HISTOIRE DE L'INSTITUTION SAINT-JACQUES
HAZEBROUCK ENTRE 1893 et 1993
d'après le livre de Roger
Renou:"Une histoire centenaire"
années 1975-1981-Monsieur
Claude Deweerdt-12° directeur-
page photo 1975-1981
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2002-2003 / 2003-2004
/ 2004-2005
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/ http://www.college.stjacques-hazebrouck.fr
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photographies d'époque:
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MONSIEUR
CLAUDE DEWEERDT, DOUZIÈME DIRECTEUR, PREMIER LAÏC A DIRIGER L'INSTITUTION
M. Claude DEWEERDT, responsable
du second cycle du centre scolaire catholique d'Hazebrouck, fut désigné par
Mgr. GAND pour diriger l'Institution Saint Jacques en remplacement de M. l'Abbé
J-N. DELANNOY. Il fut le premier laïc à prendre la direction de l'Institution
depuis sa création.
Claude Deweerdt est né le 22
janvier 1946 à Lille. Responsable fédéral de l'ACE pour le diocèse de Lille
de 1963 à 1964.Professeur d'histoire et de géographie à l'Institution
Notre-dame des Dunes en 1967, il est préfet des études dans le même
établissement en 1970. Responsable du second cycle de l'Institution Saint
Jacques en 1973, puis directeur de l'Institution en 1975, et directeur de l'ISPEC
à Angers en 1982.
Directeur de La Providence à Orchies de 1983 à 1993.
MONSEIGNEUR
GAND VEUT RASSURER PARENTS ET PROFESSEURS
L'annonce de la nomination
d'un directeur laïc à la tête de l'Institution Saint-Jacques
d'Hazebrouck, en mars 1975, suscita chez les parents d'élèves et dans
l'opinion publique environnante des réactions diverses. Ainsi pouvait-on
entendre au marché d'Hazebrouck cette phrase quelque peu bizarre mais qui
en disait long dans l'esprit des Hazebrouckois et des anciens de
Saint-Jacques:
"Il paraît que
Saint-Jacques va devenir un collège laïc !"
Son Eminence, informé de
l'inquiétude de ses diocésains dépêcha M. le Chanoine Scohy pour
informer les parents et apaiser l'inquiétude.
Une réunion eut lieu le 19 mars 1975, dans les locaux de Saint-Jacques,
M. le Chanoine dans son
propos rassurant tint à préciser ceci : la nomination d'un directeur
laïc ne doit absolument pas diminuer le « caractère propre »
de l'Institution. Car la défense des valeurs que représente l'école
privée catholique ne relève pas seulement du directeur, mais aussi du
conseil de maison, de la commission d'animation chrétienne et enfin de la
direction de l'enseignement catholique.
D'autre part, disait le Chanoine Scohy, "Quand on choisit un
directeur, ce qui compte, c'est plus la valeur personnelle que son état de
prêtre ou de laïc".
Il conclut son propos par ces mots : « Saint-Jacques restera une Institution catholique, s'efforçant, comme par le passé, de promouvoir les valeurs évangéliques. » Et terminant sa phrase par ces mots, qui relevait plus d'une question posée à l'assistance que d'une conclusion : « Quelle école voulons-nous? Quelle pédagogie voulons-nous ? Quelle type d'éducation de la foi voulons-nous ? » Autant de questions qui reçurent des réponses immédiates ; le message était donc passé. Car d'emblée un débat eut lieu ainsi que des échanges de point de vue dont il fallut retenir quelques points essentiels :
Que la qualité première de l'école catholique doit être l'accueil de tous.
Que l'école catholique doit former des jeunes responsables.
Que l'école catholique doit proposer aux élèves une culture religieuse et leur donner la possibilité de vivre leur foi.
Que son Directeur n' est pas seulement un administrateur, mais aussi un animateur de l'équipe éducative.
Bien
d'autres questions fut encore abordées au cours de cette réunion. Celle-ci
s'était avérée nécessaire vu l'intérêt manifesté par les participants.
Mais repartaient-ils convaincus ? Car ça et là, on entendait encore des
interrogations telles que :
« Qu'est-ce qui
va changer à la rentrée de septembre 1975 ? »
Il y avait encore soit de l'inquiétude, soit de la curiosité.
M. LE DIRECTEUR VEUT RASSURER
ÉGALEMENT
M.
Deweerdt, le nouveau Directeur
connaissait la maison, les parents, les professeurs et les élèves, étant lui-
même professeur et responsable du second cycle depuis deux ans. Et, toujours
dans le but de rassurer tout le monde, il écrivait un article dans le bulletin
de liaison des anciens de Saint-Jacques qu'il titrait :
"Qu'est-ce qui va changer ?.." Cette question m'a très souvent été posée, ces derniers temps, avec inquiétude, ou curiosité. Les ambitions, les idées, les projets se mêlent lorsqu'on entreprend une nouvelle tâche. Le temps viendra d'en parler. Un chef d'établissement est jugé à son action. Ceux qui m'entourent sauront le faire mieux que moi. Je voudrais toutefois revenir sur deux soucis d'avenir qui se sont manifestés plusieurs fois lors des échanges qui ont eu lieu à l'Institution Saint-Jacques au cours de cette année. Ces soucis, je les fais totalement miens. Il a été fortement souhaité que Saint-Jacques demeure et devienne toujours davantage un lieu accueillant. Accueil des plus défavorisés à divers titres ; accueil des élèves en difficulté, pas seulement intellectuelle ; accueil de tous les éducateurs dans une équipe où ils seront reconnus pour ce qu'ils sont ; accueil des élèves entre eux dans l'apprentissage d'une vie sociale ; accueil des parents enfin et surtout, dans la vie d'un établissement qui ne doit pas être un temple fortifié où officient seulement des "initiés". Témoigner en actes, de cette volonté d'accueil sera déjà signe que les groupes qui vivent à Saint-Jacques se veulent d'Eglise. L'accueil peut être le signe de la différence entre l'Eglise et une «chapelle». Il est réconfortant de constater, par ailleurs, la volonté de beaucoup de maintenir à Saint-Jacques animation et vie en évitant tout ce qui serait langueur et vie végétative. Accueillir les personnes, animer les groupes. Rien qui ne soit propre à un chef d'établissement. Rien qui ne lui soit étranger. Parents, éducateurs, personnels, élèves peuvent tous choisir de s'y engager à travers ce qui se vit à Saint-Jacques : travail d'enseignement, rencontre des personnes, vie culturelle, aménagement d'un cadre de vie et catéchèse, celle de la vie, comme celle de la parole. Ce qui reste en propre au chef d'établissement, c'est de coordonner, c'est-à-dire trouver et gérer les moyens nécessaires, harmoniser les actions en tempérant certaines impulsions, en en stimulant d'autres, ou les faire disparaître si besoin est, ou les faire revivre. Voilà ce qui va changer que je crois pouvoir affirmer en cette veille de rentrée... avant d'agir. C. DEWEERDT |
LES ANCIENNES ÉLÈVES
RACONTENT,10 ANS PLUS TARD, L'APPRENTISSAGE
DE LA MIXITÉ SCOLAIRE
En 1975, soit dix ans plus tard,
la mixité était devenue chose naturelle au second cycle de l'Institution
Saint-Jacques. Dans la cour, on voyait des couples qui se promenaient, des
garçons et des filles s'amusaient ensemble.
Des Anciennes se plurent un jour à raconter leur vie scolaire aux débuts de la mixité au centre scolaire catholique d'Hazebrouck :
« Les débuts ne furent pas aisés, le parcours fut parfois laborieux et difficile. Ce fut une timide fusion. Des difficultés d'ordre scolaire étaient apparues, l'atmosphère était tendue chez les élèves aussi bien que chez les professeurs qui en bonne partie étaient des prêtres, hésitant face à l'inconnu. Les filles habituées au "par coeur" étaient perturbées dans leur travail. Elles n'osaient pas intervenir pendant les cours : était-ce par peur des professeurs presque tous masculins ? Était-ce dû à l'effectif nombreux des classes ? Était-ce à cause de la présence des garçons ? Cette dernière raison n'était pas sans importance car les uns et les autres ne suivaient pas toujours les cours avec attention mais se laissaient aller à des rêveries sentimentales bien connues à cet âge. Les billets doux circulaient. Personne n'osait encore agir ouvertement. Tout cela avait conduit cette première année de la mixité à un certain échec sur le plan scolaire.
Le règlement intérieur ne facilitait pas non plus la mixité. Les élèves devaient vivre certaines contraintes décidées par la direction notamment en classe où l'on imposait la disposition suivante : filles d'un côté, garçons de l'autre. Au début, les contacts furent difficiles, aucune discussion ne fut possible : il n'y avait pas de récréation commune, et il était mal considéré qu'une fille accostât un garçon ou réciproquement. Dès la fin des cours elles regagnaient, en rangs et bien encadrées par les religieuses, leur foyer où elles mangeaient et dormaient; cette navette avait donc lieu quatre fois par jour.
L'année suivante, la situation s'était un peu améliorée, le règlement autorisait les filles à rester dans la cour pour le goûter, il était autorisé aux garçons de souhaiter la Sainte Catherine aux filles
LES ANCIENS DE SAINT-JACQUES
L’association des Anciens de Saint-Jacques fut fondée en 1900 par M. l’Abbé Potié, préfet de discipline, il y eut cette même année la première assemblée générale, l’élection du bureau, la photo, et une grand’messe solennelle, suivie d’un banquet puis des jeux, et une tombola. Pourtant la journée qui était déjà bien remplie se termina par un buffet froid. Lors de cette première assemblée il fut décidé que ces retrouvailles auraient lieu le dimanche de Quasimodo, mais que les épouses des anciens ne seraient pas conviées à ces festivités, restant dans la tradition de l’époque, car la mixité n’existait pas encore au collège à cette époque.
La tradition de cette rencontre des Anciens s’est perpétuée pendant 75 ans et toujours avec le même scénario. Ceux-ci avaient plaisir à inviter à leur table les "maitres", comme ils les appelaient à l’époque, et ceux qu’ils considéraient comme des notables publics ou du clergé. Il arrivait parfois que l’Evêque du diocése honorait par sa présence cette manifestation
Les anciens gardaient le contact grace à un bulletin de liaison annuel dont le plus ancien numéro retrouvé aux archives porte le millésime de 1932 et le plus récent 1975. Hélas cette association cessa son existence en 1976.
Puisse ce livre, qui sera lu par beaucoup d’Anciens, faire espérer une renaissance de l’association des Anciens de Saint-Jacques, car elle était apparue aux premiers Anciens comme un moyen utile de se retrouver. Elle serait aujourd’hui un lien indispensable entre tous ceux qui ont fréquenté l’Institution Saint-Jacques et y sont restés attachés.
Puisse chaque Ancienne et Ancien s’en rendre compte, et adhérer de tout coeur à l’association, pour que celle-ci, qui est la leur, soit à nouveau intensément vivante, active, prospère et généreuse, car Saint-Jacques aura peut-être un jour comme par le passé besoin d’eux.
Ont assuré la Présidence de l’Association des Anciens élèves de Saint-Jacques:
1900-1931 Monsieur Georges
THOORIS
1931-1970 Monsieur Jacques DUQENNOY
1970-1973 Monsieur Jacques FAIGNOT
1973-1975 Monsieur Jean DEVOS
UN ANCIEN
SUPÉRIEUR
DE SAINT JACQUES A L'HONNEUR
Le vendredi 21 mai 1976, M. le
Chanoine Maxime
1977 -
CRÉATION DU
JUMELAGE FRANCO-ALLEMAND AVEC LE LYCÉE MAXIMILIAN KOLBE DE PORZ AM RHEIN (R.F.A.)
Dès 1954, la municipalité de
Porz cherchait à entrer en contact avec une ville Française intéressée par
un jumelage. Comme la ville d'Hazebrouck, de son côté, recherchait un
partenaire, les choses allèrent bon train. Dès le mois de juillet 1955 un
groupe de jeunes Hazebrouckois passa une semaine à Porz. La rencontre fut très
riche en échanges et deux mois plus tard le jumelage était officiellement
signé à Hazebrouck par MM. KAFKA et DESBUQUOIS.
Le jumelage entre les villes d'Hazebrouck et de Porz a grandement favorisé l'élaboration du jumelage de Saint-Jacques avec Maximilian Kolbe.
Dès 1976, M. l'Abbé Joseph DERHILLE, professeur d'allemand qui voyait là un aspect pédagogique dans sa démarche prit contact avec M. SCHULTE, Directeur du lycée Maximilian Kolbe. Il fut aidé dans sa tâche par Mme Anne-Marie GRANER-GANTIER, Hazebrouckoise d'origine et professeur de Français au lycée M. Kolbe.
Grâce à la collaboration efficace de ces deux professeurs de langue, soutenus respectivement par leur chef d'établissement, le premier échange put être réalisé en 1977. Les jeunes allemands et leurs professeurs accompagnés de Mme Graner et de M. Schulte vinrent à Saint-Jacques dès le mois de mars et les jeunes Français se rendirent à Porz le 1er juillet de cette même année. C'est également en 1977 que fut signé l'homologation officielle de l'appariement entre les deux établissements.
Depuis, cet échange se poursuit
régulièrement tous les ans pour une vingtaine de jeunes Français et Allemands
des classes de seconde et de première. De solides amitiés sont souvent nées
de ces rencontres.
L'échange ne s'arrêta pas au
niveau de la rencontre entre élèves, mais se concrétisa également au niveau
des professeurs de Saint Jacques sous l'impulsion de l'Abbé DERHILLE. Ceux-ci
invitèrent leurs collègues Allemands et une quinzaine d'entre eux vinrent
passer le week-end du 27 au 28 octobre 1978 à Saint Jacques.
Le court séjour
débuta par un match de football organisé entre les professeurs allemands et
français. Malgré la combativité des deux équipes elles ne purent se
départager. Le score fut un match nul de 2 buts partout. Cette rencontre fut
arbitrée par MM. Cattoën et Bourdon. Cette journée se termina comme il se
devait par un bon repas très apprécié de nos hôtes Allemands. Le lendemain
ceux-ci firent la découverte de notre Flandre et de sa capitale avant de
regagner Porz-am-Rhein.
1978 - AMPLIFICATION DE L'AIDE DE L'ÉTAT A L'ENSEIGNEMENT PRIVE
1978 fut une bonne année pour Saint-Jacques et l'enseignement privé en général. Les crédits accordés par l'état furent en très nette progression cette année-là, plus de 20 %, suite à l'application de la « loi GUERMEUR » adoptée par le gouvernement le 25 novembre 1977. Ces crédits furent un ballon d'oxygène non négligeable pour l'Institution ; ceux-ci se répartissaient ainsi:
Prise en charge des dépenses
sociales afférentes aux traitements des maîtres.
Mesures en faveur des personnels
de l'enseignement privé (retraite).
Réévaluation du forfait
d'externat.
Crédits pour la construction des
laboratoires ou ateliers.
Soit un total de 287,3 millions
de francs pour les mesures nouvelles.
A l'époque, l'aide globale de l'état à l'enseignement privé, à laquelle il fallait ajouter les crédits de fonctionnement (loi Debré et Guermeur), s'élevait à 8.669 millions. Les crédits d'équipements (loi Guermeur) s'élevaient eux à 30 millions de francs. Les allocations de scolarité, les bourses, et le financement des transports scolaires s'élevaient à 390 millions. Ainsi, on pouvait estimer à 9.089 millions l'aide de l'état aux établissements privés et aux familles des élèves qui fréquentaient ces établissements. Les adversaires de l'enseignement privé trouvèrent là de quoi alimenter leur opposition.
En 1978 la mixité n'existait pas
encore au niveau du premier cycle. Les garçons des classes de la 6ème à la
3ème se trouvaient à Saint-Jacques sous la direction de M. Raphaël
DEBOUDT,
alors que les filles des mêmes niveaux se trouvaient à Sainte Jeanne d'Arc.
La mixité existait au second cycle depuis 1966 et ne posait aucune difficulté particulière. Les responsables directoriaux de l'enseignement catholique décidèrent alors que la mixité serait appliquée à la rentrée de septembre 1978 au premier cycle. D'ailleurs dans l'enseignement public cette même démarche avait été entreprise. Pour diverses raisons (manque de maîtres, effectifs allant en augmentation, économies à réaliser au niveau de la gestion), la fusion entre Saint-Jacques et Jeanne d'Arc fut décidée pour cette même rentrée de septembre 1978.
Ainsi s'établit une nouvelle structure qui permit d'accueillir des élèves des deux sexes, de la 6ème à la terminale, entraînant de fait une augmentation des effectifs. Saint-Jacques devenait ainsi l'un des grands établissements secondaires de la Flandre intérieure.
photo: 1978 une classe de 5°
photo: 1978 une classe de 3°
Le premier cycle fut réparti en deux lieux géographiques différents: les 6ème-5ème s'installèrent sous la responsabilité de Soeur Marie-Pierre dans les locaux qui avaient été ceux de Jeanne d'Arc, les 3ème et 4ème, eux, dans les locaux de l'ancien séminaire sous la responsabilité de M. Bernard JOOS. A l'occasion de cette restructuration M Raphaël Deboudt qui dirigeait le premier cycle composé uniquement de garçons de la 6ème à la 3ème quitta les fonctions qu'il occupait depuis 1973.
Les structures de ce premier
cycle ont peu varié depuis 1978. Il fut scindé en deux entités et l'une et
l'autre identifiées sous les appellations suivantes :
Cycle d'observation
pour les 6ème & 5ème
Cycle d'orientation
pour les 3ème & 4ème
Le cycle d'observation
fut dirigé successivement par :
Soeur Marie-Pierre
de 1978 à 1979.
M. Jean-Pierre Bailleul
de 1979 à 1980.
Melle Christine Verrier
de 1981 à 1983.
En 1981, les
responsabilités furent redistribuées à hauteur du niveau d'étude et cela
jusqu'en 1989.
M. Philippe Brouteele
de 1983 à 1984 pour le niveau 6ème
M. Robert Luchez
de 1983 à 1989 pour le niveau 5ème
M. Jean-Paul Delbarre
de 1984 à 1989 pour le niveau 6ème.
Photo
des professeurs et responsables de cycles en 1984:
Puis en 1989 on revint à la
formule du Responsable de cycle :
En 1989, M. Jean-Paul Delbarre
devient le responsable du cycle d'observation, responsabilité qu'il assume
toujours en 1993.
Le cycle d'orientation
fut dirigé successivement par :
M. Bernard JOOS
de 1978 à 1982.
M. Bruno Parmentier
de 1982 à 1989.
M. Robert Luchez,
à partir de 1989,responsabilité qu'il assume toujours en 1993.
Le défilé terminé, les
élèves revenaient au lycée pour se restaurer le midi. Là leurs camarades de
seconde de première et parfois certains de leurs professeurs étaient de la
fête; le repas se déroulait sur le stade et pendant ce temps du midi, ceux-ci
étaient conviés à des jeux et à des épreuves où l'invention et la
fantaisie des élèves s'exerçaient parfois à leur désagrément: ainsi
fallait-il rechercher sa chaussure dans un amas de plusieurs centaines. On
reprend les cours, la chemise dégoulinante, la chevelure enfarinée ou le
visage badigeonné... Cette manière libre et très
carnavalesque de célébrer la fin de la scolarité d'une promotion donna lieu
à des spectacles variés et parfois très créatifs. Cependant en 1985, la
fête dégénéra quelque peu, avec des débordements incontrôlés et des
dégâts matériels importants, ce qui entraîna l'interdiction de ce type de
manifestation. Cette décision de la direction de l'Institution satisfit une
bonne partie de l'équipe éducative.LA FÊTE DE FIN
D'ANNÉE ET
LA FÊTE DE DÉPART DES TERMINALES DES ANNÉES 70
Une tradition était entrée dans
les moeurs dès 1970 : "la fête de fin d'année".
M. Robert EFTIMAKIS, professeur d'Anglais en était l'initiateur, et chaque
année le principal animateur. Cette fête fut très appréciée et eut un tel
succès qu'elle eut lieu plus de dix années consécutives. Elle fut d'ailleurs
surnommée "les Eftimakiades" du fait de ces répétitions en
fin d'année. Elle se déroulait seulement au second cycle et avait pour but le
rapprochement de tous, professeurs, élèves et les différents responsables,
tous réunis dans la joie et la bonne humeur au cours d'une même fête.
Il en était une autre, celle que
l'on appelait la fête de départ des terminales. Celle-ci se déroulait
de manière toute différente et seuls les terminales en étaient les
initiateurs et les meneurs de jeux. Elle consistait en une journée de
manifestations où les élèves de terminale n'allaient pas en cours, se
déguisaient librement. Tous les thèmes étaient permis, on pouvait aussi bien
y rencontrer des élèves déguisés, et même masqués en
vieillards, en
paysans, en militaires ou en curés. Dès les premières heures du matin,
lorsque la promotion était au complet celle-ci se mettait en marche et
déambulait dans les rues de la ville, la photo de famille était de rigueur sur
le perron de l'hôtel de ville où reporters photographes des hebdomadaires
locaux se faisaient une joie de rédiger un article sur l'événement.
Photos:
photo 1978 le défilé en ville
Une messe fut concélébrée en
la chapelle par les Abbés Derhille, Vandenburie, Cailleux (Directeur
diocésain), Dupont (archiprêtre d'Hazebrouck), Chombart (aumônier du MRJC),
Jaeger (Responsable du second cycle) et Devroedt (aumônier du lycée).7
AVRIL 1980 :
TRIPLE JUBILE A SAINT-JACQUES
Le 7 avril 1980 fut une journée
marquée par une manifestation importante : une religieuse et deux prêtres
de l'Institution Saint-Jacques, Soeur Marie-Pierre, les Abbés Joseph Derhille
et Jean Vandenburie, fêtaient avec toute la communauté leurs 25 années de vie
religieuse et de prêtrise.
Ensuite eut lieu une réception
simple, mais infiniment empreinte de sympathie à laquelle étaient conviés le
corps professoral, les personnels des services, les prêtres du secteur et les
catéchistes.
Soeur
Marie-Pierre, elle, était
originaire de Lumbres ; elle avait prononcé ses voeux perpétuels en août
1960, et depuis 1972 elle dirigeait Sainte Jeanne d'Arc. Depuis septembre 1978
elle était la responsable du cycle d'orientation de Saint-Jacques.
L'Abbé Joseph Derhille
était
originaire d'Hazebrouck. Ordonné prêtre en 1954, il était professeur
d'allemand depuis 1972 à Saint-Jacques. Le
Père Joseph Derhille est décédé à Frelinghien le 28 juillet 2002.
Né à Hazebrouck le 27 Avril 1929, ordonné prêtre le 18 décembre 1954 à
Hazebrouck, étudiant à Francfort sur le Main (Allemagne) en 1955, professeur
à Notre Dame des Dunes à Dunkerque en 1956, au centre scolaire St Jacques à
Hazebrouck en 1972, en repos en 1986-1987, membre de l'équipe sacerdotale de
Lille-Ouest, attaché à la paroisse St Martin d'Esquermes depuis 1988.
Joseph écrivait volontiers
sur des bouts de papier : " N'oublions pas l'essentiel. "
Je crois qu'il s'est laissé remuer par cela. Il s'en nourrissait comme
d'une musique capable de le transformer et de l'accompagner jusqu'au bout de
la vie. Du coup, c'était plus facile d'aller le visiter et de ne pas le
quitter sans avoir prié ensemble, comme il le demandait. Un peu à la fois
on a assisté chez lui à un changement très très impression–nant (...)
c'était un autre homme, plus libre, plus détendu, plus disposé à
accepter son état et à chercher la communication. Plus priant, plus
attentif à ce qui parle de résurrection.
Il avait alors des relations nouvelles avec le " Christ, notre frère
et ami " comme il l'écrivait lui-même (Homélie)
Le jour de la pré-rentrée 2002, une délégation d'enseignants a été lui
rendre un dernier hommage en déposant sur sa tombe au cimetière St-Eloi
une gerbe de fleurs.
L'Abbé Jean
Vandenburie, était
originaire de Lille. Ordonné prêtre en 1955, il enseignait à Saint-Jacques
depuis 1956 comme professeur de français et de latin, il fut responsable de la
catéchèse en collège. Il est à l'origine de la création de la chorale de
l'Institution saint-Jacques. En 1977 il cessa son enseignement, il devint alors
responsable de l'internat du Collège et se consacra entièrement à la
catéchèse. Il fut aumônier des scouts d'Hazebrouck et animateur du CCFD du
secteur. En 1981, il quitta Saint-Jacques et le Nord, pour le midi. Pour des
raisons de santé , il se retira à l'Abbaye de Notre Dame d'Aiguebelle à
Grignan où il prononça ses voeux solennels le 1er novembre 1987. Ses amis de
Saint-Jacques firent le déplacement afin d'être présents à la cérémonie
pour témoigner leur reconnaissance, à celui qui avait été des leurs pendant
de longues années.
1980 -
CRÉATION DE
L'OGEC. DE SAINT-JACQUES
(Organisme de Gestion des Établissements
d'Enseignement Catholiques de
Saint-Jacques)
Depuis 1972, l'Institution était
gérée par l'association" Ecole et Famille de L'Institution
Saint-Jacques".
Cette association était chargée de la gestion financière de l'Institution. Locataire des locaux, elle était chargée de les entretenir et de les mettre à la disposition des familles, des élèves et des professeurs pour permettre l'enseignement. En mai 1980, les statuts ayant été modifiés en 1979 à la suite de la réforme des structures de l'Enseignement Catholique par les Evêques membres de la conférence Episcopale, le 3 juillet 1978, cette association changea d'appellation pour devenir "l'OGEC Saint-Jacques", association régie par la loi du 1er juillet 1901, qui édicta ses nouveaux statuts , toujours en vigueur en 1993 :
Article 1 Article 2 Article 4 Son siège est fixé à Hazebrouck, 58, rue de la Sous Préfecture.Il pourra être transféré partout en France, par simple décision du conseil d'administration. Article 5 Article 6 Le directeur diocésain de
l'Enseignement catholique, Les membres participants sont ceux qui portent un intérêt au fonctionnement de l'association. Article 7 à 13 Sont membres de droit du conseil d'administration: Le chef d'Établissement, l'Économe, les Responsables de cycle, des Études, le CPE. Ils perdent leur qualité d'administrateur le jour de leur départ de l'établissement. Les personnels salariés de l'établissement ne peuvent être éligibles au bureau du conseil d'administration de l'OGEC Saint-Jacques. Le conseil peut s'adjoindre occasionnellement ou régulièrement, des personnes qualifiées pour leur
compétence, elles assistent avec voix consultative aux délibérations. |
En 1980, l'Institution Saint-Jacques était administrée par deux associations bien distinctes avec des rôles différents mais complémentaires.
Il s'agissait de:
L'association de l'Institution
Saint-Jacques d'Hazebrouck Enseignement Privé Catholique.
Le président de l'époque était
M.A. DEGROOTE ; les sociétaires étaient les propriétaires des biens de
Saint-Jacques.
Et de l'Association OGEC
Saint-Jacques.
Le premier président de cette
nouvelle association fut M. LIONET ; celle-ci était chargée de la gestion
de l'établissement.
MONSIEUR DEWEERDT QUITTE SAINT JACQUES
En
septembre 1981, M. Claude Deweerdt directeur de l'Institution depuis 1975 quitte
ses fonctions pour prendre la direction de l'ISPEC. Il sera remplacé par M.
Bernard Lahouste.
En ces années, Saint-Jacques
connut une nouvelle expansion et une fréquente agitation pédagogique, où se
rencontrèrent parfois tumultueusement des projets ambitieux et des innovations
structurelles et éducatives : réflexion sur les horaires et la
répartition du travail des élèves, mise en place des fonctions du Conseil de
Maison et des délégués du personnel, formation et renforcement d'équipes
pédagogiques, modernisation et développement des moyens de l'audio-visuel et
techniques, rénovation de l'internat.
1981: vue aérienne
Ces "années DEWEERDT"
- comme s'y réfèrent les anciens - se sont ainsi caractérisées par une
expérience de la vie démocratique, si l'on considère que tout pouvoir,
tendant naturellement à s'étendre, doit se heurter à des contre-pouvoirs
solides.
Dans ce grand mouvement de la
marée sur les digues, Saint-Jacques y a gagné un dynamisme, syndical en
particulier, et une vigueur toujours préférable à la passivité et à la
léthargie... De là date sans doute sa renommée d'être un établissement au
corps professoral plein de vitalité.
1890 /1891/
/1892 / /1893/
/1894-1900/ /1900-1920/
/1920-1930/ /1930-1945/
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/1971- 1975/ /1981-1986/ /1986-1993/
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