ou curiosité. Les ambitions, les idées, les projets se mêlent lorsqu'on entreprend une nouvelle tâche. Le temps viendra d'en parler. Un chef d'établissement est jugé à son action. Ceux qui m'entourent sauront le faire mieux que moi.

Je voudrais toutefois revenir sur deux soucis d'avenir qui se sont manifestés plusieurs fois lors des échanges qui ont eu lieu à l'Institution Saint-Jacques au cours de cette année. Ces soucis, je les fais totalement miens.

Il a été fortement souhaité que Saint-Jacques demeure et devienne toujours davantage un lieu accueillant. Accueil des plus défavorisés à divers titres ; accueil des élèves en difficulté, pas seulement intellectuelle ; accueil de tous les éducateurs dans une équipe où ils seront reconnus pour ce qu'ils sont ; accueil des élèves entre eux dans l'apprentissage d'une vie sociale ; accueil des parents enfin et surtout, dans la vie d'un établissement qui ne doit pas être un temple fortifié où officient seulement des "initiés".

Témoigner en actes, de cette volonté d'accueil sera déjà signe que les groupes qui vivent à Saint-Jacques se veulent d'Eglise.

L'accueil peut être le signe de la différence entre l'Eglise et une «chapelle».

Il est réconfortant de constater, par ailleurs, la volonté de beaucoup de maintenir à Saint-Jacques animation et vie en évitant tout ce qui serait langueur et vie végétative.

Accueillir les personnes, animer les groupes. Rien qui ne soit propre à un chef d'établissement. Rien qui ne lui soit étranger. Parents, éducateurs, personnels, élèves peuvent tous choisir de s'y engager à travers ce qui se vit à Saint-Jacques : travail d'enseignement, rencontre des personnes, vie culturelle, aménagement d'un cadre de vie et catéchèse, celle de la vie, comme celle de la parole.

Ce qui reste en propre au chef d'établissement, c'est de coordonner, c'est-à-dire trouver et gérer les moyens nécessaires, harmoniser les actions en tempérant certaines impulsions, en en stimulant d'autres, ou les faire disparaître si besoin est, ou les faire revivre.

Voilà ce qui va changer que je crois pouvoir affirmer en cette veille de rentrée... avant d'agir.

C. DEWEERDT

LES ANCIENNES ÉLÈVES RACONTENT,10 ANS PLUS TARD, L'APPRENTISSAGE DE LA MIXITÉ SCOLAIRE

1965-les demoiselles au séminaire En 1975, soit dix ans plus tard, la mixité était devenue chose naturelle au second cycle de l'Institution Saint-Jacques. Dans la cour, on voyait des couples qui se promenaient, des garçons et des filles s'amusaient ensemble.

Des Anciennes se plurent un jour à raconter leur vie scolaire aux débuts de la mixité au centre scolaire catholique d'Hazebrouck :

« Les débuts ne furent pas aisés, le parcours fut parfois laborieux et difficile. Ce fut une timide fusion. Des difficultés d'ordre scolaire étaient apparues, l'atmosphère était tendue chez les élèves aussi bien que chez les professeurs qui en bonne partie étaient des prêtres, hésitant face à l'inconnu. Les filles habituées au "par coeur" étaient perturbées dans leur travail. Elles n'osaient pas intervenir pendant les cours : était-ce par peur des professeurs presque tous masculins ? Était-ce dû à l'effectif nombreux des classes ? Était-ce à cause de la présence des garçons ? Cette dernière raison n'était pas sans importance car les uns et les autres ne suivaient pas toujours les cours avec attention mais se laissaient aller à des rêveries sentimentales bien connues à cet âge. Les billets doux circulaient. Personne n'osait encore agir ouvertement. Tout cela avait conduit cette première année de la mixité à un certain échec sur le plan scolaire.

Le règlement intérieur ne facilitait pas non plus la mixité. Les élèves devaient vivre certaines contraintes décidées par la direction notamment en classe où l'on imposait la disposition suivante : filles d'un côté, garçons de l'autre. Au début, les contacts furent difficiles, aucune discussion ne fut possible : il n'y avait pas de récréation commune, et il était mal considéré qu'une fille accostât un garçon ou réciproquement. Dès la fin des cours elles regagnaient, en rangs et bien encadrées par les religieuses, leur foyer où elles mangeaient et dormaient; cette navette avait donc lieu quatre fois par jour.

L'année suivante, la situation s'était un peu améliorée, le règlement autorisait les filles à rester dans la cour pour le goûter, il était autorisé aux garçons de souhaiter la Sainte Catherine aux filles

LES ANCIENS DE SAINT-JACQUES

L’association des Anciens de Saint-Jacques fut fondée en 1900 par M. l’Abbé Potié, préfet de discipline, il y eut cette même année la première assemblée générale, l’élection du bureau, la photo, et une grand’messe solennelle, suivie d’un banquet puis des jeux, et une tombola. Pourtant la journée qui était déjà bien remplie se termina par un buffet froid. Lors de cette première assemblée il fut décidé que ces retrouvailles auraient lieu le dimanche de Quasimodo, mais que les épouses des anciens ne seraient pas conviées à ces festivités, restant dans la tradition de l’époque, car la mixité n’existait pas encore au collège à cette époque.

La tradition de cette rencontre des Anciens s’est perpétuée pendant 75 ans et toujours avec le même scénario. Ceux-ci avaient plaisir à inviter à leur table les "maitres", comme ils les appelaient à l’époque, et ceux qu’ils considéraient comme des notables publics ou du clergé. Il arrivait parfois que l’Evêque du diocése honorait par sa présence cette manifestation

Les anciens gardaient le contact grace à un bulletin de liaison annuel dont le plus ancien numéro retrouvé aux archives porte le millésime de 1932 et le plus récent 1975. Hélas cette association cessa son existence en 1976.

Puisse ce livre, qui sera lu par beaucoup d’Anciens, faire espérer une renaissance de l’association des Anciens de Saint-Jacques, car elle était apparue aux premiers Anciens comme un moyen utile de se retrouver. Elle serait aujourd’hui un lien indispensable entre tous ceux qui ont fréquenté l’Institution Saint-Jacques et y sont restés attachés.

Puisse chaque Ancienne et Ancien s’en rendre compte, et adhérer de tout coeur à l’association, pour que celle-ci, qui est la leur, soit à nouveau intensément vivante, active, prospère et généreuse, car Saint-Jacques aura peut-être un jour comme par le passé besoin d’eux.

Ont assuré la Présidence de l’Association des Anciens élèves de Saint-Jacques:

1900-1931 Monsieur Georges THOORIS
1931-1970 Monsieur Jacques DUQENNOY
1970-1973 Monsieur Jacques FAIGNOT
1973-1975 Monsieur Jean DEVOS

UN ANCIEN SUPÉRIEUR DE SAINT JACQUES A L'HONNEUR

1976-Remise des palmes académiques au Chanoine DeswarteLe vendredi 21 mai 1976, M. le Chanoine Maxime DESWARTE, ancien Supérieur de l'Institution Saint-Jacques, recevait les Palmes Académiques. Cette manifestation eut lieu au Centre de Documentation et d'Information de l'Institution sous la présidence du chanoine Scohy, Directeur départemental de l'Enseignement Catholique.
En effet M. le chanoine Deswarte avait consacré toute sa vie à l'enseignement. Professeur d'Allemand en 1937, Supérieur de l'Institution Saint-Jacques en 1951, il fut chargé de cours à la faculté de Lille en 1962.
Grand connaisseur de la Flandre, il était aussi l'un des principaux animateurs du Comité Flamand de France.

1977 - CRÉATION DU JUMELAGE FRANCO-ALLEMAND  AVEC LE LYCÉE MAXIMILIAN KOLBE DE PORZ AM RHEIN (R.F.A.)

1983-Départ des Français pour Maximilian KolbeDès 1954, la municipalité de Porz cherchait à entrer en contact avec une ville Française intéressée par un jumelage. Comme la ville d'Hazebrouck, de son côté, recherchait un partenaire, les choses allèrent bon train. Dès le mois de juillet 1955 un groupe de jeunes Hazebrouckois passa une semaine à Porz. La rencontre fut très riche en échanges et deux mois plus tard le jumelage était officiellement signé à Hazebrouck par MM. KAFKA et DESBUQUOIS.

Le jumelage entre les villes d'Hazebrouck et de Porz a grandement favorisé l'élaboration du jumelage de Saint-Jacques avec Maximilian Kolbe.

Dès 1976, M. l'Abbé Joseph DERHILLE, professeur d'allemand qui voyait là un aspect pédagogique dans sa démarche prit contact avec M. SCHULTE, Directeur du lycée Maximilian Kolbe. Il fut aidé dans sa tâche par Mme Anne-Marie GRANER-GANTIER, Hazebrouckoise d'origine et professeur de Français au lycée M. Kolbe.

Grâce à la collaboration efficace de ces deux professeurs de langue, soutenus respectivement par leur chef d'établissement, le premier échange put être réalisé en 1977. Les jeunes allemands et leurs professeurs accompagnés de Mme Graner et de M. Schulte vinrent à Saint-Jacques dès le mois de mars et les jeunes Français se rendirent à Porz le 1er juillet de cette même année. C'est également en 1977 que fut signé l'homologation officielle de l'appariement entre les deux établissements.

Depuis, cet échange se poursuit régulièrement tous les ans pour une vingtaine de jeunes Français et Allemands des classes de seconde et de première. De solides amitiés sont souvent nées de ces rencontres.
LES PROFESSEURS SOUHAITAIENT ÉGALEMENT UN ÉCHANGE

L'échange ne s'arrêta pas au niveau de la rencontre entre élèves, mais se concrétisa également au niveau des professeurs de Saint Jacques sous l'impulsion de l'Abbé DERHILLE. Ceux-ci invitèrent leurs collègues Allemands et une quinzaine d'entre eux vinrent passer le week-end du 27 au 28 octobre 1978 à Saint Jacques. 
Le court séjour débuta par un match de football organisé entre les professeurs allemands et français. Malgré la combativité des deux équipes elles ne purent se départager. Le score fut un match nul de 2 buts partout. Cette rencontre fut arbitrée par MM. Cattoën et Bourdon. Cette journée se termina comme il se devait par un bon repas très apprécié de nos hôtes Allemands. Le lendemain ceux-ci firent la découverte de notre Flandre et de sa capitale avant de regagner Porz-am-Rhein.

1978 - AMPLIFICATION DE L'AIDE DE L'ÉTAT A L'ENSEIGNEMENT PRIVE

1978 fut une bonne année pour Saint-Jacques et l'enseignement privé en général. Les crédits accordés par l'état furent en très nette progression cette année-là, plus de 20 %, suite à l'application de la « loi GUERMEUR » adoptée par le gouvernement le 25 novembre 1977. Ces crédits furent un ballon d'oxygène non négligeable pour l'Institution ; ceux-ci se répartissaient ainsi:

Prise en charge des dépenses sociales afférentes aux traitements des maîtres.
Mesures en faveur des personnels de l'enseignement privé (retraite).
Réévaluation du forfait d'externat.
Crédits pour la construction des laboratoires ou ateliers.
Soit un total de 287,3 millions de francs pour les mesures nouvelles.

A l'époque, l'aide globale de l'état à l'enseignement privé, à laquelle il fallait ajouter les crédits de fonctionnement (loi Debré et Guermeur), s'élevait à 8.669 millions. Les crédits d'équipements (loi Guermeur) s'élevaient eux à 30 millions de francs. Les allocations de scolarité, les bourses, et le financement des transports scolaires s'élevaient à 390 millions. Ainsi, on pouvait estimer à 9.089 millions l'aide de l'état aux établissements privés et aux familles des élèves qui fréquentaient ces établissements. Les adversaires de l'enseignement privé trouvèrent là de quoi alimenter leur opposition.

1978 - FUSION DE L'INSTITUTION SAINT-JACQUES  ET DE L'INSTITUTION SAINTE JEANNE D'ARC

1978-une classe de 5emeEn 1978 la mixité n'existait pas encore au niveau du premier cycle. Les garçons des classes de la 6ème à la 3ème se trouvaient à Saint-Jacques sous la direction de M. Raphaël DEBOUDT, alors que les filles des mêmes niveaux se trouvaient à Sainte Jeanne d'Arc.

La mixité existait au second cycle depuis 1966 et ne posait aucune difficulté particulière. Les responsables directoriaux de l'enseignement catholique décidèrent alors que la mixité serait appliquée à la rentrée de septembre 1978 au premier cycle. D'ailleurs dans l'enseignement public cette même démarche avait été entreprise. Pour diverses raisons (manque de maîtres, effectifs allant en augmentation, économies à réaliser au niveau de la gestion), la fusion entre Saint-Jacques et Jeanne d'Arc fut décidée pour cette même rentrée de septembre 1978.

Ainsi s'établit une nouvelle structure qui permit d'accueillir des élèves des deux sexes, de la 6ème à la terminale, entraînant de fait une augmentation des effectifs. Saint-Jacques devenait ainsi l'un des grands établissements secondaires de la Flandre intérieure.

Le premier cycle fut réparti en deux lieux géographiques différents: les 6ème-5ème s'installèrent sous la responsabilité de Soeur Marie-Pierre dans les locaux qui avaient été ceux de Jeanne d'Arc, les 3ème et 4ème, eux, dans les locaux de l'ancien séminaire sous la responsabilité de M. Bernard JOOS. A l'occasion de cette restructuration M Raphaël Deboudt qui dirigeait le premier cycle composé uniquement de garçons de la 6ème à la 3ème quitta les fonctions qu'il occupait depuis 1973.

Les structures de ce premier cycle ont peu varié depuis 1978. Il fut scindé en deux entités et l'une et l'autre identifiées sous les appellations suivantes :
   
Cycle d'observation pour les 6ème & 5ème
    Cycle d'orientation pour les 3ème & 4ème

Le cycle d'observation fut dirigé successivement par :
Soeur Marie-Pierre de 1978 à 1979.
M. Jean-Pierre Bailleul de 1979 à 1980.
Melle Christine Verrier de 1981 à 1983.


En 1981, les responsabilités furent redistribuées à hauteur du niveau d'étude et cela jusqu'en 1989.

M. Philippe Brouteele de 1983 à 1984 pour le niveau 6ème
M. Robert Luchez de 1983 à 1989 pour le niveau 5ème
M. Jean-Paul Delbarre de 1984 à 1989 pour le niveau 6ème.
 Photo des professeurs et responsables de cycles en 1984:
Puis en 1989 on revint à la formule du Responsable de cycle :
En 1989, M. Jean-Paul Delbarre devient le responsable du cycle d'observation, responsabilité qu'il assume toujours en 1993.

Le cycle d'orientation fut dirigé successivement par :
M. Bernard JOOS de 1978 à 1982.
M. Bruno Parmentier de 1982 à 1989.
M. Robert Luchez, à partir de 1989,responsabilité qu'il assume toujours en 1993.

LA FÊTE DE FIN D'ANNÉE ET LA FÊTE DE DÉPART DES TERMINALES DES ANNÉES 70

1970-la fête de fin d'année animée par Robert Eftimakis Une tradition était entrée dans les moeurs dès 1970 : "la fête de fin d'année". M. Robert EFTIMAKIS, professeur d'Anglais en était l'initiateur, et chaque année le principal animateur. Cette fête fut très appréciée et eut un tel succès qu'elle eut lieu plus de dix années consécutives. Elle fut d'ailleurs surnommée "les Eftimakiades" du fait de ces répétitions en fin d'année. Elle se déroulait seulement au second cycle et avait pour but le rapprochement de tous, professeurs, élèves et les différents responsables, tous réunis dans la joie et la bonne humeur au cours d'une même fête.
   
Il en était une autre, celle que l'on appelait la fête de départ des terminales. Celle-ci se déroulait de manière toute différente et seuls les terminales en étaient les initiateurs et les meneurs de jeux. Elle consistait en une journée de manifestations où les élèves de terminale n'allaient pas en cours, se déguisaient librement. Tous les thèmes étaient permis, on pouvait aussi bien y rencontrer des élèves déguisés, et même masqués en vieillards, en paysans, en militaires ou en curés. Dès les premières heures du matin, lorsque la promotion était au complet celle-ci se mettait en marche et déambulait dans les rues de la ville, la photo de famille était de rigueur sur le perron de l'hôtel de ville où reporters photographes des hebdomadaires locaux se faisaient une joie de rédiger un article sur l'événement.

Le défilé terminé, les élèves revenaient au lycée pour se restaurer le midi. Là leurs camarades de seconde de première et parfois certains de leurs professeurs étaient de la fête; le repas se déroulait sur le stade et pendant ce temps du midi, ceux-ci étaient conviés à des jeux et à des épreuves où l'invention et la fantaisie des élèves s'exerçaient parfois à leur désagrément: ainsi fallait-il rechercher sa chaussure dans un amas de plusieurs centaines. On reprend les cours, la chemise dégoulinante, la chevelure enfarinée ou le visage badigeonné...

Cette manière libre et très carnavalesque de célébrer la fin de la scolarité d'une promotion donna lieu à des spectacles variés et parfois très créatifs. Cependant en 1985, la fête dégénéra quelque peu, avec des débordements incontrôlés et des dégâts matériels importants, ce qui entraîna l'interdiction de ce type de manifestation. Cette décision de la direction de l'Institution satisfit une bonne partie de l'équipe éducative.
Photos:

7 AVRIL 1980 : TRIPLE JUBILE A SAINT-JACQUES

7 avril 1980 les jubilaires Le 7 avril 1980 fut une journée marquée par une manifestation importante : une religieuse et deux prêtres de l'Institution Saint-Jacques, Soeur Marie-Pierre, les Abbés Joseph Derhille et Jean Vandenburie, fêtaient avec toute la communauté leurs 25 années de vie religieuse et de prêtrise.

Une messe fut concélébrée en la chapelle par les Abbés Derhille, Vandenburie, Cailleux (Directeur diocésain), Dupont (archiprêtre d'Hazebrouck), Chombart (aumônier du MRJC), Jaeger (Responsable du second cycle) et Devroedt (aumônier du lycée).
Ensuite eut lieu une réception simple, mais infiniment empreinte de sympathie à laquelle étaient conviés le corps professoral, les personnels des services, les prêtres du secteur et les catéchistes.
   
M. Deweerdt présenta aux jubilaires de chaleureuses félicitations et offrit à chacun un livre que beaucoup se firent un plaisir de dédicacer.

Soeur Marie-Pierre, elle, était originaire de Lumbres ; elle avait prononcé ses voeux perpétuels en août 1960, et depuis 1972 elle dirigeait Sainte Jeanne d'Arc. Depuis septembre 1978 elle était la responsable du cycle d'orientation de Saint-Jacques.
L'Abbé Joseph Derhille
était originaire d'Hazebrouck. Ordonné prêtre en 1954, il était professeur d'allemand depuis 1972 à Saint-Jacques.
Le Père Joseph Derhille est  décédé à Frelinghien le 28 juillet 2002.
Né à Hazebrouck le 27 Avril 1929, ordonné prêtre le 18 décembre 1954 à Hazebrouck, étudiant à Francfort sur le Main (Allemagne) en 1955, professeur à Notre Dame des Dunes à Dunkerque en 1956, au centre scolaire St Jacques à Hazebrouck en 1972, en repos en 1986-1987, membre de l'équipe sacerdotale de Lille-Ouest, attaché à la paroisse St Martin d'Esquermes depuis 1988.

Joseph écrivait volontiers sur des bouts de papier : " N'oublions pas l'essentiel. " Je crois qu'il s'est laissé remuer par cela. Il s'en nourrissait comme d'une musique capable de le transformer et de l'accompagner jusqu'au bout de la vie. Du coup, c'était plus facile d'aller le visiter et de ne pas le quitter sans avoir prié ensemble, comme il le demandait. Un peu à la fois on a assisté chez lui à un changement très très impression–nant (...) c'était un autre homme, plus libre, plus détendu, plus disposé à accepter son état et à chercher la communication. Plus priant, plus attentif à ce qui parle de résurrection.
Il avait alors des relations nouvelles avec le " Christ, notre frère et ami " comme il l'écrivait lui-même (Homélie)

Le jour de la pré-rentrée 2002, une délégation d'enseignants a été lui rendre un dernier hommage en déposant sur sa tombe au cimetière St-Eloi une gerbe de fleurs.


L'Abbé Jean Vandenburie
, était originaire de Lille. Ordonné prêtre en 1955, il enseignait à Saint-Jacques depuis 1956 comme professeur de français et de latin, il fut responsable de la catéchèse en collège. Il est à l'origine de la création de la chorale de l'Institution saint-Jacques. En 1977 il cessa son enseignement, il devint alors responsable de l'internat du Collège et se consacra entièrement à la catéchèse. Il fut aumônier des scouts d'Hazebrouck et animateur du CCFD du secteur. En 1981, il quitta Saint-Jacques et le Nord, pour le midi. Pour des raisons de santé , il se retira à l'Abbaye de Notre Dame d'Aiguebelle à Grignan où il prononça ses voeux solennels le 1er novembre 1987. Ses amis de Saint-Jacques firent le déplacement afin d'être présents à la cérémonie pour témoigner leur reconnaissance, à celui qui avait été des leurs pendant de longues années.

1980 - CRÉATION DE L'OGEC. DE SAINT-JACQUES
(Organisme de Gestion des Établissements
d'Enseignement Catholiques de Saint-Jacques)

Depuis 1972, l'Institution était gérée par l'association" Ecole et Famille de L'Institution Saint-Jacques".

Cette association était chargée de la gestion financière de l'Institution. Locataire des locaux, elle était chargée de les entretenir et de les mettre à la disposition des familles, des élèves et des professeurs pour permettre l'enseignement. En mai 1980, les statuts ayant été modifiés en 1979 à la suite de la réforme des structures de l'Enseignement Catholique par les Evêques membres de la conférence Episcopale, le 3 juillet 1978, cette association changea d'appellation pour devenir "l'OGEC Saint-Jacques", association régie par la loi du 1er juillet 1901, qui édicta ses nouveaux statuts , toujours en vigueur en 1993 :

Article 1
Entre les membres soussignés, membres fondateurs et les personnes qui, remplissant les conditions fixées à l'article 7 ci-après, auront adhéré aux présents statuts, il est formé une association qui sera régie par la loi du 1er juillet 1901 et le présent statut.

Article 2
L'association prend pour titre : "Organisme de gestion du Collège Catholique Saint-Jacques et du Lycée Catholique, secondaire et technique, Saint-Jacques".


Article 3

L'Association a pour objet d'assurer, conformément aux dispositions législatives ou réglementaires, la fondation et l'entretien des écoles catholiques reconnues par l'autorité canonique compétente, notamment la gestion du collège et du lycée Saint-Jacques, ainsi que la gestion de tout ce qui, de près ou de loin, directement ou indirectement, se rapporte à l'éducation et à l'enseignement privé. A cet effet l'association pourra acquérir tous les immeubles nécessaires à la réalisation de ses objectifs et en avoir la jouissance. Dans le respect de la législation scolaire et des statuts de l'Enseignement Catholique, ceux des Comités Diocésains de l'Enseignement Catholique tels qu'ils ont été approuvés par les Évêques
membres de la Conférence Épiscopale le 3 juillet 1978, elle assume ses obligations d'ordre administratif, matériel ou financier en liaison avec le chef d'établissement, compte tenu des responsabilités à la fonction de ce dernier.

Article 4
Son siège est fixé à Hazebrouck, 58, rue de la Sous Préfecture.Il pourra être transféré partout en France, par simple décision du conseil d'administration.

Article 5
La durée de l'Association est illimitée.

Article 6
L'Association se compose de membres fondateurs, et de membres de
droit, de membres participants et de membres d'honneur.

Sont membres de droit:

Le directeur diocésain de l'Enseignement catholique,
deux représentants désignés par les associations de parents d'élèves affiliées à l'UNAPEL. (un parents du collège et un du lycée).

Les membres participants sont ceux qui portent un intérêt au fonctionnement de l'association.

Article 7 à 13
( étant d'ordre technique ceux-ci ne présentent pas un intérêt essentiel pour figurer dans ce présent document)


Article 14

L'Association est administrée par un conseil de neuf membres au moins et dix-huit au plus, dont les membres de droits, tel que le défini l'article 6.

Sont membres de droit du conseil d'administration:

Le chef d'Établissement, l'Économe, les Responsables de cycle, des Études, le CPE. Ils perdent leur qualité d'administrateur le jour de leur départ de l'établissement.

Les personnels salariés de l'établissement ne peuvent être éligibles au bureau du conseil d'administration de l'OGEC Saint-Jacques.

Le conseil peut s'adjoindre occasionnellement ou régulièrement, des

personnes qualifiées pour leur compétence, elles assistent avec voix consultative aux délibérations.

Article 15 à 27

(étant d'ordre technique ceux-ci ne présentent pas un intérêt essentiel pour figurer dans ce présent document)

En 1980, l'Institution Saint-Jacques était administrée par deux associations bien distinctes avec des rôles différents mais complémentaires.

Il s'agissait de:

L'association de l'Institution Saint-Jacques d'Hazebrouck Enseignement Privé Catholique.
Le président de l'époque était M.A. DEGROOTE ; les sociétaires étaient les propriétaires des biens de Saint-Jacques.
Et de l'Association OGEC Saint-Jacques.
Le premier président de cette nouvelle association fut M. LIONET ; celle-ci était chargée de la gestion de l'établissement.

MONSIEUR DEWEERDT QUITTE SAINT JACQUES

En septembre 1981, M. Claude Deweerdt directeur de l'Institution depuis 1975 quitte ses fonctions pour prendre la direction de l'ISPEC. Il sera remplacé par M. Bernard Lahouste.
En ces années, Saint-Jacques connut une nouvelle expansion et une fréquente agitation pédagogique, où se rencontrèrent parfois tumultueusement des projets ambitieux et des innovations structurelles et éducatives : réflexion sur les horaires et la répartition du travail des élèves, mise en place des fonctions du Conseil de Maison et des délégués du personnel, formation et renforcement d'équipes pédagogiques, modernisation et développement des moyens de l'audio-visuel et techniques, rénovation de l'internat.

1981: vue aérienne

Ces "années DEWEERDT" - comme s'y réfèrent les anciens - se sont ainsi caractérisées par une expérience de la vie démocratique, si l'on considère que tout pouvoir, tendant naturellement à s'étendre, doit se heurter à des contre-pouvoirs solides.
   
Dans ce grand mouvement de la marée sur les digues, Saint-Jacques y a gagné un dynamisme, syndical en particulier, et une vigueur toujours préférable à la passivité et à la léthargie... De là date sans doute sa renommée d'être un établissement au corps professoral plein de vitalité.

1890 /1891/ /1892 / /1893/ /1894-1900/ /1900-1920/ /1920-1930/ /1930-1945
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